Burundi : Le HCR craint, l'augmentation de réfugiés sur son térritoire et dans les pays voins, dans la région des grands lacs! Le HCR craint l'augmentation de réfugiés le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré qu'un an après le début de la crise au Burundi, près de 260.000 personnes ont fui vers les pays voisins et des milliers d'autres pourraient les rejoindre d'ici la fin de l'année si une solution politique n'est pas trouvée pour éviter une guerre civile. À ce jour, 259.132 personnes ont fui le pays. Le HCR estime qu'ils seront 330.000 réfugiés d'ici la fin de l'année ». Selon l'organisation onusienne, la poursuite du soutien international est nécessaire pour aider à réduire les tensions et encourager un dialogue inclusif.
Près de 10.000 réfugiés burundais sont attendus cette année 2016 en République Démocratique du Congo. Ce sont des estimations du HCR qui craint un regain de violences. Ces réfugiés s’ajouteraient aux 20.000 Burundais déjà réfugiés en RDC. Selon les prévisions de l’agence onusienne, les camps en Tanzanie seront les plus surpeuplés avec 170.000 réfugiés Burundais en 2016 si la situation ne s’améliore pas au Burundi.
Pour que les réfugiés Burundais en RDC puissent survivre, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés estime ses besoins et ceux des 34 associations partenaires qui viennent en aide aux réfugiés à 24 millions de dollars américains. Dans son rapport sorti en début de cette année 2016, le HCR trouve cependant si la situation sécuritaire redevient normale, 5.000 refugies Burundais pourraient regagner le pays au cours de cette année.
Selon ce même rapport, le Haut-Commissariat pour les réfugiés dit craindre pour la sécurité des réfugiés burundais dans les camps. Il cite ainsi la plaine de la Rusizi « où pullulent de nombreux mouvements rebelles dont les Forces Nationales pour la libération ‘’FNL’’ ». Aussi, ces réfugiés craignent que ceux qui sont à l’origine de leur exil qui sont en grande partie les jeunes du parti au pouvoir ‘’Imbonerakure’’ traversent à tout moment la frontière très poreuse entre le Burundi et la RDC pour les retrouver dans leurs lieux de refuge.
Parmi les mesures urgentes envisagées par le HCR pour protéger les réfugiés, il y a entre autre leur déplacement vers le camp de Rusenda situé à 61 km de la ville d’Uvira. Cela pourrait diminuer les cas de violences faites aux femmes mais aussi le recrutement des jeunes enfants par les mouvements rebelles. Une autre mesure qu’envisage prendre le HCR est de travailler en collaboration avec la force de maintien de la paix de l’ONU en RDC ‘’ Monusco ’’ dans l’unique objectif de protéger ces réfugiés Burundais.
Les réfugiés en Tanzanie estimés à 170.000 en 2016
En Tanzanie où se concentrent le plus gros des réfugiés Burundais depuis avril 2015, le HCR estime à 180 millions de dollars américains les fonds nécessaires pour subvenir aux besoins de ces réfugiés. Pour 2016, l’agence onusienne craint que le nombre de réfugiés en Tanzanie n’atteigne les 170.000.
Ce budget sera octroyé aux 24 associations qui collaborent avec le HCR dans l’aide aux réfugiés en Tanzanie dans différents domaines comme l’éducation, les soins de santé, la construction des maisons, etc. « Le nombre de réfugiés Burundais en Tanzanie s’accroit de jour en jour. Rien que pour le jour du réveillon du nouvel an ainsi que le premier jour de l’an 2016, 276 personnes se sont déclarées réfugiés à leur entrée en Tanzanie » n’indique toujours le rapport du HCR.
Le HCR et le gouvernement Tanzanien compte ouvrir un autre camp pour accueillir le surplus de réfugiés. Jusque-là, 4 camps de réfugiés sont fonctionnels : celui de Nyarugusu qui compte 20.000 réfugiés, celui de Nduta qui dénombre 35.000 réfugiés, Mutenderi qui compte 25.000 réfugiés et le camp de Karago compte 55.000 réfugiés Burundais. Les 35.000 nouveaux réfugiés seront ainsi acheminés dans un nouveau camp promis par les autorités tanzaniennes.
Les camps de transit pour les réfugiés Burundais qui fuient la crise et l’insécurité sont Manyovu qui se trouve dans la province de Kigoma, une province frontalière avec celle du sud de Makamba et Ngara situé dans la province de Kagera qui n’est pas très loin du Nord-Est du Burundi. Dans ses perspectives, le HCR ouvrira d’autres camps de transit qui pourront accueillir d’autres burundais qui seront réfugiés.
Le HCR demande au gouvernement Tanzanien de réviser la loi régissant les réfugiés adoptée en 1998 qui interdit au réfugié de sortir des camps afin de permettre des échanges commerciaux entre les Tanzaniens et les réfugiés et d’ouvrir de nouvelles horizons aux jeunes Burundais en exil. Alors que des retours en masse dans le pays ne sont pas prévus dans un proche avenir, le HCR prévoit au cours de l'année à venir de mettre davantage l'accent sur l'éducation pour les enfants et les jeunes, et d'encourager les réfugiés à devenir autonomes.
