De nouveau couvres-feu, est instauré à Beni ville, et Butembo dans les deux villes situés, dans la partie Nord dela province du Nord-Kivu, vers l'Est dela République Démocratique du Congo, à partir de ce jeudi 18 août 2016 : Aucune circulation et la présence dela des habitants n’est autorisée de 19 heures trente à 6 heures du matin. Selon Jean Edmon Bwanakawa Nyonyi, l'actuel maire dela ville de Beni, c’est pour faire face à l’insécurité dans ce territoire que cette décision a été prise. En plus du couvre-feu, le Conseil du urbain de la ville, a aussi interdit aux populations d’exercer les activités champêtres dans les zones opérationnelles, pendant la nuit. Mercredi 17 août dans la soirée, le climat des tensions a baissé, dans cette ville la cible de dernier, attaque meurtrière qui a coûté la vie, à plus de cinquante civils, et àl'heure actuel, un calme timide s'observe, dans tout les quartiers dela ville, après une vive tension entre les policiers, appuyés par les millitaires Fardc, et les manifestants, à majorité des hommes, femmes, et enfants, avec des banderoles portés, à leurs têtes sur les quels ont pouvait lire nous voulons la paix, durable dans la région de Beni, et non la guerre ! Nous sommes fatigué, et nous demandons à notre gouvernement central, et la Monusco de bien protéger la population, victimes de plusieurs éxactions, et crimes grave contre l'humanité, avec des massacres succèssive. Dépuis le matin de ce jeudi 18 août 2016 les gens sont visible dans les avenues, mais pas comme d'abitude ! quelques portes des magasins, boutiques, pharmacies, kiosques, alimentions, sont ouvert. De part et d'autres, on observe des hommes, femmes, enfants, qui se régroupent pour, évaluer la marche dela population à Beni ville, et térritoire, dans toute journée du mercredi 17 août 2016.

Le calme est revenu dans la soirée du mercredi 17 août à Beni ville, au (Nord-Kivu), après une vive tension observée suite aux manifestions des jeunes organisées dans la matinée pour protester contre le massacre des civils dans le territoire de Beni. Selon le maire de Beni, Nyonyi Bwanakawa, trois personnes ont été tuées lors de ces manifestations.
Jusque ce mercredi tard dans la soirée, plusieurs militaires FARDC et les éléments de la police quadrillaient encore les entrées principales de Beni et le boulevard Nyamwisi, l’artère principale de la ville que tentaient d’emprunter les jeunes pendant leurs manifestations.
D’après Nyonyi Bwanakawa, les manifestants étaient venus, des différentes entités voisines de la ville de Beni. Il annonce un bilan de trois morts:
«La plupart des manifestants sont venus des entités voisines à la ville de Beni. Et le bilan définitif fait état d’un policier tué. Il y a un manifestant qui avait reçu une balle perdue et malheureusement il en est aussi mort. Et une personne a été victime de la justice populaire. Il y a aussi un militaire qui a été blessé par balle.»
Selon des sources hospitalières, l’hôpital général de référence de Beni a enregistré huit civils blessés, dont trois par balle. Ces manifestations ont eu lieu pendant que le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité ainsi que ses collègues de la Défense et de la Décentralisation étaient en mission à Beni.
Ces manifestations ont été organisées mercredi, alors que s’achevait le deuil national de trois jours décrété par le Gouvernement, en réaction au nouveau massacre de plusieurs dizaines de personnes samedi 13 août à Beni par des présumés rebelles ougandais des ADF. Selon plusieurs sources, dans la région, des jeunes en provenance d’autres cités seraient en route pour participer aux manifestations de Beni. Certains notables craignent que des assaillants ne s’infiltrent parmi ces différents groupes des manifestants qui se ruent vers la ville de Beni.
Plusieurs habitants sont terrés chez eux, alors d’autres discutent en petits groupes près de leurs domiciles et loin de la manifestation. Dans certains quartiers, la population s’en prend à toute personne qu’elle juge suspecte. Hier déjà, une femme soupçonnée d’appartenir à la rébellion des ADF a été agressée avec des pierres. Elle a eu la vie sauve grâce à la police qui l’a dépêchée à l’hôpital où ses graves blessures sont soignées. Mercredi matin, un homme présumé rebelle ADF a été brûlé vif par la population.
Au moins trente-six personnes ont été tuées samedi 13 août au quartier Rwangoma, à Beni, dans une nouvelle attaque que les autorités congolaises ont attribué aux rebelles ougandais des ADF, quelques jours après la visite du président Kabila dans ce territoire. Le bilan de ce massacre s'élèverait à une cinquantaine de victimes, selon des sources de la société civile. Mardi, le Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo qui conduisait une délégation gouvernementale à Beni, a été hué par la population en colère qui dénonce ce qu'elle considère comme l'inaction du gouvernement face aux tueries qui ont fait plus de mille victimes dans cette zone depuis 2014, selon la société civile.
Neuf partis de l’opposition au Nord-Kivu ont demandé mardi à Goma aux députés nationaux de déchoir le gouvernement Matataqu'ils jugent incapables de sécuriser les habitants de Beni.
Après ces événements malheureux dans la région de Beni, des couvres-feu sont instaurés encore, à Beni ville, et Butembo, à partir de ce jeudi 18 août de 19heures locale, à 6heures. Pour la ville de Butembo, c'est de 20h à 6h selon Jean Edmond Bwanakawa maire dela ville de Beni ( Autorité).
Cette mesure a été décidée au cours du Conseil urbain de sécurité pour faire face à la résurgence des massacres des civils dans cette ville, où, plus de 100 personnes ont été tuées, en l’espace d’un mois, par les présumés rebelles ougandais des ADF.«Il y a quelques jours, nous avons déploré l’assassinat de plus ou moins 50 personnes dans la ville. Et dans un passé récent, la ville avait perdu d'autres personnes. Alors, face à une situation comme celle-ci, nous avons
décidé un couvre feu sec », a expliqué le maire de la ville de Beni.
Nyonyi Bwanakawa a recommandé la cessation de toute activité à partir de 19 h 30. Les habitants de Beni vont de nouveaux rester chez eux jusqu’au matin à 6 heures locales.
« Cela va permetre aux services spécialisés, notamment l’armée et à la police, quand ils trouvent quelqu’un dehors, de comprendre qu’ils sont, en face d’un ennemi. Cette mesure va durer le temps que, ça va prendre», a-t-il poursuivi.
Appel à un Etat d’urgence
Pour sa part, la société civile du Nord-Kivu appelle le chef de l’Etat, Joseph Kabila, à décréter un État d’urgence dans le territoire de Beni, en proie aux massacres des civils.
Le président national d'ONG CEPADHO de cette structure, Omar Kavota, a fait cet appel, dernier, au cours d’un point de presse à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

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