Après la mort de trois civils à Kokola lors d' un combat entre les millitaires FARDC, et quelques grouppe des hommes armé dans le Nord du térritoire de Beni, les activités ont été paralysées à Eringeti

Des nombreux cas de surmenage causés par la guerre.
La situation socio-sécuritaire qui prévaut en territoire de Beni a entrainé des nombreux cas de troubles psychiques dans le rang des populations. Cela s’illustre par le nombre impressionnant des malades mentaux qui se trouvent internés actuellement au CEPIMA Oicha, une structure spécialisée dans le traitement des malades mentaux.
Cet afflux des malades mentaux est la conséquence de la guerre atroce caractérisée par des tueries des civils jamais vécue dans l’histoire de la zone de Beni. Des nombreuses personnes sont devenues victimes de surmenage dû aux traumatismes causés par cette situation cruelle, explique madame Biya Thamwasi, initiatrice du CEPIMA à Oicha.
Des malades ; hommes et femmes de tout âge estimés à une cinquantaine ont déjà perdu des êtres chers.
Les infirmiers œuvrant dans ce centre s’inquiètent de l’état de santé de leurs malades qui ne s’améliore pas au regard de la situation sécuritaire toujours précaire au nord du territoire de Beni. Germaine Mbafumoja est l’infirmière titulaire du CEPIMA.
Ce centre qui ne bénéficie d’aucune aide extérieure fonctionne grâce aux efforts de ses initiateurs et des contributions de certaines personnes de bonne volonté.
Eringeti est une localité située à 12Km du centre d’Oicha, en territoire de Beni. Ceci arrive au lendemain de la nouvelle attaque que les rebelles présumés ADF ont dirigé contre le village de Kokola. Au cours de cette incursion, trois personnes ont trouvé la mort parmi elles deux enseignants de l’institut Lughendo d’Eringeti ; ce qui a provoqué la colère des élèves et de leurs enseignants.
Les enseignants, les élèves et les taximan motos manifestaient contre la mort de deux enseignants de l’institut Lughenda tués dans l’attaque du village Kokola l’après-midi de lundi dernier par les présumés rebelles ougandais de l’ADF. Les manifestants portaient un calicot sur lequel on pouvait lire : «nous sommes fatigués avec la guerre, ainsi que des tueries ; nous demandons aux autorités militaires de muter dans un autre milieu l’unité ‘’Hindou’’ des FARDC basée à Kokola-Eringeti». L’armée régulière est intervenue pour disperser les manifestants. Une dizaine d’entre eux ont été arrêté puis conduit au camp militaire de Kasana-Eringeti avant d’être liberer quelques heures plus tard vers la soirée.
Le président de la société civile demande au commandant des opérations Sokola1 de renforcer les mecanismes pouvant endiguer l’activisme de rebelles dans la région de Beni.
Signalons que les corps des enseignants tués, Kakule Nzalamingi et Machozi ont été rapatriés respectivement à Mbau et Beni pour l’enterrement. Un autre enseignant qui était dans le convoi lors de l’attaque, le nommé Kambale Mwanawathuma, lui, s’en était sorti avec des blessures. Il est alité à l’hôpital général de référence d’Oicha.
Consécutivement à l’assassinat de ces enseignants de l’institut Lughendo d’Eringeti, certaines écoles de la sous-division d’Oicha ont cessé les activités ce mardi. Par ce geste, les professionnels de la craie blanche compatissaient avec leurs collègues d’Eringeti. En rappel, cette attaque de Kokola a fait 3 morts et un blessé.

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