COMMÉMORATION DELA JOURNÉE DES ENFANTS AFRICAINS A l'occasion de cette grande journée des enfants africains, célébrée le 16 Juin de chaque année, ma pensée s'oriente tout droit aux âmes des enfants victimes des massacres de Beni-Lubero.

Le 16 juin, les coalitions africaines de l'action mondiale contre la pauvreté organisent des actions simultanées pour laJournée de l’Enfant Africain.
Cette Journée de l’Enfant Africain est un événement annuel qui commémore le massacre des enfants de Soweto de 1976 par le régime de l’apartheid. Les coalitions de l’action mondiale contre la pauvreté ont choisi cette occasion pour en faire la Journée Africaine du Bandeau Blanc et pour faire une demande régionale auprès des dirigeants des pays concernés afin qu'ils agissent immédiatement pour éradiquer la pauvreté extrême qui cause la mort d'un enfant toutes les 3 secondes en moyenne.
De l'afrique du Sud au continent africain...
EnAfrique du Sud, des enfants et des adultes viendront à Soweto pour exiger des dirigeants africains qu’ils aident les orphelins et les enfants vulnérables. Loise Bwambale, membre du parlement pan-africain, dirigera les opérations. AuKenya, une mobilisation immense, avec près de 5000 enfants, se rassemblera à Thika. L’événement aura lieu au Kiandutu Slum, dont le pourcentage d’enfants orphelins est le plus élevé. Le vice président sera présent, mais l’invité d’honneur sera un enfant.
AuSénégal, une manifestation énorme impliquant 500 enfants est prévue. Une réunion géante de lobbying avec le président du Sénégal et des enfants est prévue pendant l’événement. Des célébrités telles que Youssou NDour, Baaba Maal, Coumba Gawlo, Viviane Ndour, Mada Ba, Oumar Pene, Coumba Gawlo, Abdou Djite ont aussi été invitées. EnTanzanie, des mobilisations et une conférence de presse marqueront la Journée de l’Enfant Africain. Depuis lors, la célébration de la mémoire des jeunes victimes permet aux organisations agissant pour l’enfance, comme celles regroupées au sein du RAEE (Réseau Afrique Enfance Epanouie) – branche africaine du Réseau Partage Lamako-, d’organiser un plaidoyer auprès des institutions et des politiques. C’est l’occasion de rappeler aux gouvernants les responsabilités dans la protection des enfants, de prendre de nouveaux engagements pour leur épanouissement et aussi de sensibiliser le public. Les événements doivent être festifs et ludiques, car il est l’essentiel d’associer les plus jeunes à la défense de leurs droits.
Les partenaires du RAEE sont nombreux à s’être impliqués. Ainsi en Côte d’Ivoire, l’ONG MESAD : «Nous espérons faire vivre un merveilleux moment aux enfants lors de cette énième journée de l’enfant africain, mais surtout nous espérons que cette activité sera l’occasion de faire un plaidoyer concernant la situation des enfants et de leur éducation», explique Meria Nadje, directrice des relations publiques.
En Afrique de l’Ouest également, au Burkina Faso, l’ASECD a voulu célébrer la journée du 16 juin pour : «Contribuer à améliorer les connaissances des enfants en matière des droits et devoirs des enfants » et «offrir un cadre de divertissement et d’émergence des talents artistiques et littéraire des enfants». L’association propose un exposé sur le contexte historique de la journée du 16 juin, une conférence sur les droits et devoirs des enfants, un jeu de questions-réponses sur le thème de la journée, un concours de poésie et un concours de danse en musique moderne africaine et traditionnelle. L’autre structure burkinabè membre du RAEE, le Dispensaire Trottoir, reste sur le principe d’un événement ludique. Djénéba Konaté, responsable éducation, annonce : «une kermesse au profit des enfants».
Au Bénin, l’ONG Racines a de son côté prévu un concours littéraire, un concours de danse, des jeux et compétitions sportives itinérants dans 3 écoles de la région des Collines où son équipe opère, avec de petits prix à gagner par les enfants. La fête a été différée à fin juin à cause de grèves dans le secteur de l’éducation…
Dans l’Océan Indien, aux Comores, Maeecha a lancé dès le mois dernier des tournois inter-écoles de football, handball et un concours d’écriture sur le thème des droits de l’enfant. Une cérémonie festive de remise des prix et de plaidoyer s’en est suivi co-organisée par les enfants, en présence des autorités du pays à Adda Anjouan. Au total ces événements ont touché « les quelques 13 000 enfants des écoles primaires publiques du Nyumakele», précise Nasser Youssouf, chargé de communication. Au nom de mon Organisation CRDH , je condamne avec derière énérgie les auteurs de ce crime contre l'humanité y compris l'Etat Congolais qui n'a pas pris des mesures appropriées pour proteger les enfants de Beni-Lubero contre les massacreurs. Je rappel que la vie humaine est sacrée et que l'Etat a l'obligation de la proteger.
La CRDH promet poursuivre sa lutte pourqu'il y ait justice contre les massacreurs des enfants de Beni-Lubero. Elle demande au gouvernement Congolais et les nations Unies à mettre fin sans delai aux tueries des enfats de Beni-Lubero et d'ouvrir le plus vite possible les enquêtes contre ces actes des victimes criminels dans le térritoire de Beni.
De Jean Paul Paluku Ngahangondi, Président national de la CRDH.

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