Situation sécuritaire dans la région de Beni : l' État-major du commandement d' opération Sukula,1 vient d' être, délocalisé de Beni ville, vers Beni térritoire à partir du samedi 07 mai 2016 rensegne une source du comité de sécurité provincial du Nord-Kivu dirigé par, le gouverneur Julien Kahongya en ces jours dans la région de Beni pour évaluer la situation sécuritaire après un nouveau carnage dan la nuit du 03 mai 2016 où plus de 16 personnes ont étaient tuées, par les rébélles des Adf-Nalu, à Baungatso non loin du centre commerciale d'Eringeti une localité situé, au Nord dela province du Nord-Kivu. Selon la même source, l' objectif de cette mission, est que, les habitants de Beni térritoire, réntrent dans leurs champs la clé de vie sociale dans cette parti du Nord-Kivu ravagé par la guerre de génocide en cours qui a fait état de plus de 800 morts des civiles documenté par la société civile dela région, dépuis 2014 à nos jours.

Julien Kahongya sur une décision d' hiérarchie militaire État-major Ops Sokola1 est délocalisé de Beni-ville vers le triangle de la mort Mbau-Eringeti-Kamango! arrivée là, pour analyser la situation avec les chefs des villages, groupements, chefferies et secteurs. Alors que la situation sécuritaire se dégrade au Nord-Kivu, il est essentiel que les autorités congolaises, avec l’appui de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo, mettenttout en œuvre pour protéger les populations civiles, lutter contre les groupes armés, identifier les auteurs des violences et les traduire en justice. RAPPORT SUCCINT SUR LA SITUATION SECURITAIRE DANS LA PROVINCE DU NORD- KIVU POUR LE MOI DE JUIN 2012
Analyse de la société civile
I. ANALYSE DU CONTEXTE
Le Nord Kivu en tant que province de la RDC est situé au cœur de la sous région des grands lacs africains, considérés comme l’épicentre des conflits en Afrique centrale. Sa situation sécuritaire a subi une détérioration progressive depuis la guerre de libération du Congo, dirigée par l’AFDL en 1996, avec des complications entre 1998 et 2002, période au cours de laquelle, le pays venait de connaitre une partition entre différentes rebellions dont le Nord – Kivu constituait le centre d’impulsion.
En vue de mettre fin à cette situation qui évoluait déjà vers la partition de la RDC, la communauté internationale a pesé de son poids pour juguler la crise en multipliant les médiations entre les parties prenantes aux conflits, ce qui a abouti aux accords de SAN CITY et à la formation du gouvernement de transition entre 2002 et 2006, dont la mission était l’instauration d’un Etat de droit par la préparation des élections démocratiques, libres, transparents et apaisées. Cela étant, en 2006, une fois dans son histoire, la RDC a organisé les élections démocratiques et les institutions issues de l’expression libre de la population ont été mise en place. Malheureusement, après l’installation des institutions démocratiquement élues, une nouvelle guerre va prendre une fois encore naissance dans la province du Nord- Kivu à partir d’un mouvement insurrectionnel d’une partie de l’armée régulière, pour se transformer à une véritable rébellion sous la direction du CNDP. Cette nouvelle phase va encore une fois occasionner une détérioration de la situation entre 2006 et Septembre 2007, puis une aggravation lors des combats qui vont opposer l’armée régulière et la rebellions du CDNP jusqu’à Décembre 2007. Vue l’aggravation de la situation, le Gouvernement congolais avec l’appui de la communauté internationale va organiser une conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans le Nord et le Sud- Kivu qui s’est tenue à Goma en Janvier 2008 dans le but de mettre tous les fils et filles de deux provinces du Kivu autour d’une table et rechercher des issus pour décrisper la situation.
La conférence ayant abouti à la signature des accords inclusifs entre les parties aux conflits, incluant bien sûre tous les autres groupes armés opérant dans les deux provinces, les questions de paix, de développement et le retour des réfugiés Congolais et des déplacés internes ont été également au centre des discussions. Après débat et délibération au niveau des ces diverses questions sensibles, tous les belligérants ont devant la communauté internationale signé l’accord de paix, pour capitaliser les acquis de la conférence. Malheureusement, cette ne tentative de recherche de paix et de stabilité de la province n’a pas abouti à une solution durable car en Août 2008, la guerre va reprendre entre les FARDC et le CNDP provoquant ainsi des déplacements massifs de près de 16%de la population de la province, avec un record de 847000 personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.
Les accords successifs entre la RDC et le Rwanda après l’arrestation du seigneur de guerre Laurent Nkunda ainsi que le ballet diplomatique pour la normalisation des relations avec le Rwanda et l’Uganda, d’une part et ceux signés entre le CNDP et le gouvernement congolais le 23 mars 2009, d’autre part et la réintégration des troupes qui s’en est suivi a favorisé le retour de plusieurs déplacés qui du reste étaient insuffisamment pris en charge par les humanitaires. En outre, la situation des réfugiés congolais qui vivent dans les camps de sécurisation n’a cessé d’inquiéter la communauté internationale, les pays d’asile et le gouvernement congolais, mais leur retour qui a déjà fait objet d’un accord tripartite entre la RDC, le Rwanda et le HCR, crée des polémiques au sein des communautés de la province qui craignent un rebondissement de la situation des guerres ethniques, cela suite au système de rapatriement mis en place par les trois partis aux accords. Malgré la mise en place d’un plan de rapatriement, on a observé un retour clandestin des réfugiés congolais vivant au Rwanda car non encadré par le HCR, entre 2010 et 2011, provocant ainsi une non cohabitation pacifique entre les nouveaux venus.

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