Début des différents procès des actes de térrorisme contre les tueurs dela population dans la région de Beni, où les habitants de Beni ville, et térritoire sont de plus en plus, victimes des carnages, vols, incendies, et autres crimes grave contre l'humanité ces trois dernières années enttendent avec l'impatience, la réouverture des dossiers, par l'auditorat millitaire pour une justice équitable à faveur des victimes à majorité des citoyens civils. Le procès publique des rébélles présumés ADF-Nalu, s’ouvre ce samedi 20 août 2016 à Beni-ville, situé dans le Nord dela province du Nord-Kivu, àl'Est dela République Dêmocratique du Congo. Il s’agit de l’affaire judiciaire dans laquelle, plus de 200 présumés ADF vont comparaître devant la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu. Peu avant le démarrage de ce procès, le l’avocat-général des FARDC a présenté un échantillon de présumés ADF.

À Beni ville où nous sommes, les habitants se sont réveillés, sous un froid cuissant, le dégât a été incommensurable. C'est à Kilokwa non loin du marché jusqu'à la mairie, ça été grave. La route est parsemée des pierres, des tisons où les jeunes ont veillé. Là où le bas blesse, les poteaux conducteurs du courant et les fils électriques ont été mis en feu. La ville reste très timide. Nous sommes informés que la nuit, nombreux jeunes et vieux ont été arrêtes et mis en prison. Ce qui peut encore créer une autre imbroglio entre les manifestants, et les policiers. Cela s'est passé, après un nouveau massacre contre un couple tués à coup de machette à KIBIDIWE.
En fait, les deux corps sans vie ont été découverts la journée de vendredi 19 Août à KIBIDIWE, un quartier situé à l’Est de la commune Ruwenzori en ville de Beni. Ces malfrats étaient de passage dans ce milieu à 11 heures locale de ce vendredi, 19 août raconte le porte-parole de l’Union des agriculteurs et pêcheurs du Congo, UAPEC MAYANGOSE.
Mais d'après Jean Paul Paluku Ngahangondi qui est le président nationale d'ONG de défence des droit del'homme basé à Oicha chef lieu du térritoire de Beni, précise que, ce procès
promis dépuis le début des massacres de Beni, viennent d'être débutés. Des milliers de personnes ont déjà été arrêté en rapport avec ces massacres, la plupart acheminés à Kinshasa et certains restent sur place à Beni.
QUI VA ÊTRE APPELER A COMPARAÎTRE AUJOURD'HUI ?
La présentation a été faite mercredi dernier à la prison de Kangbay de Beni par le colonel LUFWA MOKONO, auditeur général des FARDC. C’était en présence du vice-premier ministre de l’Intérieur et Sécurité, Evariste BOSHAB, du ministre d’Etat en charge de la décentralisation, Salomon BANAMUHERE et du ministre de la défense, Crispin TAMA TABE. Selon le colonel LUFWA MOKONO, plusieurs dossiers seront examinés au cours des audiences publiques qui commencent ce samedi à Beni-ville. Il a précisé que les prévenus qui comparaîtront sont par exemple 80 éléments présumés ADF détenus à Beni, 132 gardés à Kinshasa, un seul qui était sous le verrou à Kisangani et deux autres qui étaient en détention à Butembo.
A propos de l’extradition de Jamil MUKULU, souvent présenté comme chef des ADF, l’auditeur général des FARDC a noté que son extradition de l’Ouganda pour la RDC prendra un peu de temps. Raison évoquée, la RDC attend d’abord que la justice ougandaise le juge pour des griefs qui sont placés sous sa responsabilité. Un mauvais départ pour le couvre-feu instauré à Beni et Butembo ?
A Butembo, cette mesure interdisant la circulation des personnes de 19 heures à 06 heures n’est pas respectée. En effet, dans la nuit de vendredi 19 à ce samedi 20 août, soit le premier d’exécution de cette mesure, des enfants, jeunes, adultes et certaines personnes de troisième âge ont passé la nuit à la belle étoile pour faire face à ce qu’elles qualifient de « privation à liberté d’expression et à la libre circulation ».
Certaines rues ont même été barricadées par des pneus brulés comme pour barrer la route aux éléments de l’ordre. D’autres jeunes sont descendus dans certaines artères en tapant des bidons. En ce moment, les conducteurs des engins roulants s’amusaient à klaxonner. Cette situation a créé du vacarme dans plusieurs quartiers de la ville.
Des conducteurs d’engins roulant étaient aussi visibles sur la route. Le reporter de la RMBB a vu aussi des maisons de commerce de boisson encore ouvertes jusque 20 heures avancées.
Interrogés, certains Bubolais affirment qu’ils vont durcir leur manifestation.
La position de la société civile
Au cours d’un face en face vendredi 19 Aout 2016 avec le Maire de Butembo, la coordination de la société civile de Butembo a cherché, elle aussi, à comprendre le bien fondé du couvre feu qui est instauré sur toute l’étendue de la ville. Les acteurs des forces vives ont déploré la manière dont certaines personnes ont été arrêtées arbitrairement par la police. La société civile opte pour une patrouille mixte avec les membres de la société civile. VAN Germain KATSIWA est rapporteur de la coordination urbaine de la société civile.
Pendant ce temps à Beni, c’est un calme apparent qui est revenu le matin de ce samedi 20 aout. C’est après que des jeunes ont manifesté l’après-midi et le soir de vendredi 19 Août. Jusque 22 heures 30, ces jeunes étaient dans la rue, certains autour du feu, d’autres pour le tapage des bidons, des cloches et des couvercles. Ainsi, réclamaient-ils la libération de certains d’entre eux arrêtés lors de la marche de mercredi dernier. Ils en ont heureusement trouvé gain de cause.
Ensuite, ils voulaient la levée de la mesure interdisant la circulation des personnes à partir de 20 heures. Pendant ce temps, la police et l’armée tiraient des balles en l’air dans tous les quartiers pour disperser les manifestants dont certains voulaient coûte-que-coûte parler au maire de Beni cette nuit.
Mais la résistance des éléments de l’ordre ne leur a pas donné accès.

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