Le camp d' entrenement des rebelles étrangers, qui sont àla hauteur des plusieurs éxactions, et crimes contre l'umanité, troublant encore, la quiétude de la population de Beni-Ville et Territoire, serait localisé à Mwalika- Isale en Territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, àl' Est dela RDC. Selon les sources credibles d' ONG CRDH présent, à Oicha chef lieu du térritoire de Beni, ces rebelles sont là très nombreux composés des Rwandais, burundais, Tanzaniens, Somaliens , Ougandais et Congolais. Pour rappel, le Père Vincent Machozi avait aussi denoncé la presence des ces hommes suspects dans ce coin et il a été abattu le lendemain de sa denociation.

La présence des rébellions et groupes armés étrangers, dans la province du Nord-Kivu dépuis des années, devront désormais servir de couverture à une réelle « entreprise » devant réduire à l’esclavage (pour ceux qui accepteront de s’humilier) ou à la mort (pour ceux qui se feront têtus au nom du patriotisme) les autochtones de ces entités au profit de l’impérialisme rwandais génocideurs del' année 1994 au Rwanda. Selon le resultat de monitoring fait par la CRDH, cette rebellion a pour mission de balcaniser la République démocratique du Congo et bénéficierait de l'appui financier et materiel du Rwanda, l'Ouganda et le Burundi. Plusieurs Officiers, RWANDAIS et OUGANDAIS seraient derière ce mouvement criminel qui a plongé notre entité dans le bain de sang. Ainsi donc, la CRDH attire l'attention de la population de Beni-Lubero et celle, del'Ituri, sur ce grand complôt qui est en plein exécution et demande la communauté internationale à se pencher personnelement sur cette question pour sauver les vies humaines. Elle appelle aussi l'Etat Congolais à mener les enquêtes credibles pour denicher les complices qui son derière ce plan que nous qualifions de diabolique contre les pays de nos ancêtres. « La petite poche » d’insécurité
En fait, la « petite poche du pays » comprend plusieurs territoires du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Nord-Katanga et de la province Orientale où sont identifiés une trentaine de groupes armés qui exploitent impunément les ressources minières qu’ils exportent à l’étranger.
Comme on peut le constater sur la carte de l’Est de la RD Congo, le M23 est implanté dans le territoire de Rutshuru (5,289 km²), au Nord-Kivu (59.631 km²) où d’autres groupes armés congolais et étrangers sévissent dans les territoires de Beni, Lubero, Masisi, Nyiragongo et Walikale.
Outre sa vocation agro-pastorale, le Nord-Kivu regorge de nombreux gisements miniers : or (Beni, Lubero, Masisi et Walikale), argent (dans tous les Territoires sauf à Nyiragongo), monazite (Beni, Lubero et Walikale), pyrochlore (Beni et Rutshuru), cassitérite (Rutshuru et Masisi), columbo-tantalite (coltan) dans Lubero, Masisi et Walikale, wolframite (Lubero, Masisi et Walikale).
On y trouve également le zirconium (Rutshuru et Masisi) le phosphate (Rutshuru), le diamant (Lubero et Walikale) et la tourmaline (Walikale). Par ailleurs, nous continuons à dénoncer :
1. Des multiples cas d’incursions des groupes armés étrangers sur le sol congolais :
– A Kinyondo, Localité Bunyangingi, Groupement Itala, Chefferie des Batangi en Territoire de Lubero où des éléments FDLR ont traversé avec des armes sans être inquiétés par les services de sécurité dans la nuit du 20 au 21 mai 2016 ;
– Près du confluent des rivières Semuliki et Lamia, en Groupement Banande-Kainama, Chefferie des Watalinga, Territoire de Beni où plus de 400 hommes en armes ont été appréhendés en date du mardi 15 mai 2016.
– A Kididiwe, extrême-Est de la Commune de Ruwenzori, en Ville de Beni, des militaires FARDC ont été alertés en date du 19 mai 2016 mais sont arrivés en retard lorsque les assaillants s’étaient déjà repliés à Vemba situé à environ 12 km, dans le Groupement Batangi-Mbau, Secteur de Beni-Mbau en Territoire de Beni.
2. Des massacres des civils dont :
– Le cas d’une personne tuée et 10 autres grièvement blessés par des FDLR à Kamandi, Localité Musuti, Groupement Musindi, Chefferie des Batangi en Territoire de Lubero ;
– Six cas des corps en état de décomposition qui ont été ramassés à Kanana, Localité Bangatu-Luna, Groupement Bambuba-Kisiki, Secteur de Beni-Mbau en Territoire de Beni ;
– Cette situation a des ramifications dans certains villages de la Province voisine de l’Ituri, notamment à Katabeyi où 5 personnes ont été massacrées à la machette en date du Samedi 14 mai 2016.
3. Des mouvements suspects des personnes d’origine indéterminée à direction des zones de massacres. C’est le cas de 9 personnes, conduites par un certain HARERI MATERERUZAZA, arrêtées à Butembo en date du Jeudi 19 mai 2016.
Tout en encourageant les actions menées actuellement par les FARDC sur la ligne de front dans le triangle dit « de la mort », nous appelons la population à l’unité et à la solidarité parfaites. Pour ce faire, nous réitérons les recommandations formulées dans la lettre ouverte précitée, et, en attendant les réponses à cette dernière, nous annonçons la poursuite des actions à mener, à savoir :
1° La suspension de payement des taxes et impôts jusqu’à ce que la paix et la sécurité soient rétablies dans la zone ;
2° L’interdiction formelle à toute circulation des véhicules et aéronefs de la MONUSCO, sauf pour besoin des opérations militaires. Quant aux ONG Internationales actives dans la région, recourir aux partenaires locaux dans la réalisation de leurs activités en cours ;
3° L’apprêtage par la population des outils et machines qui pourront aider à déboiser tout ce qui sert de cachette aux tueurs (parc, réserves ou autres forêts) et qui rend opaque les zones des opérations des FARDC.

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