Après une serie de nouveaux carnage dans la partie Est de Beni ville, précisement, dans le quartier Rwangoma, le président Joseph Kabila pour sa part a annoncé « des mesures dans les prochaines heures » pour mettre fin, à la crise dans la région de Beni, et environs, le plus tôt possible dans quelques jours à venir. Signalons, ici bas que, le bilan del' écursion du samedi dernier fait état de 42 morts au conté des civils, 25 maisons habitantion incendiés et plusieurs biens de valeur emportés, le même jour del'attaque meurtrière par les rébélles des Adf-Nalu, qui térrorisent la population, victimes des plusieurs éxactions, et crimes grave, contre l'humanité dans cette région de Beni, ce dernier temps. !

Ces massacres sont le fait d’un groupe islamiste radicalisé ou djihadiste, a indiqué le porte-parole du gouvernement qui a déploré que les FARDC soient les seules à affronter ces terroristes dans l’indifférence de la communauté internationale, «alors que ces actes ne diffèrent en rien de ceux signalés notamment au Nigéria, au Mali, au Cameroun ou hors du continent comme en France, en Belgique ou aux Etats-Unis d’Amérique».
Julien Paluku appelle la population à la vigilance et au soutien aux Fardc
Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya a appelé, suite aux tueries enregistrées dans la ville de Beni, «la population à la vigilance et au soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo pour qu’elles viennent à bout de ces terroristes islamistes qui sont traqués depuis plusieurs opérations à savoir celles de 2005, de 2010 et celles débutées en 2014». Le président de la RDC a adressé ses condoléances à la population de Beni qui a perdu plus de 40 personnes, victimes des massacres de Rwangoma à Beni le soir de samedi 13 Août 2016. Consécutivement à cette attaque, Joseph KABILA promet soutenir les FARDC pour anéantir les groupes armés. Il appelle aussi à la solidarité sociale, à la vigilance et à la collaboration avec les services de sécurité pour dérouter l’objectif de l’ennemi. Le message de Joseph KABILA KABANGE est réitéré depuis dimanche 14 Août par le gouverneur du Nord-Kivu, Julien PALUKU KAGHONGYA. « Pour permettre une surveillance continue de l’ennemi, le Président de la République instruit toutes les autorités à partir de la base, d’organiser un contrôle citoyen à partir de « trois maisons » et de rendre compte des personnes suspectes ou des mouvements suspects. »,a indiqué le Gouverneur du Nord-Kivu.
Julien Paluku poursuit qu’un appel est également lancé à tous les acteurs politiques et sociaux de joindre leurs efforts à celles des FARDC qui font face au terrorisme à Beni. « Le commandant suprême rappelle-t-il à la solidarité de la communauté internationale comme cela se fait dans d’autres pays, cibles des terroristes », a-t-il informé tout en d’autres annonçant que« d’autres mesures seront arrêtées dans les prochaines heures au sujet de la solution à la crise qui sévit à Beni et environs ». Un deuil national de trois jours sera observé à partir de lundi 15 août sur toute l’étendue de la République et tous les drapeaux mis en berne, à la suite des massacres perpétrés samedi à Beni, au Nord-Kivu, par des rebelles de l’ADF.
L’annonce a été faite par le ministre de la Communication et médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, dans un bref message à la nation. «Sur instruction de M. le Président de la République, le gouvernement décrète un deuil national de 3 jours prenant effet à partir de ce lundi 15 août. Les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du pays et les programmes des médias audiovisuels adaptés à la circonstance», a notamment déclaré le ministre Lambert Mende qui ajouté que «le gouvernement présente ses condoléances aux familles et proches des victimes ainsi qu’à toute la population de Beni et du Nord-Kivu».
«Pour permettre une surveillance continue de l’ennemi, instruction est donnée à toutes les autorités à la base d’organiser un contrôle citoyen à partir de trois maisons et de rendre compte des personnes suspectes ou de mouvements suspects observés», assure Julien Paluku qui appelle également «les acteurs politiques et sociaux à ne ménager aucun effort pour soutenir les FARDC qui font actuellement face à une menace terroriste jamais vécue dans la région».
Ces actes terroristes n’arrêteront pas la détermination du Commandant suprême auprès de nos forces armées pour que la paix revienne sur toute l’étendue de la partie Est de la RDC, a indiqué le chef de l’exécutif du Nord-Kivu.
ACP.

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