Un nouveau incident grave, s' est produit, sur le Lac Albert précisement à Kasenyi! dans la province del' Ituri! un accrochage a été signalé, dans l' après midi du samedi 21 mai 2016 entre les millitaires Fardc marins, et les patrouilleurs ougandais, entrain de piller les pecheurs congolais selon un habitant dela place! lorqu'ils ont vu, le soldats congolais, ils ont directement tiré sur eux, et après, ça n' est suivi, l' échanges des tirs entre les deux conté! Bilan provisoire, fait état de trois soldats ougandais tué, et 1 blessé grave leurs corps et une machine dela marine Ougandaise pillé, tout sont ramené à Kasenyi avec ces depouilles mortel, les habitants de cette partie del' Ituri, ont peur, pour la réplique des ougandais car, les assallants étient, en ténu appartennant à la police dela Marine Ougandaise
Des nouveaux incidents frontaliers très grave entre la Rdc et l’Ouganda ont été signalés sur le Lac Albert malgré l’arrangement conclu au sommet dela Tanzanie en Afrique del' Est vers 2002 après la guerre d' agression en Rdc.
Bruxelles propose son expertise pour fixer la délimitation de la frontière entre les deux pays. La borne frontalière en question est installée à Goli une importante localité commerciale située dans le territoire de Mahagi en Ituri limitrophe du districtougandaisde Nebbi. Goli, à l’instar des localités qui longent la frontière de la région du West Nile (RDC), fait l’objet d’un contentieuxentreles deux pays.
« Il y a des hommes armés qui gardent le site, indique Mme Adima. Cela signifie qu’ils savent qu’ils sont en train de faire quelque chose de mal ». Le premier incident concerne, selon des sources onusiennes, un bateau d’une compagnie d’exploration pétrolière ougandaise qui s’est retrouvé dans les eaux territoriales congolaises du lac Albert. « La Monuc a arraisonné ce bateau pour le protéger. Elle l’a escorté jusqu’à Kasenyi. Les militaires de la Monuc se sont entretenus avec l’équipage et le bateau est resté en tout et pour tout une heure sur les eaux congolaises. La Monuc a raccompagné le bateau jusque dans les eaux ougandaises », a indiqué le porte-parole de la Monuc.
Selon Michel Bonnardeaux, le deuxième incident qui a été rapporté par les Fardc aurait fait 6 morts, soit trois hommes, deux femmes et un enfant. Il serait survenu, toujours sur le lac Albert, entre un bateau militaire ougandais en patrouille et un bateau civil congolais qui avait à son bord, entre autres, deux militaires congolais armés. Version naturellement différente pour le porte-parole de l’armée ougandaise pour l’Ouest du pays, Kicoco Tabaro : « Il y a eu un échange des tirs. Deux soldats congolais ont été tués et un des nôtres est également mort ».
Selon M. Kicoco Tabaro, cet accrochage a éclaté après l’interception par des Casques bleus de la Monuc d’une barge d’exploration de la société canadienne de prospection pétrolière Heritage qui se dirigeait vers la partie congolaise du lac : « les tirs ont éclaté lorsqu’un navire de l’armée congolaise a tenté d’empêcher des soldats ougandais d’obtenir la libération de la barge ».
S’agissant du deuxième incident, un officier des renseignements militaires des Fardc et le chef de collectivité des Bahema/sud parlent pour leur part d’une dizaine de morts et d’environ huit blessés. Se basant sur les récits des rescapés, ils indiquent que l’embarcation congolaise transportait une trentaine de passagers et des marchandises, de retour de la localité congolaise de Rukwanzi, frontalière avec l’Ouganda. Ils ont été surpris par un canot rapide de l’armée ougandaise avec 8 militaires à bord. Les Ougandais auraient alors tiré sur eux à bout portant.
Encore une affaire de frontière
Ces différents incidents révèlent évidemment l’ambiance de plus en plus invivable sur le lac Albert entre l’armée ougandaise et les Fardc. Une question qui a pourtant été longuement abordée lors du dernier sommet, il y a deux semaines en Tanzanie, entre les deux chefs d’Etat ougandais et congolais, et dont il ressort que le climat est de plus en plus surchauffé à cause de la découverte, dans le bassin du lac Albert, d’un important gisement de pétrole par la société canadienne Heritage. Début août, l’Ouganda avait en effet accusé l’armée congolaise d’avoir tué un ingénieur britannique travaillant pour cette société sur la partie ougandaise du lac.
La surprise, c’est que là où l’on s’attendait a ce que le dossier relève seulement de l’exploitation en commun du gisement pétrolier, l’on découvre subitement un autre conflit frontalier entre l’Ouganda et la RD Congo. C’est du moins ce qui ressort du compte-rendu des rencontres, lundi à Bruxelles, entre le chef de l’Etat congolais et des membres du gouvernement belge. Le gouvernement belge qui s’est proposé d’envoyer des experts pour aider à délimiter la frontière entre l’Ouganda et la RDC.
Surprise totale donc pour les Congolais qui entendent ainsi, pour la première fois, parler d’un litige frontalier entre leur pays et l’Ouganda et de l’appel fait aux experts belges pour aider à délimiter le tracé. Après l’Angola dans l’affaire Kahemba et le Rwanda, dont le ministre des affaires étrangères de visite récemment en RDC avait également fait état d’un litige frontalier entre le Rwanda et la RDC, les Congolais sont en effet en droit de se demander jusqu’où leurs voisins ne profiteront pas de leurs faiblesses pour leur imposer la révision des frontières héritées de la colonisation.
