Un voyages des rwandophones en migration en Ituri est stopé à Oicha : dans une voiture de couleur blanche, avec une surcharge de plus des sacs, jusqu' au dents, a été arrêté, tôt le matin du samedi 07 mai 2016 par les policiers del' État-Major d' Oïcha chef lieu du térritoire de Beni, province du Nord-Kivu, avec plus de 5 rwandais en bord minue, des machettes, haches, et des armes à feu. Le message d' arrestation des Rwandophones à migration vers Boga, Mitego, et Tchabi, dans la province del' Ituri, a plus vite circulé, au sein dela population, d' Oicha centre. Les habitants en colère, se sont rendue à la police, en commençant les jets des pierres contre les policiers. Face à cette situation, chaotique, les policiers présent, sur le lieu, on tiré plusieurs cou de gage lacrymogène en dispersant toute personnes qui voulaient, brûlé cette engin roulant qui été stationé tout près du bureau dela police dela place, pendant plus de deux heures. Le calme est arrivé sur le lieu, après l' éscorte de cette voture par les policiers, et quelques millitaires Fardc, en diréction de Beni ville.

Les mouvements des rwandophones sont de plus en plus en migration vers l' Ituri, pour les travaux del' agriculture selon les tégnoigages recolté au près de ces gens qui choisissent la période des maassacres des civiles en cours dépuis 2014 à ces jours dans les térritoires de Beni, et Lubero où on tue les gens. En dehors de cet aspect géographique, deux autres paramètres alimentent les conflits interethniques à savoir les aspects démographique et politico-économique.
Les Nande et les Banyarwanda sont en effet les deux groupes majoritaires qui se sont toujours disputé le leadership économique et politique de la province.
la zone de Beni et Lubero, exclusivement peuplée des Nande
celle de Rutshuru occupée majoritairement par les Banyarwanda autochtones ;
l’Ituri on apprend que des Hutu venus du Rwanda [1]apprennent le Kinande dans les collectivités de Bahema-Boga, Bahema-Mitego et Banyali-Chabi, plus précisément à Chamata, Chabi, Bukima, et Mitego. En plus de l’apprentissage de cette langue parlée par 5 millions des congolais, certains de ces Hutu vont jusqu’à se donner des noms typiquement Nande tels Kakule, Kasereka, Katembo, Masika, etc. Qu’est-ce qui motive cet apprentissage du Kinande par les Hutu une fois arrivés en Ituri ? En effet ceux qui sont au Sud de Lubero n’apprennent pas le Kinande. Pourquoi ceux qui choisissent l’Ituri comme terre d’accueil n’apprennent-ils pas le Kingiti ou le Kihema qui sont les langues parlées dans les collectivités ci-haut citées ? Et pourquoi les Nande de l'Ituri sont-ils inquiets de l'apprentissage de leur langue?
En réfléchissant par l’absurde, on peut dire que rien n’empêcherait les Hutus à apprendre le Kinande en Ituri et partout où ils le voudraient. Les Nande n’apprennent-ils pas le Mandarin à Butembo où on ne parle pas Mandarin pour se préparer à leurs missions d’affaires à Chine ? Mais à quelle mission chez les Nande les Hutu se préparaient-ils en Ituri?
Le contexte historique de la relation « je t’aime, moi non plus » entre le Rwanda et le peuple congolais (pas le régime) de l’Est de la R.D.Congo en général, et le Rwanda et Beni-Lubero, en particulier, peut aider à comprendre l’inquiétude des Nande de l’Ituri vis-à-vis des Hutu venus du Rwanda qui apprennent le Kinande aujourd’hui.
Dans les temps, congolais et rwandais vivaient en paix et en harmonie. Les échanges commerciaux et culturels étaient intenses. La crème intellectuelle rwandaise était formée dans les universités congolaises, de fois avec bourse congolaise. Fuyant les salaires de misère de l'époque de Mobutu, plusieurs diplômés congolais allaient travailler dans l’enseignement au Rwanda.
Avec le génocide rwandais de 1994, toute cette harmonie régionale s'envola brusquement dans la nature. Le génocide rwandais fit le lit de l’agression rwandaise de la R.D.Congo et du génocide congolais dont le bilan s’élève aujourd’hui à plus de 10 millions des morts. Perçu comme pays agresseur ayant des velléités d’occupation territoriale voire d’annexion de l’Est de la R.D.Congo au Rwanda, le Rwanda (le régime pas le peuple) devint l’ennemi redoutable du peuple congolais. Toutes les rébellions dites démocratiques (RCD-Goma, CNDP, M23) mais teintées de sang des millions des congolais étaient d’obédience rwandaise. Tous les réfugiés congolais douteux qui ne savent pas leurs milieux d’origine en R.D.Congo se trouvent aussi au Rwanda. Leur nombre exact n’est connu que du Rwanda seul !
Après plusieurs années de controverse [2]sur l’identité et le rapatriement de ces réfugiés congolais douteux, un ennemi malin commença à les infiltrer au Nord-Kivu, apparemment à l’insu du gouvernement provincial [3]si l’on en croit la correspondance du Gouverneur Julien Paluku, Nº 01/134/CAB/GP-NK/2011 du 2 Février 2011.
En dépit de l’opposition à leur arrivée en R.D.Congo par des chefs coutumiers du Nord-Kivu qui ne les avaient pas reconnus comme leurs anciens sujets lors d’une mission de reconnaissance et d’identification dans un camp des réfugiés au Rwanda, ils y arrivent quand même et s’y installent selon une logique qu’eux-mêmes connaissent, et cela depuis 2010. Qui finance leurs voyages du Rwanda via l’Ile d’Idjwi, les territoires de Kalehe, Masisi, et Rutshuru jusqu’à leur installation, leur prise en charge et leur sécurité à Beni-Lubero et en Ituri ? Notez que ces immigrés Hutu du Rwanda arrivent en R.D.Congo déjà munis des cartes d’électeurs congolais. Officiellement, ils sont donc congolais. Mais quand on pose la question aux moins politisés d’entre eux, ils disent qu’ils sont rwandais. Pour la population congolaise locale, ces Hutu venus du Rwanda sont imposés au Nord-Kivu et en Ituri en complicité avec le gouvernement de Kinshasa. Ils sont à la conquête des terres et du pouvoir coutumier au Nord-Kivu et en Ituri. Ils ont démontré ce penchant à Miriki où ils ont ciblé les chefs coutumiers et leurs familles lors des massacres du 7 janvier 2016.
Dans la seule province de l’Ituri, ils seraient déjà plus de 50 000.

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