Les combats farouche aux armes lourde et légère contre les groupes armées se poursuit dans quelques partie du Nord-Kivu àl' Est dela République Démocratique du Congo: Le 3401 Regt des millitaires Fardc, ont lancé mercredi 8 juin 2016, une opération de nettoyage des localités mitoyennes tout près du Lac Édouard et du Parc de Virunga au Sud Est de Lubero dans la province du Nord-Kivu. Cette information est livré par, Mak Hazukay sur son compte Facebook le porte parole d' opération Sukula1 présent, dans le térritoire de Beni. Selon la même source, le bilan provisoire de cette nouvel traque sera, communiqué dans les heures qui suivent.
Nord-Kivu il est peu probable que la fin, vraisemblablement imminente, de la rébellion M23 qui sévissait depuis 18 mois suffise à elle seule au rétablissement de la paix dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). En l’absence d’une présence significative de l’État, pas moins de 40 groupes armés opèrent dans la région, où persiste une crise humanitaire chronique.
L’est de la RDC compte 2,6 millions de personnes déplacées et 6,4 millions de personnes en besoin d’aide alimentaire d’urgence.« L’un des moyens de prévoir à quel endroit émergera une nouvelle insurrection en RDC est d’observer les mouvements passés : les groupes armés engendrent des groupes armés, puisque les chefs militaires tirent avantage des réseaux existants d’anciens combattants et ravivent les liens avec les trafiquants, les marchands d’armes et les mineurs »
« La complexité de la guerre dans l’est du Congo, avec son réseau inextricable d’acteurs poursuivant un grand nombre d’intérêts, peut être accablante et déroutante. La région est propice à l’éclosion et au développement de groupes armés et de seigneurs de guerre », note le projet Enough.
« L’un des moyens de prévoir à quel endroit émergera une nouvelle insurrection en RDC est d’observer les mouvements passés : les groupes armés engendrent des groupes armés, puisque les chefs militaires tirent avantage des réseaux existants d’anciens combattants et ravivent les liens avec les trafiquants, les marchands d’armes et les mineurs », indique un rapportdu projet Usalama.
Voici un aperçu de quelques-uns des groupes armés présents dans l’est de la RDC :
M23
La rébellion M23a vu le jour en avril 2012, lorsque des centaines de soldats - des Tutsis pour l’essentiel - ont déserté des FARDC (l’armée congolaise) sous la direction de Gen Bosco Ntaganda en raison de mauvaises conditions de vie et de salaire. La plupart étaient d’anciens membres du Congrès national pour la défense du peuple(CNDP), une administration rebelle pro-Tutsis. En 2009, le CNDP a signé un accord avec le gouvernement, que les mutins reprochaient à Kinshasa de ne pas appliquer pleinement. Le M23 tient son nom du 23 mars 2009, date du traité de paixentre le CNDP et le gouvernement congolais.
Les affrontements entre le M23 et les FARDC ont provoqué le déplacement de plusieurs centaines de milliers de personnes au Nord-Kivu, et contraint plusieurs dizaines de milliers d’autres à fuir au Rwanda et en Ouganda. Les deux camps ont été accusés de graves violations des droits humains, aussi bien l’un envers l’autre qu’à l’encontre des civils, et les groupes de défense des droits parlent même de crimes de guerre. « Les opérations ne cesseront pas. Il y a trop de menaces dans notre pays. Nous venons tout juste de les contrer dans le Nord-Kivu. Nous renforcerons maintenant la capacité de notre armée dans la province Orientale afin d’éliminer ces bandits. Ce sont des bandits, des voleurs de grand chemin », a dit M. Kabila. L’éditorial de La Lettre de la Cade de novembre 2008 analyse la guerre du Kivu dans les termes suivants : « cette tragédie… n’est pas une guerre ethnique, même si l’on retrouve de part et d’autre des Hutus et des Tutsis, même si l’instrumentalisation de l’ethnisme reste une tentation pour les belligérants. Cette guerre …est à la fois la rébellion d’un jeune général ambitieux et une empoignade sordide pour le contrôle de ressources minières et de profits considérables totalement incontrôlés. Elle est aussi le troisième acte du génocide rwandais de 1994, le second s’étant déjà joué au Kivu. Elle est enfin le résultat des insuffisances politiques et militaires d’une ONU affaiblie par une politique. La guerre en RDC témoigne du réveil d’une guerre qui couvait depuis des années. Au-delà des réactions émotionnelles que suscitent les images, toujours recommencées, des victimes civiles fuyant les zones de combat, les pillages et les viols perpétrés par toutes les forces armées impliquées dans le conflit ou celles du recrutement forcé d’enfants soldats, se posent des questions de fond. Quels sont les acteurs d’un conflit dont la durée et les rebondissements après chaque phase d’accalmie signifient qu’il est l’expression de tensions structurelles ? Enchâssé dans l’entité géopolitique des Grands Lacs, le Kivu est partie prenante, d’un système régional de conflits. La guerre qui s’y déroule constitue une sérieuse entrave à la reconstruction de la RDC, et une menace pour la stabilité de toute la région : aujourd’hui plus que jamais le Kivu est la poudrière de l’Afrique Centrale. Cet article est un état des lieux et des enjeux d’un conflit ancien qui connaît depuis janvier 2009 une certaine accalmie, mais pour combien de temps ? Quels en sont les acteurs internes ? Quelles sont les forces externes qui interfèrent dans un conflit nourri de facteurs aggravants qui participent à la fois de la dialectique ethnique, des intérêts économiques contradictoires et d’une situation démographique caractérisée par des densités élevées.