Autre question : quel contenu peut-on encore donner au processus d’intégration sous-régionale dans les grands lacs si l’objectif, pour la plupart des partenaires et voisins de la RDC, est de lui faire subir une honteuse révision des frontières après lui avoir imposé des guerres à répétition et organisé le pillage de ses ressources du sol et du sous-sol.
Bruxelles propose son expertise pour fixer la délimitation de la frontière entre les deux pays. La borne frontalière en question est installée à Goli une importante localité commerciale située dans le territoire de Mahagi en Ituri limitrophe du districtougandaisde Nebbi. Goli, à l’instar des localités qui longent la frontière de la région du West Nile (RDC), fait l’objet d’un contentieuxentreles deux pays.
« Il y a des hommes armés qui gardent le site, indique Mme Adima. Cela signifie qu’ils savent qu’ils sont en train de faire quelque chose de mal ». Le premier incident concerne, selon des sources onusiennes, un bateau d’une compagnie d’exploration pétrolière ougandaise qui s’est retrouvé dans les eaux territoriales congolaises du lac Albert. « La Monuc a arraisonné ce bateau pour le protéger. Elle l’a escorté jusqu’à Kasenyi. Les militaires de la Monuc se sont entretenus avec l’équipage et le bateau est resté en tout et pour tout une heure sur les eaux congolaises. La Monuc a raccompagné le bateau jusque dans les eaux ougandaises », a indiqué le porte-parole de la Monuc.
Selon Michel Bonnardeaux, le deuxième incident qui a été rapporté par les Fardc aurait fait 6 morts, soit trois hommes, deux femmes et un enfant. Il serait survenu, toujours sur le lac Albert, entre un bateau militaire ougandais en patrouille et un bateau civil congolais qui avait à son bord, entre autres, deux militaires congolais armés. Version naturellement différente pour le porte-parole de l’armée ougandaise pour l’Ouest du pays, Kicoco Tabaro : « Il y a eu un échange des tirs. Deux soldats congolais ont été tués et un des nôtres est également mort ».
Selon M. Kicoco Tabaro, cet accrochage a éclaté après l’interception par des Casques bleus de la Monuc d’une barge d’exploration de la société canadienne de prospection pétrolière Heritage qui se dirigeait vers la partie congolaise du lac : « les tirs ont éclaté lorsqu’un navire de l’armée congolaise a tenté d’empêcher des soldats ougandais d’obtenir la libération de la barge ».
S’agissant du deuxième incident, un officier des renseignements militaires des Fardc et le chef de collectivité des Bahema/sud parlent pour leur part d’une dizaine de morts et d’environ huit blessés. Se basant sur les récits des rescapés, ils indiquent que l’embarcation congolaise transportait une trentaine de passagers et des marchandises, de retour de la localité congolaise de Rukwanzi, frontalière avec l’Ouganda. Ils ont été surpris par un canot rapide de l’armée ougandaise avec 8 militaires à bord. Les Ougandais auraient alors tiré sur eux à bout portant.
Encore une affaire de frontière
Ces différents incidents révèlent évidemment l’ambiance de plus en plus invivable sur le lac Albert entre l’armée ougandaise et les Fardc. Une question qui a pourtant été longuement abordée lors du dernier sommet, il y a deux semaines en Tanzanie, entre les deux chefs d’Etat ougandais et congolais, et dont il ressort que le climat est de plus en plus surchauffé à cause de la découverte, dans le bassin du lac Albert, d’un important gisement de pétrole par la société canadienne Heritage. Début août, l’Ouganda avait en effet accusé l’armée congolaise d’avoir tué un ingénieur britannique travaillant pour cette société sur la partie ougandaise du lac.
La surprise, c’est que là où l’on s’attendait a ce que le dossier relève seulement de l’exploitation en commun du gisement pétrolier, l’on découvre subitement un autre conflit frontalier entre l’Ouganda et la RD Congo. C’est du moins ce qui ressort du compte-rendu des rencontres, lundi à Bruxelles, entre le chef de l’Etat congolais et des membres du gouvernement belge. Le gouvernement belge qui s’est proposé d’envoyer des experts pour aider à délimiter la frontière entre l’Ouganda et la RDC.
Surprise totale donc pour les Congolais qui entendent ainsi, pour la première fois, parler d’un litige frontalier entre leur pays et l’Ouganda et de l’appel fait aux experts belges pour aider à délimiter le tracé. Après l’Angola dans l’affaire Kahemba et le Rwanda, dont le ministre des affaires étrangères de visite récemment en RDC avait également fait état d’un litige frontalier entre le Rwanda et la RDC, les Congolais sont en effet en droit de se demander jusqu’où leurs voisins ne profiteront pas de leurs faiblesses pour leur imposer la révision des frontières héritées de la colonisation.
Autre question : quel contenu peut-on encore donner au processus d’intégration sous-régionale dans les grands lacs si l’objectif, pour la plupart des partenaires et voisins de la RDC, est de lui faire subir une honteuse révision des frontières après lui avoir imposé des guerres à répétition et organisé le pillage de ses ressources du sol et du sous-sol.
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