Les nouveaux groupes des déplacés tous habitants del' axe routier, ERINGETI - KAINAMA sont, de rétour à partir du vendredi 29 juillet 2016, dans ces deux agglomérations situé, dans le Nord dela province du Nord-Kivu. Dépuis quelques jours des rumeurs circulent déja dans ces deux villages, faisant état d' une nouvel attaque meurtrière des rébélles identifié au groupe des Adf-Nalu, qui térrorisen la population de Beni ville et térritoire. La fois passé, une nouvel incursion, des rébélles Ougandais, du groupe Adf, a été signalé, au sud du térritoire d' Irumu, précisement, à Katabei non loin d' Eringeti, dans l' après midi du samedi 14 mai 2016. Bilan provisoire était de trois civiles tué, un Centre de Santé, et quelques maisons des habitants, incendiés, des biens dela population aussi emportés. Face à cette situation de térrorisme dans le térritoire de Beni, et Irumu, les combats contre les rébélles Ougandais des Adf-Nalu, va se poursuivre, au sud dela province del' Ituri, et dans le parti Nord du térritoire de Beni.

Des nouvelles vagues de déplacés composés des hommes, femmes, et des enfants sont signalées encore une fois de plus, à Eringeti et Kainama ce dernier temp, cause, les habitants de ce coin, ont peur d'être victimes des actes des massacres, vols, incendies, dela part des rébélles étrangers présent dépuis des années antérieur dans cette partie du Sécteur de Beni-Mbau ! Signalons ici bas que, ces deux agglomérations sont situées respectivement dans les groupements Bambuba-Kisiki et Banande-Kainama au nord du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, vers l' Est dela République Démocratique du Congo.
Il s’agit des familles qui fuient les récentes incursions des rebelles présumés de l’ADF dans les localités de KAMUNGU, KATABEI, NYAMULAGIRA en province voisine de l’Ituri. Elles sont accueillies dans des familles d’autres déplacés mais sans aucune assistance.
Selon Baraka Bin Mwaka président de la société civile du groupement Banande-Kainama, ils sont plus de 400 ménages ceux qui sont arrivés à Kainama depuis début juillet 2016.
Les mêmes vagues sont aussi arrivées au cours de cette même période à Eringeti en provenance de la province de l’Ituri frontalière à celle du Nord-Kivu, fait savoir de son coté Bravo Vukulu président dela société civile du groupement Bambumba-Kisiki. «Comme vous le savez, depuis les derrières atrocités que des rebelles ADF ont fait subir aux populations des localités de KAMUNGU, KATABEI, NYAMULAGIRA en province voisine de l’Ituri, tous les habitants ont quitté leurs villages ; maintenant pour les autres villages voisins tels que TUNGUDU, LINZO et OPIRA c’est devenu automatique», explique Bravo Vukulu.
Ces centaines des familles essentiellement composées des femmes et des enfants vivent dans les familles d’accueil sans aucune assistance, s’inquiète t-il tout en appelant à une assistance urgente du gouvernement et des ONG humanitaires.
Sachez que la situation humanitaire demeure préoccupante au nord du territoire de Beni et dans l’Ituri voisin. Plusieurs villages se sont vidés de leurs habitants en direction des centres urbains à l’instar de Komanda, Eringeti, Oicha, Beni et dans d’autres agglomérations où ils estiment être plus ou moins sécurisés. Les premières victimes sont des civils
Les premières victimes de la violence qui ronge la région sont des civils, hommes, femmes et enfants sans distinction. Depuis le mois d’octobre 2014, plus de 260 civils ont été massacrés à l’arme blanche. Des assassinats dont on ne connaît pas la raison mais qui sont attribués aux ADF. Des questions se posent cependant sur l’identité réelle des auteurs de cette série d’attaques meurtrières à Beni. "Sachant que les ADF ont été gravement affaiblis, la Monusco s’interroge sérieusement sur leur capacité aujourd’hui à mener ces massacres", confie un membre de la mission proche du dossier. Qui sont donc réellement les auteurs de ces tueries ? Personne ne peut aujourd’hui le dire avec certitude. "Des investigations sont en cours. Des suspects arrêtés continuent d’être interrogés", indique quant à lui un conseiller du ministère congolais de l’Intérieur. Mais "la piste d’une milice locale est aussi prise très au sérieux", ajoute-t-il. « Je suis Beni », une lettre ouverte pour stopper les massacres au Nord-Kivu
En un an et demi, plus de mille personnes ont été tuées et plus de 1400 enlevées dans la région de Béni, dans l’Est de la République démocratique du Congo. Le 14 mai, des groupements de la société civile ont adressé une lettre ouverte au président Kabila. La société civile réclame l’ouverture d’une enquête et dénonce l’inaction des forces armées. La Plate-forme Afrique centrale du CNCD-11.11.11 soutient les habitants du Nord-Kivu dans leurs revendications et demande aux autorités belges de s’impliquer davantage dans la résolution de la crise.
Mise en ligne le 25 mai 2016
Le 13 mai, 7 civils sont assassinés dans la province de l’Ituri. Le 3 mai, 17 personnes sont massacrées au Nord-Est de Béni. Depuis un an et demi, la région est touchée par une série de massacre de civils. Une violence en recrudescence dans l’Est du Congo mais qui s’exerce de façon continue depuis une vingtaine d’année. C’est la conséquence directe du génocide rwandais de 1994. A l’époque, les frontières du Zaïre ont été ouvertes afin d’accueillir les réfugiés auxquels se sont joints des génocidaires. Depuis un peu plus de vingt ans maintenant, le Kivu est une région délaissée et insérée dans un rapport de force entre différents groupes armés étrangers et milices locales.
La patience des habitants a ses limites. C’est la responsabilité de l’Etat d’agir pour stopper les massacres et de veiller au respect des droits de l’homme sur l’entièreté de son territoire. Une lettre ouverte a été rédigée le 14 mai dernier, par les habitants des communes de Beni, Butembo et Lubero, dans laquelle sont répertoriés les crimes commis par les criminels des Adf-Nalu dans cette partie du pays (assassinats, viols, enlèvements, occupation de villages).

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