République démocratique du Congo RDC : Quelques prése ntation générale.

Nom officiel : République démocratique du Congo
Chef de l’Etat : Joseph Kabila Kabange (depuis janvier 2001, élu pour la première fois en décembre 2006)
Chef du Gouvernement : Augustin Matata Ponyo Mapon (depuis le 18 avril 2012)
Données géographiques
Superficie : 2.345.409 km²
Capitale : Kinshasa (10 millions d’habitants)
Villes principales : Lubumbashi (1,8), Mbuji-Mayi (1,7), Goma (1,1), Kananga (1,1), Kisangani (0,9), Bukavu (0,8)
Langue officielle : français
Langues courantes : lingala, kikongo, tshiluba et swahili
Monnaie : franc congolais (925FC = 1 dollar US)
Fête nationale : 30 juin.
Données démographiques
Population : 75 millions d’hab. (estimations 2014 Banque mondiale)
Densité : 31 hab./km²
Croissance démographique : +3,2 % (Banque mondiale, 2014)
Espérance de vie : 49 ans (PNUD, 2014) ; 59 ans en 1990.
Taux d’alphabétisation : 67% (Rapport PNUD, 2011)
Religion (s) : catholiques (40 à 50%), protestants (40 à 50%),), musulmans, kimbanguistes
Indice de développement humain : 0,433 – 176e sur 187 (PNUD, 2014)
Données économiques
PIB (2014) : 35,9 MdUSD courants (estimation FMI)
PIB/habitant, en parité de pouvoir d’achat (Banque mondiale, 2014) : 650 USD
Taux de croissance (2014) : +9% (Banque mondiale)
Taux de chômage (estimation du gouvernement congolais, 2014) : 43 %
Taux d’inflation (2014) : < 1% (53% en 2009, 2011 13%). Ce faible taux est lié à la quasi-dollarisation de l’économie (> 85%)
Balance commerciale (2014) : -2 MdUSD
Principaux clients (2010) : Chine (44%), Belgique (16%), Finlande (10%), Etats-Unis (8%)
Principaux fournisseurs (FMI, 2010) : Afrique du sud (29%), Belgique (10%), Zambie (7%)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
agriculture et forêts : 40%
industrie et mines : 28%
services : 32% Production de pétrole brut : 21 900 barils/jour (Perenco RDC, 2015)
Exportations de la France vers la RDC : 226 M€ en 2014 (DG Trésor)
Importations françaises depuis la RDC : 12 M€ en 2014 (DG Trésor)
Part de marché de la France : 3,1 % (2015)
Entreprises françaises : 30 filiales, chiffre d’affaires cumulé de 0,6 Md€
Consulats de France : Kinshasa (consulat général), Lubumbashi et Bukavu (consuls honoraires)
Communauté française en RDC : 2586 (au 1er septembre 2015, Amb. France en RDC)
Communauté congolaise en France : 45 236 (2010, ministère de l’Intérieur)
Politique intérieure
Situation politique
Le processus de transition s’est achevé avec l’organisation, dans de bonnes conditions, du référendum sur la Constitution de la IIIème République (18 décembre 2005) et des élections présidentielle, législatives et provinciales (scrutins des 30 juillet et 29 octobre 2006), marquées par une participation importante du corps électoral (65% en moyenne), qui ont vu Joseph Kabila l’emporter au second tour face à Jean-Pierre Bemba avec près de 57 % des voix
Les élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 se sont moins bien passées qu’en 2006. La campagne s’est déroulée dans un climat tendu et a été marquée par plusieurs incidents. L’opposition s’est présentée désunie face au Président Kabila. Les chefs de parti d’opposition les plus importants sont Etienne Tshisekedi (UDPS), Vital Kamerhe (UNC), Kengo Wa Dondo (UFC). Arrêté en 2008 après son inculpation par la cour pénale internationale et détenu depuis lors à La Haye, Jean-Pierre Bemba (MLC) n’a pas participé au scrutin – son procès s’est ouvert en novembre 2010 ; le verdict de la CPI est attendu pour le 21 mars 2016.
Les scrutins marqués par des difficultés logistiques ont été entachés d’irrégularités relevées par la mission d’observation européenne et le Centre Carter. Les problèmes ont particulièrement porté sur la compilation des résultats.
Selon les résultats proclamés par la Cour suprême de Justice, le président Kabila a obtenu 49% des suffrages, Etienne Tshisekedi 32% et Vital Kamerhe 7%. Le président Kabila a prêté serment le 20 décembre 2011. Les élections législatives ont été remportées par les partis proches du président Kabila. L’opposition, dont l’UDPS est la composante principale, a plus d’une centaine de sièges. Elle a obtenu plusieurs postes au sein des commissions de l’Assemblée.
Confronté à la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est, le président Kabila a convoqué en septembre 2013 des « concertations nationales » ouvertes aux différentes forces politiques, à l’issue desquelles le gouvernement dirigé depuis avril 2012 par Augustin Matata Ponyo a présenté sa démission. Un nouveau gouvernement « de cohésion nationale » a été formé le 7 décembre 2014, puis remanié en octobre 2015. Un nouveau cycle électoral va s’ouvrir en RDC, devant aboutir, selon la constitution congolaise, à l’élection d’un nouveau président d’ici fin 2016.
Situation sécuritaire à l’Est de la RDC
La situation à l’Est s’est fortement dégradée depuis le mois d’avril 2012, du fait, entre autres, de l’intégration accélérée et mal préparée des groupes rebelles en 2009 au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo.

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