En République Démocratique du Congo, l' offensive politique des autorités de Kinshasa contre Moïse Katumbi se poursuit aux États-Unis d' Amérique, selon une source du journale Jeuneafrique daté, du 21 juillet 2016.
C’est sur Twitter que Moïse Katumbi a choisi, le 30 juin, dernier, de s’exprimer, pour la première fois depuis son inculpation dans une affaire de recrutement de présumés mercenaireset sa condamnation à trois ans de prison ferme dans un litige immobilier.
Vers 19h, le dernier gouverneur de l’ex-Katanga a partagé avec ses quelque 109 498 followers un message adressé à ses compatriotes dans le cadre du 56e anniversaire de l’indépendance de la RD Congo. L’occasion pour le candidat déclaré à la présidentielle d’interpeller, le chef de l’État Joseph Kabila. Celui ci a fait savoir que, Kabila risque d’enfoncer notre pays, dans une crise plus grave.
« Lors de son discours à la nation du 29 juin 2016, le président Joseph Kabila (…) avait l’opportunité d’ouvrir une nouvelle ère de notre pays en apportant notamment des garanties concrètes à l’organisation de l’élection présidentielle en 2016, conformément à notre Constitution », estime Katumbi, prévenant que « cette opportunité ratée et le flou entretenu par ce discours risquent au contraire d’enfoncer notre pays dans une crise plus grave ».
Chers amis, voici ma déclaration en ce jour de l'indépendance en #RDC. Très bonne fête à tous mes compatriotes! pic.twitter.com/5C2MP kNDNg
— Moise Katumbi (@moise_katumbi) June 30, 2016
Saluant le « Rassemblement » de l’opposition autour de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, Moïse Katumbi soutient que « le 20 décembre 2016 [au lendemain de la fin du second mandat constitutionnel du président sortant, ndrl], Joseph Kabila ne dirigera plus la RD Congo ». « Il lui revient d’assurer une alternance démocratique, pacifique et transparente dans le strict respect des délais constitutionnels », ajoute-il.
Katumbi dénonce un « grossier montage »
Moïse Katumbi est également revenu sur ses derniers ennuis judiciaires. « Déjà mis en cause dans une affaire de mercenaires imaginaires, j’ai été condamné dans une affaire immobilière inventée de toutes pièces », écrit-il, dénonçant un « procès [qui] repose sur un grossier montage dont l’objectif est de tenter d’empêcher ma candidature à la présidentielle et nuire à ma réputation ». Moïse Katumbi a appelé jeudi le président de la RD Congo à "assurer une alternance démocratique, pacifique et transparente dans le strict respect des délais constitutionnels." L'opposant est également revenu sur ses récents ennuis judiciaires. Le 13, juillet 2016 lors d’une table ronde au siège du think tank Atlantic Council, aux États-Unies, l’ex-gouverneur du Katanga (aujourd’hui démembré) a plaidé en faveur de sanctions américaines ciblées contre des membres du régime de Kinshasa qui bloquent l’alternance. Un plaidoyer qui a convaincu le sénateur démocrateEdward J. Markey, auteur, en mai, d’un projet de résolution abondant en ce sens et qui compte déposer un nouveau texte destiné à soutenir le processus démocratique en RD Congo.
Au même moment, le président Joseph Kabilaa de nouveau dépêché Bernabé Kikaya Bin Karubi, son principal conseiller diplomatique, à Washington. Sa mission: suivre les discussions en cours au Congrès.
« Et nous avons été entendus dans notre message appelant les États-Unis à ne pas punir les uns et encenser les autres », se félicite le diplomate congolais, la résolution adoptée ayant recommandé des sanctions contre tout individu qui entraverait le processus démocratique en RD Congo. « Les opposants qui refusent de venir au dialogue sont désormais exposés aux sanctions américaines », estime-t-il. « Faux, rétorque Olivier Kamitatu, qui a accompagné Katumbi à Washington. Ce sont ceux qui ne veulent pas organiser les élections dans les délais constitutionnels qui sont visés par ce texte. »
pour sa part l' actuel président Joséph Kabila dans son message à la nation, à l'occasion du 56e anniversaire d'indépendance de la RD Congo, Joseph Kabila, le président congolais, a dénoncé "les ingérences étrangères intempestives et illicites" dans les affaires internes de son pays et a rappelé la nécessité pour les Congolais de se retrouver autour d'une table. « 30 juin 1960-30 juin 2016. Cela fait exactement 56 ans depuis que nos pères de l’indépendance nous ont légué un bel héritage, celui d’un Congo affranchi de toute servitude de domination étrangère (…) ». Dès les premières secondes de son message à la nation, diffusé le 29 juin au soir, à la veille des festivités commémoratives de l’accession de la RD Congo à la souveraineté nationale et internationale, Joseph Kabila a donné le ton.
Dans le viseur du chef de l’État congolais : les puissances occidentales, États-Unis en tête, qui multiplient les pressions pour lui demander de quitter le pouvoir d’ici la fin de l’année, au terme de son second mandat constitutionnel. « Nous soutenons le premier passage pacifique et démocratique imminent du pouvoir » en RD Congo, indiquait mardi Barack Obama, le président américain, dans un message de vœux adressé à Joseph Kabilaet dontJeune Afriqueavait pu consulter une copie.
