Katumbi-Tshisekedi de nouveau à l’ordre du jour ?

Concernant le dossier principal, des avocats affirment toutefois continuer à travailler pour que l’inculpation de Moïse Katumbi soit retirée. « Contrairement à ce que le porte-parole du gouvernement a indiqué, l’affaire n’est pas passée en phase juridictionnelle, nous continuons à discuter avec le parquet parce que ce dernier n’a pas entendu notre client comme il était prévu », explique Me George Kapimba.
En attendant, Moïse Katumbi est « annoncé dans le courant de la semaine à Bruxelles », selon certaines indiscrétions au sein de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Une « rencontre autour d’ Étienne Tshisekedi[leader historique de l’UDPS] » est en effet en gestation dans la capitale belge. Elle connaîtrait la participation de Katumbi, ou du moins du G7, regroupement politique qui soutient la candidature de Katumbi à la présidentielle. « Les lignes bougent… », souffle un membre de la coalition.
Moïse Katumbi veut toujours rassembler l’opposition
Dans l’entourage de Katumbi, l’on ne confirme pas un imminent tête-à-tête entre ce dernier et Tshisekedi. Ses proches se contentent d’affirmer que des « négociations » sont en cours avec l’UDPS et le G7 pour « harmoniser les vues ». « Mais Moïse Katumbi demeure dans sa droite ligne, celle de rassembler toute l’opposition. Il avait déjà rencontré Étienne Tshisekedi et d’autres opposants dans cette optique. Naturellement, le G7, allié de Katumbi, s’inscrit aujourd’hui sur la même ligne », explique l’un d’eux.
Pourrait-on envisager de voir Katumbi sur la liste des opposants participant au dialogue politique, convoqué par le président Kabila, que Tshisekedi s’apprête à envoyer au facilitateur Edem Kodjo? « Ce serait réducteur de résumer les tractations entre l’UDPS et G7 à une histoire de liste alors que les deux parties, malgré leurs différences d’approche, travaillent sur le respect de la Constitution et celui des délais qu’elle impose pour l’organisation des élections, l’alternance démocratique et la nécessité d’avoir une candidature commune de l’opposition », avance-t-on dans l’entourage de Katumbi.

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