Dans la région de Beni situé, vers la partie Nord dela province du Nord-Kivu, àl'Est dela République Démocratique du Congo, nos‬‪ frères victimes des massacres, vols, incendies, n'ont pas d'appartenance politique. C'est le sang congolais qui a coulé. Que vous soyez de la Majorité, de l'opposition ou de la société civile, nous sommes: ‪ Tous_touchés‬ ‪ Tous_Concernés‬ ‪ Tous Responsabl es‬ Le ‪ MRL‬compatit avec Beni Le MRL pleure les victimes de Béni Le MRL dit plus jamais ça dans mon pays. — espère que tout ira bien. !

Les propos tenus par un activiste des droits de l'homme dans ces circonstances témoignent de cette espèce de schizophrénie qui voudrait que les criminels soient encensés et que les forces de l'ordre qui font usage de la légitime défense soient vilipendées. Avec un ton martial, cet activiste avait dénoncé et fustigé ‘’l'usage de la force par la riposte disproportionnée par le gouvernement rdcongolais" dans son analyse de ces événements qui s’étaient soldés par la mort de 8 miliciens et 11 policiers, de sorte qu’on est en droit de se demander de quel coté se situait la « disproportion ». Aucun mot de compassion à l'endroit de 11 policiers qu'il s'est plutôt empressé de qualifier de "bourreaux’’. Ce qui ressemble étrangement à un remake des propos déjà entendus au sujet de l'opération Likofi.Dans une certaine presse qui ne s’embarrasse plus des principes déontologiques,on s’est plu à étaler des images très choquantes contraires au respect dû aux morts et dont on sait maintenant qu’elles n’ont rien à voir avec les événements en question, et à y superposer des "unes" délibérément malveillantes qui ne vont ni dans le sens du renforcement de la cohésion nationale, ni dans celui de la culture de la paix dans notre pays.D’autres compatriotes s’amusent à alimenter la psychose à travers une logorrhée sémantique belliqueuse. Pendant que le peuple congolais pleure et enterre ses morts à Beni et à Kananga, un quarteron de politiciens en mal de visibilité n’a pas trouvé mieux que de diffuser aux quatre vents des déclarations incendiaires mêlant provocations, défis et menaces. Lundi 15 août, un tabloïd Kinois n'a pas hésité à relayer à sa « une » la déclaration du responsable d'une plate-forme de l'opposition affirmant le plus sérieusement du monde qu'en cas de non convocation du corps électoral le 19 septembre prochain, lui et ses amis exigeraient la démission et l'arrestation du staff de la CENI.On peut se demander si cette terminologie martiale ne participe pas d'une intention délibérée de mise à mort de la République surtout lorsque la même déclaration fourre-tout va jusqu'à contester une décision souveraine de non prorogation d'un visa en faveur d'un individu ressortissant étranger par les services congolais de l’immigration ou pire à remettre en cause les prérogatives de la Cour Constitutionnelle, flagellée pour avoir prononcé un arrêt en interprétation de la Loi fondamentale ou du Chef de l'Etat à qui il est tout simplement dénié le droit de prendre la décision de rétablir des relations diplomatiques normales avec un Etat voisin conformément à ses prérogatives constitutionnelles au motif que son mandat arrive bientôt à son terme. De telles pratiques sont inadmissibles lorsqu'on proclame dans le même temps sa foi en l'avènement d'un État de droit démocratique.Cette façon de dire une chose et son contraire revient en fait à se moquer du peuple de ce pays. Ces manifestants ont en outre lynché un malade mental de Beni qu’ils avaient pris pour un combattant ADF et blessés sept personnes. Comme quoi, il est préférable de laisser les technostructures de l’Etat faire leur travail au lieu de chercher à instaurer l’anarchie de la justice dite « populaire ».En tout état de cause, et malgré ces tentatives de sabotage dont on connaîtra bientôt le fin mot, les forces de défense et de sécurité continuent la traque des terroristes et au moment où nous parlons, 80 éléments ADF ont déjà été capturés et sont gardés dans la prison centrale de Kangwanyi à Beni. Parmi eux, beaucoup de sujets ougandais mais aussi des Tanzaniens et quelques Rwandais et Congolais. À Butembo un imam a été pris en flagrant délit de recrutement de jeunes pour le groupe terroriste et a été arrêté.Un certain nombre d’articles lus sur les médias, de postings affichés sur les réseaux sociaux et de déclarations entendues dans les ondes audiovisuelles sont symptomatiques de cet état d'esprit. Après les ignobles massacres de Beni, on a vu déferler des appels à la démission des plus hautes autorités du pays assimilées on ne sait trop sur quelle base aux terroristes auteurs de ces massacres lorsqu’elles ne sont pas carrément présentées contre toute logique rationnelle comme des planificateurs-promoteurs ou commanditaires desdits massacres. On se souvient que lors des affrontements entre les forces de l'ordre et la milice du hors-la-loi du chef Mpandi Kamwina Nsapu le vendredi 12 août 2016 à Tshimbulu au Kasaï-Central qui ont coûté la vie à 19 compatriotes dont 11 policiers, les mêmes sources avaient rué sur les brancards pour faire de la récupération, brocarder la Police nationale et prendre pratiquement fait et cause pour les criminels au profit desquels ils ont invoqué les droits de l'homme comme si les autres victimes notamment les policiers tués par ces miliciens dans l'accomplissement de leur mission n'étaient pas des humains et n'avaient pas de droits.Lambert MENDE OMALANGAMinistre de la Communication et Médias dela RDC.Porte-parole du Gouvernement

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