Début du procès des présumés Adf-Nalu, auteurs d'une série de massacres en cours, dans la région de Beni : Six hommes de nationalités différentes ont comparu, samedi 20 août à la première audience du procès de plusieurs dizaines d'auteurs présumés d'une série de massacres attribués à des rebelles ougandais dans la région de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo.

Un rébélle ADF qui a été capturé par les millitaires Fardc au lendemain des tuerries à Beni ville, témoigne lui même d'avoir tué des civils àla machette dans la soirée du samedi dernier 13 août 2016 dans une serie d'attaque qui a coûté la vie, à plus de cinquante personnes. Dans un procès qui a débuté, aujourd'hui 20 août 2016 dans cette ville, vers la Tribune du huit mars, en présence des magistrats del'auditorat dela justice millitaire de Beni ville et Butembo. Sur place, autour de cette tribune, des nombreux habitants à majorité des hommes, femmes, et enfants dela ville étaient là pour assister à la procès. Pendant son audition, l' incriminé Adf a précisé que, il a découpé un homme samedi dernier lors de récente incursion meurtrière, de ce même groupe des rébélles minis, des armes à feu, et des armes blanche dans la partie Est de BENI-VILLE, précisement, dans le quartier RWANGOMA. Un dispositif sécuritaire militaire et policier est déployé tout autour de la mairie et dans d'autres avenues menant vers la tribune du 8 Mars ou se tient ce procès.
Dans le cadre de ce procès, quatre-vingts présumés rebelles ougandais des ADF sont gardés dans la prison centrale de Kangwanyi à Beni, Selon le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende. Parmi eux, a-t-il précisé, il y a beaucoup de sujets ougandais, tanzaniens, rwandais et quelques Congolais. Le procès des présumés rebelles ougandais des ADF, accusés des massacres des civiles dans le territoire de Beni, a débuté samedi 20 août. Six prévenus comparaissent devant la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu à la tribune du 8 Mars de la mairie de Beni en présence de nombreux habitants.
KASEREKA SHINDANO dit que la formation pour tuer chez les ADF commence par d’abord une assistance à un meurtre avant de passer soi-même à l’action au tour suivant. KASEREKA SHINDANO n’avait pas encore trois mois chez les ADF car il devrait recevoir après une soutane spéciale afin de confirmer qu’on est formé pour tuer. Il confirme aussi que dans leur groupe il y des rwandais, des ougandais, aussi des indiens.
Le procès des ADF capturés commence ce samedi 20 août 2016 à Beni. Plus de 200 présumés ADF arrêtés à Kinshasa, Kisangani, Butembo et Beni, ADF et complices devront commencer de passer a la barre devant la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu. Pour l’honorable Juliette MUHOLE, élue de Lubero, ce procès des présumés ADF et leurs complices devra révéler tous les faits, les complicités. Mais les propos des accusés doivent être bien suivis pour détecter les faux témoignages afin que les coupables soient punis et répondre de leurs actes. Six présumés rebelles ADF
comparaissent, depuis samedi 20 août,
devant la Cour militaire opérationnelle
du Nord Kivu, siégeant en matière
répressive en chambre foraine, à Beni. Ces prévenus sont accusés de
perpétrer des massacres des civils
dans le territoire de Beni et ses
environs dont le dernier remonte en
une semaine. Le ministère les poursuit également
pour participation à un mouvement
insurrectionnelet crime contre
l’humanité par meurtre et terrorisme
dans cette partie du Nord-Kivu, en
proie à l’insécurité (viol, vol, pillage et tuerie). Ces prévenus sont: le Tanzanien
Kaiyagi Djuma, le Congolais Kasereka
Djuma ainsi que des Ougandais
Sempela Muswabo Toyota, Jackson
Muhindo Kababo, Saka Muhindo
Kitswamba, Jean-Baptiste Kasereka. Pendant leur identification,le
prévenu Sempela Muswabo a reconnu
avoir été recruté en Ouganda et enrôlé
dans l’ADF depuis bientôt cinq mois.
Ce dernier affirme avoir été chargé de
montage et démontage des armes de cette rébellion ougandaise. Le prévenu Muhindo Kababo, lui, a
reconnu avoir participé à la dernière
attaque meurtrière des ADF dans la
commune rurale d’Oicha, en territoire
de Beni. A (re) Lire: Insécurité au Nord-Kivu: des députés boycottent une plénière à l’Assemblée nationale Sur requête des avocats des prévenus,
la Cour militaire opérationnelle du
Nord-Kivu a renvoyé la poursuite de
ces audiences à lundi prochain. Ils
disent avoir introduit cette requête en
vue de leur permettre de préparer la défense de leurs clients en compulsant
les dossiers judiciaires avant le début
de l’instruction des faits par cette cour. Un dispositif sécuritaire militaire et
policier est déployé tout autour de la
mairie de Beni et dans d'autres
avenues menant vers la tribune du 8
Mars ou se tient ce procès. Ce procès a débuté une semaine après
que les présumés ADF avaient
massacré une cinquantaine de civils
dans la ville de Beni.
D'autres rébélles Adf-Nalu, sont poursuivis pour leurs "participation à un mouvement insurrectionnel, crimes contre l'humanité par meurtre et terrorisme" après une attaque perpétrée le 30 juillet dans la localité d'Oïcha où ils ont été arrêtés, a ajouté le colonel.
Deux civils, deux militaires congolais et trois assaillants avaient été tués dans ces affrontements à Oïcha entre l'armée congolaise soutenue par les Casques bleus et des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliés (ADF).

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