L’est de la RDC compte 2,6 millions de personnes déplacées et 6,4 millions de personnes en besoin d’aide alimentaire d’urgence.« L’un des moyens de prévoir à quel endroit émergera une nouvelle insurrection en RDC est d’observer les mouvements passés : les groupes armés engendrent des groupes armés, puisque les chefs militaires tirent avantage des réseaux existants d’anciens combattants et ravivent les liens avec les trafiquants, les marchands d’armes et les mineurs »
« La complexité de la guerre dans l’est du Congo, avec son réseau inextricable d’acteurs poursuivant un grand nombre d’intérêts, peut être accablante et déroutante. La région est propice à l’éclosion et au développement de groupes armés et de seigneurs de guerre », note le projet Enough.
« L’un des moyens de prévoir à quel endroit émergera une nouvelle insurrection en RDC est d’observer les mouvements passés : les groupes armés engendrent des groupes armés, puisque les chefs militaires tirent avantage des réseaux existants d’anciens combattants et ravivent les liens avec les trafiquants, les marchands d’armes et les mineurs », indique un rapportdu projet Usalama.
Voici un aperçu de quelques-uns des groupes armés présents dans l’est de la RDC :
M23
La rébellion M23a vu le jour en avril 2012, lorsque des centaines de soldats - des Tutsis pour l’essentiel - ont déserté des FARDC (l’armée congolaise) sous la direction de Gen Bosco Ntaganda en raison de mauvaises conditions de vie et de salaire. La plupart étaient d’anciens membres du Congrès national pour la défense du peuple(CNDP), une administration rebelle pro-Tutsis. En 2009, le CNDP a signé un accord avec le gouvernement, que les mutins reprochaient à Kinshasa de ne pas appliquer pleinement. Le M23 tient son nom du 23 mars 2009, date du traité de paixentre le CNDP et le gouvernement congolais.
Les affrontements entre le M23 et les FARDC ont provoqué le déplacement de plusieurs centaines de milliers de personnes au Nord-Kivu, et contraint plusieurs dizaines de milliers d’autres à fuir au Rwanda et en Ouganda. Les deux camps ont été accusés de graves violations des droits humains, aussi bien l’un envers l’autre qu’à l’encontre des civils, et les groupes de défense des droits parlent même de crimes de guerre. « Les opérations ne cesseront pas. Il y a trop de menaces dans notre pays. Nous venons tout juste de les contrer dans le Nord-Kivu. Nous renforcerons maintenant la capacité de notre armée dans la province Orientale afin d’éliminer ces bandits. Ce sont des bandits, des voleurs de grand chemin », a dit M. Kabila. L’éditorial de La Lettre de la Cade de novembre 2008 analyse la guerre du Kivu dans les termes suivants : « cette tragédie… n’est pas une guerre ethnique, même si l’on retrouve de part et d’autre des Hutus et des Tutsis, même si l’instrumentalisation de l’ethnisme reste une tentation pour les belligérants. Cette guerre …est à la fois la rébellion d’un jeune général ambitieux et une empoignade sordide pour le contrôle de ressources minières et de profits considérables totalement incontrôlés. Elle est aussi le troisième acte du génocide rwandais de 1994, le second s’étant déjà joué au Kivu. Elle est enfin le résultat des insuffisances politiques et militaires d’une ONU affaiblie par une politique. La guerre en RDC témoigne du réveil d’une guerre qui couvait depuis des années. Au-delà des réactions émotionnelles que suscitent les images, toujours recommencées, des victimes civiles fuyant les zones de combat, les pillages et les viols perpétrés par toutes les forces armées impliquées dans le conflit ou celles du recrutement forcé d’enfants soldats, se posent des questions de fond. Quels sont les acteurs d’un conflit dont la durée et les rebondissements après chaque phase d’accalmie signifient qu’il est l’expression de tensions structurelles ? Enchâssé dans l’entité géopolitique des Grands Lacs, le Kivu est partie prenante, d’un système régional de conflits. La guerre qui s’y déroule constitue une sérieuse entrave à la reconstruction de la RDC, et une menace pour la stabilité de toute la région : aujourd’hui plus que jamais le Kivu est la poudrière de l’Afrique Centrale. Cet article est un état des lieux et des enjeux d’un conflit ancien qui connaît depuis janvier 2009 une certaine accalmie, mais pour combien de temps ? Quels en sont les acteurs internes ? Quelles sont les forces externes qui interfèrent dans un conflit nourri de facteurs aggravants qui participent à la fois de la dialectique ethnique, des intérêts économiques contradictoires et d’une situation démographique caractérisée par des densités élevées.
Commentaires