JULIEN PALUKU le gouverneur du Nord-Kivu était en discussion le matin du mercredi 08 juin 2016, avec Ambassadeurs des pays permanents au conseil de sécurité, des Nations-Unies, sur le terrorisme de Beni peut être on est dans la sortie de crise qui est caractérisé, par une serie des massacres contre les civils victimes des plusieurs éxactions et crime, contre l'humanité

Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil ont également condamné les attaques ayant visé des Casques bleus de la Mission des Nations Unies en RDC ) MONUSCO( et ils ont souligné qu'ils ne tolèreront aucune action visant à porter atteinte à la capacité de la MONUSCO de mettre en œuvre son mandat et que les responsables de ces attaques doivent être appréhendés et traduits en justice.
Les membres du Conseil de sécurité ont appelé le gouvernement de la République démocratique du Congo à travailler avec la MONUSCO pour combattre ceux qui menacent la paix et la sécurité des civils.
Dans la déclaration, le Conseil de sécurité réitère la nécessité de neutraliser le groupe armé des Forces démocratiques de libération du Rwanda )FDLR(, et il a renouvelé son soutien à la mission onusienne.
Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes.
De son côté, l'Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, Said Djinnit, qui a effectué une visite en République du Congo du 24 au 26 novembre 2015 a rencontré le Président de ce pays, Denis Sassou Nguesso, à Brazzaville pour discuter de la situation politique et sécuritaire dans la région des Grands Lacs.
Le Président et l'Envoyé spécial ont souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour promouvoir la confiance, la sécurité et la coopération entre les Etats de la région. Ils ont également souligné la nécessité de neutraliser tous les groupes armés présents dans la région.
» La neutralisation de tous les groupes armés y compris les FDLR ainsi que la restauration d'un climat de confiance entre les pays de la région exigeront des efforts soutenus par toutes les parties concernées «, a déclaré M. Djinnit dans un communiqué de presse.
Mr Djinnit a par ailleurs rendu hommage au Président Sassou Nguesso en sa qualité de Médiateur pour la République centrafricaine pour ses efforts et ceux de ses pairs de la région visant à promouvoir une solution durable à la crise dans ce pays.
À Beni ville et térritoire, on compte plus de 24 mois de massacres, vols embuscades!
Depuis octobre 2014, la région de Beni, au Nord-Kivu, est victime de massacres à répétition. Selon les sources, dela société civile dela place, plus 1.000 civils ont été tués, le plus souvent à l’arme blanche. Une série de massacres sans fin que les autorités congolaises attribuent régulièrement aux Allied Democratic Forces (ADF), une rébellion ougandaise installée dépuis plus de 20 ans dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), précisement dans le térritoire de Beni, et Lubero, province du Nord-Kivu.
Mais ce qui révolte le plus la population, c’est l’impuissance de l’armée congolaise et des casques bleus des Nations unies qui sont présent dans cette partie du Nord-Kivu.
Armée et casques bleus impuissants
Pourtant en mars, 2016, un rapport du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) apportait un nouvel éclairage sur les tueries de Beni, espérant pouvoir faire évoluer la situation sur le terrain. Selon l’enquête, les responsabilités des massacres ne s’arrêteraient au cercle des simples rébélles érangers du groupe des ADF-Nalu présent dans la région de Beni. Des officiers FARDC l’armée régulière, et des anciens rebelles du RCD-KML seraient également impliqués… ce qui expliquerait «l’impuissance» des autorités congolaises – voir notre article. On pouvait espérer que les responsables politiques prendraient alors la mesure des ambiguïtés de l’armée congolaise et réagiraient rapidement. Hélas, rien n’a été fait. Idem pour la Monusco. La mission de l’ONU au Congo est bien présente sur la zone, mais elle ne se limite le plus souvent que par une protection «statique», depuis des bases dont les troupes ne sortent que pour des patrouilles «limitées». Les pays contributeurs à la mission des casques donnent des consignes pour que ses troupes ne s’engagent pas dans «des opérations risquées.»
Le président et la Monusco y jouent leur crédibilité
Quand les massacres de Beni s’arrêteront-ils ? Ce dimanche 8 mai, le gouverneur du Nord-Kivu a entamé une énième visite aux victimes à Eringeti. Le président Joseph Kabila a même fait le déplacement deux fois dans la région de Beni, promettant une «réorganisation» de l’armée congolaise pour être plus efficace. Peine perdue. La complexité de la structure des groupes armés, leurs accointances avec certains officiers de l’armée régulière et leurs ralliements avec d’autres groupes en fonction des circonstances, feront de cette région une poudrière inextricable tant que l’autorité de l’Etat ne sera pas rétablie. La Monusco, qui va fêter ses 17 ans de présence au Congo et le président congolais, qui tente de s’accrocher à la son fauteuil alors que son mandat touche à sa fin en décembre 2016, auraient pourtant tout intérêt à régler une bonne fois pour toute l’insécurité qui règne au Nord-Kivu. Pour leur crédibilité… mais surtout pour les populations locales qui vivent sous l’emprise des groupes armés.

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