Situation sécuritaire à Beni térritoire: le gouverneur dela province du Nord-Kivu Julien, Kahongya dans un message sur son compte Twitter à fait savoir que, les contacts avec les autorités se poursuivent à Kinshsasa quand le commandement d' Opération, Sukula1 annonce la poursuite del' ennemi sur térrain au Nord- Est de Beni térritoire.

L’armée et la Monusco, incapables de protéger les civils ?
Dans la foulée, l’armée et la Monusco avaient relancé en décembre une opération conjointe pour ramener le calme. Mais les tueries n’ont jamais cessé. Au contraire. Elles se sont même étendues aux zones limitrophes de la Province del' Ituri voisine. Ainsi, depuis le 1er janvier, une quarantaine de personnes au moins ont été massacrées dans des attaques similaires dans le territoire de Beni ou en Province orientale.
Entretemps, les relations entre la Monusco et les autorités congolaises se sont nettement détériorées au début de l’année, sur fond de désaccord sur la façon de mener à bien l’offensive contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) réclamée avec insistance par la communauté internationale pour mettre hors d’état de nuire ces rebelles rwandais présents dans l’est du pays depuis plus de vingt ans. Alors que dans le Nord du Territoire de Beni, les massacres contre les populations civiles étouffent une population en débandade, des mouvements d’hommes armés sont décriés par plusieurs sources dans la vallée du Graben à l’Est du Territoire de Beni et au Sud Est du Territoire de Lubero. Ces sources craignent que les FDLR chassées du Sud Ouest de Lubero aient trouvé refuge dans cette zone incontrôlée. Ils seraient maintenant regroupés autour des collines de Bianze, des escarpements qui ont longtemps servi de bonne cachette pour nombreux bandits. Entre mai 2014 et début 2015, un groupe armé dit de Kasauti y avait basé son Qr Général procédant à une série d’enlèvements contre les populations civiles. Plus récemment le 18 janvier 2016, des hommes armés habillés en tenue des FARDC ont attaqué la position des gardes de parcs de Karuruma. Même si un des assaillants avait été tué et 2 armes récupérées des bandits, cela n’a pas réussi à identifier les auteurs de cette attaque qui visiblement venaient tenter de s’embarrer de quelques armes des gardes de parcs pour se renforcer. Les précédents jours ont été marqués dans la zone par des cas de banditisme, vols et viols des populations de la coté ouest du Lac Edouard, un signe qui ne trompe pas sur une présence armée dans la zone.
Des tentatives de solutions : éviter des complicités locales pour en finir
Face à l’insécurité dans la région de Beni, des notables de la zone ont été réunis dans une retraite au Centre Uhai Kikyo de Butembo entre le 15 et le 22 novembre. La sécurité aux frontières dans la zone frappée par les atrocités des ADF présumés a été au centre d’un atelier qui a réunis les acteurs étatiques et non étatiques en Ville de Butembo du 20 au 21 janvier 2016, des chefs de groupements, chefferies et Secteur ainsi que de leaders de la Société Civile de Beni Territoire. Cette initiative vise à mettre un frein aux multiples incursions étrangères des ADF présumés et autres gangs qui massacrent les populations civiles dans l’est de la RDC qui parfois font des incursions depuis l’Ouganda via les Secteur de Rwenzori et les Chefferies de Watalinga et Bashu, a annoncé Omar Kavota, Coordonateur du CEPADHO qui organisait ces assises. C’est une suite des concertations dites des retraites initiées depuis mi janvier et qui avaient d’abord réuni des notables du Groupement Bambuba Kisiki, le cœur même des massacres des populations civiles en Territoire de Beni. 98% des massacres ont été connus en Groupements Bambuba Kiski en Secteur de Beni Mbau. Pourquoi ? C’est la question que se posaient les participants et la réponse a été que la collaboration et les complicités locales ont beaucoup favorisé la persistance de cette insécurité.
Mettre un frein aux incursions depuis les pays voisins
Au cours de ces assises tenues en Ville de Butembo, les participants ont aussi été appelés à mettre fin aux complicités internes qui favorisent les incursions depuis les pays voisins. Les incursions étant surtout notées vers les zones de l’Est. En effet, dans cette vaste zone qui sépare la RDC de l’Ouganda, en Cheval entre la Chefferies de Bashu et les Collectivités Secteur de Rwenzori ainsi que Watalinga, sont régulièrement signalées des incursions des hommes armés qui ensuite vont coaliser avec quelques complicités locales pour semer l’insécurité par des massacres des populations civiles dans le Secteur voisin de Beni Mbau en Territoire de Beni avait déploré un acteur étatique des services de sécurité sui a ensuite obtenu les promesses des acteurs de la Société Civile, ainsi qu’ils l’ont toujours fait de continuer à dénocer la présence des hommes armée, dans la région. L’ADF avait subi pourtant de lourde perte au premier semestre 2014 sous le coup d’une offensive de l’armée congolaise à laquelle la Monusco avait fini par prêter main forte. Mais la mission onusienne ne voyait pas d’un bon œil cette opération et jugeait alors plus urgente la lutte contre les FDLR alors que plusieurs experts estimaient que les rebelles ougandais ne présentait pas de menace majeure pour les efforts de stabilisation de l’est de Rdc.

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