Tensions d' un conflit inter-éthnique, est encore très tendu, ce dernier temp, entre les Nande, Hutu, et Hunde, dépuis samedi dernier 23 juillet 2016 à Kibirizi, un village situé à térritoire de Rutsuru, province du Nord-Kivu, vers partie Est dela République Démocratique du Congo : Ces actes des térroristes a été, dénoncé encore une fois de plus, par ONG la CEPADO, présent dans cette partie du pay, au dernière nouvel du samedi, del'année en cours dans ce village, en proie, d'insécurité meurtrière causé, par les groupes armés, présent, dans plusieurs endroits environnant, des villages situé, dans ce térritoire de Rutsuru : « Une main noire est derrière les groupes armés », dénonce le président de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu !

Le village de Kibirizi est le théâtre de vives tensions communautaires entre Hutus et Nande depuis ce week-end. Les affrontements, qui impliqueraient des éléments FDLR, ont fait 10 morts jusqu’à présent.
Suite au meurtre d’un membre de la communauté Hutu ce week-end, des hommes armés, que les témoins ont décrit comme des FDLR assistés d’autres groupes de combattants, ont fait une incursion la nuit dernière dans Kibirizi pour s’en prendre à plusieurs familles. Des députés provinciaux du Nord-Kivu et notables de Rutshuru invitent les communautés de Kibirizi à la paix et à l’unité pour mettre fin aux hostilités qui les opposent depuis plus de deux semaines. Ils ont lancé cet appel mercredi 20 juillet dans une déclaration à Radio Okapi.
Sept personnes ont été tuées et cinq autres blessées lors d’une incursion des hommes armés, dans la nuit du lundi 18 juillet dans cette localité de la chefferie de Bwito.
Le président de l’assemblée provinciale, Jules Hakizumwami, parle d’un «démon de haine» entretenue par une main noire, qui n’est pas encore identifiée:
«Il est déplorable que ces populations qui ont toujours partagé [une même localité], soient aujourd’hui la cible des groupes armés. Ces groupes armés n’agissent pas seuls. Tout le monde sait qui a appuyé le M23, ça serait la même main qui est en train d’appuyer ces groupes armés. Et il faut tout de suite qu’on la cherche, qu’on la coupe.»
De leur part, des notables de Rutshuru et membres du Baraza la Wazee, la structure qui regroupe toutes les communautés ethniques du Nord-Kivu, ces tensions entre les ethnies locales sont entretenues par quelques politiciens « en mal de positionnement», à l’approche des élections.
Déo Tusi Bikanaba, le vice-président du Baraza la Wazee, la structure qui regroupe toutes les communautés ethniques du Nord-Kivu, estime que les conflits générés dans cette province ont toujours été entretenus par certains politiciens véreux et assoiffés de pouvoir.
«A la population, nous leur demandons de ne pas prêter oreille à ces mauvais politiciens qui les sollicitent et nous leur demandons de se désolidariser de ces groupes armés qui ne font que tuer, qui commettent des dégâts et des meurtres condamnables», a-t-il plaidé.
D’après le même responsable, le Baraza la Wazee envisage avec son partenaire, la MONUSCO, une mission sur le terrain à Bwito, en vue d’évaluer la situation et tenter de concilier les communautés ethniques de Kibirizi qui se déchirent, depuis le début de cette semaine. Le président de l’assemblée provinciale du Nord Kivu, Jules HAKIZUMWAMI, l’a dit jeudi 21 Juillet 2016. Il pense que ceux qui ont appuyé la rébellion des rebelles du M23 seraient des tireurs de ficelles dans les massacres de KIBIRIZI.
Jules HAKIIZUMWAMI demande que cette main soit aussitôt découverte et coupée. Pour lui, il est déplorable que les populations qui ont longtemps partagé la même localité soient la cible des groupes armées. Pour leur part, les notables et les membres du BARAZA LA WAZEE du Nord Kivu accusent les politiciens d’être la source des mésententes. Deo TUSI BIKANABA, vice-président du BARAZA la WAZEE, pense que certains politiciens sont en mal de positionnement à l’approche des élections. Ainsi, ceux-ci attisent des conflits populaires pour tenter de se créer une popularité.
Il demande à la population de KIBIRIZI de ne pas céder à la manipulation de ces mauvais politiciens. Deo TUSI recommande à la MONUSCO d’évaluer la situation sur terrain et de tenter la réconciliation des communautés ethniques de KIBIRIZI. Rappelons qu’au moins sept civils ont été tués en début de cette semaine dans cette localité du territoire de Rutshuru. Recrudescence de tensions communautaires à Kibirizi, dans le territoire de Rutshuru, dans l'est de la République démocratique du Congo. Des affrontements ce lundi soir entre Hutus et Nandés dans ce village ont fait dix morts et au moins six blessés.
L'attaque a eu lieu lundi soir aux alentours de vingt heures, heure locale. Elle a duré environ une heure. Les forces armées congolaises sont intervenues, mais elles n’ont pas pu empêcher la mort de six Hutus en représailles, comme l’explique un habitant de Kibirizi : « La communauté hutu est venue attaquer la communauté nandé pour se venger d’une attaque qui a eu lieu avant-hier[dimanche].Ils ont tué six Nandés par balle et brûlé huit de leurs maisons. Les FARDC sont intervenues après que le forfait a été commis, mais ça n’a pas suffi à calmer les Nandés qui ont tué plusieurs Hutus en représailles. Le bilan est donc de dix morts : quatre Hutus et six Nandés ».
Et comme cet habitant en témoigne, les populations craignent désormais une nouvelle escalade de violence et cherchent à fuir : « Maintenant, la population veut quitter Kibirizi par crainte de nouvelles représailles, car les différentes communautés se surchauffent. Les habitants dela place cherchent un moyen de fuir mais, il n’y a pas des moyens de transport, après des affrontements intercommunautaires à Kibirizi.

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