Le HCR a besoin de 175,1 millions de dollars pour ses opérations concernant la crise au Burundi cette année mais n'a reçu que 47,8 millions de dollars à ce jour.
Actuellement 135.941 réfugiés burundais se trouvent en Tanzanie, au 76.404 Rwanda, 22.204 en République démocratique du Congo et 24.583 en Ouganda.
Pour que les réfugiés Burundais en RDC puissent survivre, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés estime ses besoins et ceux des 34 associations partenaires qui viennent en aide aux réfugiés à 24 millions de dollars américains. Dans son rapport sorti en début de cette année 2016, le HCR trouve cependant si la situation sécuritaire redevient normale, 5.000 refugies Burundais pourraient regagner le pays au cours de cette année.
Selon ce même rapport, le Haut-Commissariat pour les réfugiés dit craindre pour la sécurité des réfugiés burundais dans les camps. Il cite ainsi la plaine de la Rusizi « où pullulent de nombreux mouvements rebelles dont les Forces Nationales pour la libération ‘’FNL’’ ». Aussi, ces réfugiés craignent que ceux qui sont à l’origine de leur exil qui sont en grande partie les jeunes du parti au pouvoir ‘’Imbonerakure’’ traversent à tout moment la frontière très poreuse entre le Burundi et la RDC pour les retrouver dans leurs lieux de refuge.
Parmi les mesures urgentes envisagées par le HCR pour protéger les réfugiés, il y a entre autre leur déplacement vers le camp de Rusenda situé à 61 km de la ville d’Uvira. Cela pourrait diminuer les cas de violences faites aux femmes mais aussi le recrutement des jeunes enfants par les mouvements rebelles. Une autre mesure qu’envisage prendre le HCR est de travailler en collaboration avec la force de maintien de la paix de l’ONU en RDC ‘’ Monusco ’’ dans l’unique objectif de protéger ces réfugiés Burundais.
Les réfugiés en Tanzanie estimés à 170.000 en 2016
En Tanzanie où se concentrent le plus gros des réfugiés Burundais depuis avril 2015, le HCR estime à 180 millions de dollars américains les fonds nécessaires pour subvenir aux besoins de ces réfugiés. Pour 2016, l’agence onusienne craint que le nombre de réfugiés en Tanzanie n’atteigne les 170.000.
Ce budget sera octroyé aux 24 associations qui collaborent avec le HCR dans l’aide aux réfugiés en Tanzanie dans différents domaines comme l’éducation, les soins de santé, la construction des maisons, etc. « Le nombre de réfugiés Burundais en Tanzanie s’accroit de jour en jour. Rien que pour le jour du réveillon du nouvel an ainsi que le premier jour de l’an 2016, 276 personnes se sont déclarées réfugiés à leur entrée en Tanzanie » n’indique toujours le rapport du HCR.
Le HCR et le gouvernement Tanzanien compte ouvrir un autre camp pour accueillir le surplus de réfugiés. Jusque-là, 4 camps de réfugiés sont fonctionnels : celui de Nyarugusu qui compte 20.000 réfugiés, celui de Nduta qui dénombre 35.000 réfugiés, Mutenderi qui compte 25.000 réfugiés et le camp de Karago compte 55.000 réfugiés Burundais. Les 35.000 nouveaux réfugiés seront ainsi acheminés dans un nouveau camp promis par les autorités tanzaniennes.
Les camps de transit pour les réfugiés Burundais qui fuient la crise et l’insécurité sont Manyovu qui se trouve dans la province de Kigoma, une province frontalière avec celle du sud de Makamba et Ngara situé dans la province de Kagera qui n’est pas très loin du Nord-Est du Burundi. Dans ses perspectives, le HCR ouvrira d’autres camps de transit qui pourront accueillir d’autres burundais qui seront réfugiés.
Le HCR demande au gouvernement Tanzanien de réviser la loi régissant les réfugiés adoptée en 1998 qui interdit au réfugié de sortir des camps afin de permettre des échanges commerciaux entre les Tanzaniens et les réfugiés et d’ouvrir de nouvelles horizons aux jeunes Burundais en exil. Alors que des retours en masse dans le pays ne sont pas prévus dans un proche avenir, le HCR prévoit au cours de l'année à venir de mettre davantage l'accent sur l'éducation pour les enfants et les jeunes, et d'encourager les réfugiés à devenir autonomes.
Le HCR a besoin de 175,1 millions de dollars pour ses opérations concernant la crise au Burundi cette année mais n'a reçu que 47,8 millions de dollars à ce jour.
Actuellement 135.941 réfugiés burundais se trouvent en Tanzanie, au 76.404 Rwanda, 22.204 en République démocratique du Congo et 24.583 en Ouganda.
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