Une centaine de membres de l'opposition congolaise réunis près de Bruxelles tentaient jeudi de faire taire leurs désaccords sur la nature du dialogue à engager avec le pouvoir du président Joseph Kabila, afin d'ouvrir la voie à des élections en République démocratique du Congo d'ici la fin de l'année. Les délégués de différentes composantes de l'opposition ont repris leurs travaux en commission au lendemain de l'ouverture de ce "conclave" par l'opposant historique Etienne Tshisekedi, qui a pris l'initiative de tenir cette réunion se déroulant dans un hôtel de Genval, à une vingtaine de kilomètres de Bruxelles.

Conclave des acteurs politique del' opposition congolaise à bruxelles. cloture ce jeudi 9 juin 2016 du forum de l'opposition dans la capitale belge.sur l'invitation de l'opposant histoire et president de l'udps le leader maximal etienne tshisekedi et les personnalites politique de l'opposition au reflechit sur les voies et moyens de sortie de crise politique qui pointe à l'horizon. on n'a noté la presence de martin fayulu de l'ecide,delys sessanga de l'avol, les membre du G7, certains proche de l'opposant moise katumbi comme francis kallombn et les membre de forces vives de la rdc. tout à commencer ce mercredi par les travaux preparatoires et l 'ordre du jour. les ridon sont tombé sur une conclusion commune. de participer au dialogue convoqué par la communaute internationale. et s'il n'ya pas election 19 dec. 2016 le président Joséph. kabila doit partir.
1. Les préalables pour rencontrer le panel des modérateurs et edem kodjo pour un accord politique telque définie dans la résolution 2277. Les anti dialogues G7 et Dynamique essaient de convaincre l'Udps de rombre son mariage avec le pouvoir autour du dialogue kabila et de converger vers un accord politique qui fixe un calendrier congrès pour les élections dans le délai constitutionnel.
2. La fixation d'une date butoire à la Ceni pour fixer le calendrier des élections. Un calendrier précis des actions de rues sera fixé pour réclamer l'organisation des élections dans les délais constitutionnel. Toutes les forces politiques vont s'engager à faire une large mobilisation de la population pour régler la question une fois pour toute.
3. La mise en place d'une structure commune de l'opposition qui sera chargé de coordonner les actions de terrain pour obtenir le deblocage de la situation.
4. Les points liés à une éventuelle transition et autres ont été carrément élaguer des discussions. M. Tshisekedi, président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), 83 ans, a lancé mercredi un appel à l'unité pour "renvoyer" le président Kabila du pouvoir, se disant à nouveau favorable à un "dialogue" sous l'égide de la communauté internationale.
"C'est un discours en demi-teinte", a déclaré jeudi à l'AFP le député Martin Fayulu, membre de la Dynamique de l'opposition, l'une des forces ayant répondu à l'invitation de l'UDPS.
"Le président Tshisekedi a dit que, le 19 décembre 2016 (au terme de son mandat), Kabila doit partir, ce qui est positif puisqu'il reste dans le cadre de la Constitution", a estimé M. Fayulu.
"En revanche, il ne définit pas le cadre du dialogue", a-t-il regretté.
Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et qui selon la Constitution n'a pas le droit de se représenter, a convoqué un "dialogue national", officiellement pour préparer les élections qui doivent en principe se tenir avant la fin de l'année.
Des composantes de l'opposition soupçonnent l'UDPS de vouloir obtenir une transition après le dialogue, avec un partage du pouvoir à la clé, ce qui selon eux violerait la Constitution.
"Il n'est nullement question de participer au dialogue de M. Kabila", a expliqué Martin Fayulu en marge des discussions.
Il a préconisé de "trouver des mécanismes appropriés pour que la communauté internationale, par un panel composé de membres des Nations unies, de l'Union européenne, de l'Union africaine, de l'OIF (la Francophonie) et de tous les envoyés spéciaux des Grands lacs" puisse "aller voir les gens de M. Kabila" et ensuite "les groupes de cette conférence".
Les travaux du "conclave", dont les conclusions devraient en principe insister sur la tenue de la présidentielle dans le délai constitutionnel, doivent s'achever jeudi en fin de journée. La venue de l'ancien gouverneur de l'ex-Katanga Moïse Katumbi, ancien allié de Joseph Kabila passé à l'opposition, n'était toujours pas confirmée à la mi-journée.
Candidat à la présidentielle, M. Katumbi est inculpé d'atteinte à la sécurité de l'Etat. Fin mai, 2016 a quitté la RDC pour l'Afrique du Sud, officiellement pour s'y faire soigner. Il a ensuite rejoint Londres.

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