Après son passage à Kasese vers l'Ouest del' Ouganda, Joséph Kabila et son homologue Paul Kagame se rencontre de nouveau tête-à-tête ce 12/8/16 à Gisenyi, 7ans après, celui du 6/8/2009 à Goma chef lieu dela province du Nord-Kivu, àl' Est dela République Démocratique du Congo, la RDC. !

Vers un nouveau chapitre dans, les relations entre le Rwanda et la RDC ? Dans le village de Kibumba, dans le Nord-Kivu, à proximité de la frontière entre RDC et Rwanda, le 23 avril 2012, pour la première fois, dépuis que, les tensions provoquées, entre la Rdc, et le Rwanda par la rébellion du M23 dans l’est de la RDC, il y a plus de quatres ans, les ministres de la Défense des deux pays se sont rencontrés, ce jeudi 24 septembre, à Kigali. Une entrevue qui veut marquer le début d’une nouvelle coopération entre les deux pays, notamment sur le dossier de « l’éradication » des rebelles rwandais du FDLR et le rapatriement des ex-combattants du M23 cantonnés au Rwanda.
Le président rwandais Paul Kagame est « un homme providentiel ». C’est par ces mots que, le ministre congolais de la Défense, Aimé Ngoi Mukena, a entamé, sa visite au Rwanda, le jeudi 24 septembre, lors de laquelle il a rencontré son homologue rwandais, James Kabarebe. C'était la première rencontre de ce type entre des ministres de la Défense de la RDC et du Rwanda depuis juin 2012, juste avant que, les relations entre les deux voisins ne se tendent en raison des troubles provoqués par la rébellion du M23. Kinshasa et les Nations unies accusaient alors Kigali de jouer un rôle déstabilisateur dans l’est de la RDC. Volonté affichée de tourner la page
Mais, à Kigali, le temps de la crise semblait bien loin. Désormais, les deux voisins disent vouloir avancer main dans la main. Pour Aimé Ngoi Mukena, «un nouveau chapitre s’ouvre ». Le ministre congolais de la Défense insiste également sur la capacité des deux gouvernements à mener ce rapprochement de leurs propre chef : « Nous ne refusons pas l’appui [de la communauté internationale, ndlr]. Mais nous voulons aussi, dire qu’en tant que, pays souverains, pays amis, pays frères, nous sommes capables de résoudre nos propres problèmes. »
Même avis du côté de son homologue rwandais, James Kabarebe, qui qualifié cette rencontre de « moment historique ». «Ce qui nous manquait était l'esprit nouveau, que nous avons désormais. Bien sûr, nous ferons face à des défis. Il y a tellement de perturbateurs et nous devons nous en protéger jalousement, car ce que nous faisons est essentiel pour la sécurité de nos peuples. »
Priorités différentes
L' «éradication» des rebelles FDLRest une priorité pour Kigali. Si, officiellement, la question des moyens qui pourraient être mis en oeuvre pour arriver à cette fin doit être abordée dans un second temps, du côté rwandais, on met en avant les réalisations de l'opération militaire conjointe menée en 2009 par les deux pays, sur laquelle l'ONU avait pour sa part émis des réserves. Du côté de Kinshasa, l'accent été plutôt, sur le rapatriement des éléments FDLR cantonnés en RDC, sans plus de détails sur les options pour les rebelles encore actifs. Pourquoi le Rwanda ne veut pas lâcher l'est de la RDC.
Les récentes révélations de l’appui matériel et militaire du Rwanda aux rebelles congolais du M23 ont jeté un froid dans les relations diplomatiques avec la RDC. Mais dépuis longtemps, le régime rwandais tire des énormes bénéfices financier et géostratégique en contrôlant la province du Nord Kivu. Explications.
Mise à jour du 29 novembre 2012: Alors que les rebelles du M23 ont affirmé qu’ils quitteraient prochainement les environs de ville de Goma dans le Nord-Kivu, au nord-est de la RDC, qu'ils occupent depuis le 20 novembre, la BBC fait une révélationdes plus embarrassantes pour le Rwanda.
Interrogés par un journaliste de la chaîne britannique, le colonel Besftriend Ndozi et le capitaine Okra Rudahirwa, deux anciens combattants rebelles du Mouvement congolais pour le Changement originaires de Bukavu, capitale provinciale située au sud du lac Kivu, affirment avoir été approchés par le gouvernement rwandais pour ouvrir un nouveau front au Sud-Kivu parallèlement à celui tenu au nord par le M23.
«Le chef de notre mouvement est venu avec une délégation du gouvernement du Rwanda, en disant que le mouvement avait changé, que nous devions désormais suivre les instructions du gouvernement rwandais» a déclaré le capitaine Okra Rudahirwa à la BBC. Du côté congolais, la lente réaction des autorités est tombée par le biais du porte-parole du gouvernement ce samedi 9 juin. Au cours d’une conférence de presse tenue à Goma (Nord-Kivu), Lambert Mende a expliqué:
«Le gouvernement congolais s’est impliqué dans une patiente collecte des faits. Une chose est évidente, le territoire du Rwanda a servi à la préparation et à la perpétration d’une conspiration qui, après avoir commencé comme une simple mutinerie, évolue dangereusement vers un schéma de rupture de la paix entre deux pays de la région des Grands Lacs.»
Joseph, un tutsis congolais étudiant en France, évoquait déjà, l’air de rien, cette présence rwandaise en RDC, récemment:
«A chaque fois que, Kigali veut influer sur la politique au Congo, il recrute parmi les gens dans notre communauté ou des Rwandais dont certains ont déjà vécu au Congo.

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