Le Congo est un État souverain.
Vers 19h, le dernier gouverneur de l’ex-Katanga a partagé avec ses quelque 109 498 followers un message adressé à ses compatriotes dans le cadre du 56e anniversaire de l’indépendance de la RD Congo. L’occasion pour le candidat déclaré à la présidentielle d’interpeller, le chef de l’État Joseph Kabila. Celui ci a fait savoir que, Kabila risque d’enfoncer notre pays, dans une crise plus grave.
« Lors de son discours à la nation du 29 juin 2016, le président Joseph Kabila (…) avait l’opportunité d’ouvrir une nouvelle ère de notre pays en apportant notamment des garanties concrètes à l’organisation de l’élection présidentielle en 2016, conformément à notre Constitution », estime Katumbi, prévenant que « cette opportunité ratée et le flou entretenu par ce discours risquent au contraire d’enfoncer notre pays dans une crise plus grave ».
Chers amis, voici ma déclaration en ce jour de l'indépendance en #RDC. Très bonne fête à tous mes compatriotes! pic.twitter.com/5C2MP kNDNg
— Moise Katumbi (@moise_katumbi) June 30, 2016
Saluant le « Rassemblement » de l’opposition autour de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, Moïse Katumbi soutient que « le 20 décembre 2016 [au lendemain de la fin du second mandat constitutionnel du président sortant, ndrl], Joseph Kabila ne dirigera plus la RD Congo ». « Il lui revient d’assurer une alternance démocratique, pacifique et transparente dans le strict respect des délais constitutionnels », ajoute-il.
Katumbi dénonce un « grossier montage »
Moïse Katumbi est également revenu sur ses derniers ennuis judiciaires. « Déjà mis en cause dans une affaire de mercenaires imaginaires, j’ai été condamné dans une affaire immobilière inventée de toutes pièces », écrit-il, dénonçant un « procès [qui] repose sur un grossier montage dont l’objectif est de tenter d’empêcher ma candidature à la présidentielle et nuire à ma réputation ». Moïse Katumbi a appelé jeudi le président de la RD Congo à "assurer une alternance démocratique, pacifique et transparente dans le strict respect des délais constitutionnels." L'opposant est également revenu sur ses récents ennuis judiciaires. Le 13, juillet 2016 lors d’une table ronde au siège du think tank Atlantic Council, aux États-Unies, l’ex-gouverneur du Katanga (aujourd’hui démembré) a plaidé en faveur de sanctions américaines ciblées contre des membres du régime de Kinshasa qui bloquent l’alternance. Un plaidoyer qui a convaincu le sénateur démocrateEdward J. Markey, auteur, en mai, d’un projet de résolution abondant en ce sens et qui compte déposer un nouveau texte destiné à soutenir le processus démocratique en RD Congo.
Au même moment, le président Joseph Kabilaa de nouveau dépêché Bernabé Kikaya Bin Karubi, son principal conseiller diplomatique, à Washington. Sa mission: suivre les discussions en cours au Congrès.
« Et nous avons été entendus dans notre message appelant les États-Unis à ne pas punir les uns et encenser les autres », se félicite le diplomate congolais, la résolution adoptée ayant recommandé des sanctions contre tout individu qui entraverait le processus démocratique en RD Congo. « Les opposants qui refusent de venir au dialogue sont désormais exposés aux sanctions américaines », estime-t-il. « Faux, rétorque Olivier Kamitatu, qui a accompagné Katumbi à Washington. Ce sont ceux qui ne veulent pas organiser les élections dans les délais constitutionnels qui sont visés par ce texte. »
pour sa part l' actuel président Joséph Kabila dans son message à la nation, à l'occasion du 56e anniversaire d'indépendance de la RD Congo, Joseph Kabila, le président congolais, a dénoncé "les ingérences étrangères intempestives et illicites" dans les affaires internes de son pays et a rappelé la nécessité pour les Congolais de se retrouver autour d'une table. « 30 juin 1960-30 juin 2016. Cela fait exactement 56 ans depuis que nos pères de l’indépendance nous ont légué un bel héritage, celui d’un Congo affranchi de toute servitude de domination étrangère (…) ». Dès les premières secondes de son message à la nation, diffusé le 29 juin au soir, à la veille des festivités commémoratives de l’accession de la RD Congo à la souveraineté nationale et internationale, Joseph Kabila a donné le ton.
Dans le viseur du chef de l’État congolais : les puissances occidentales, États-Unis en tête, qui multiplient les pressions pour lui demander de quitter le pouvoir d’ici la fin de l’année, au terme de son second mandat constitutionnel. « Nous soutenons le premier passage pacifique et démocratique imminent du pouvoir » en RD Congo, indiquait mardi Barack Obama, le président américain, dans un message de vœux adressé à Joseph Kabilaet dontJeune Afriqueavait pu consulter une copie.
Le Congo est un État souverain.
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