Des réactions contradictoire au sein des acteurs politique après la rencontre entre le président Joséph Kabila, et Yoweri Kaguta Museveni del'Ouganda, dans le District de Kasese situé, dans la partie Ouest de ce pay d'Afrique Orientale !

Lors de son dernier passage dans la région de Beni en proie des massacres, vols, et incendies, l'actuel président dela République Démocratique du Congo, Joseph Kabila a promis, un certain vendredi, que son pays allait "vaincre" les rebelles ougandais accusés d'avoir massacré en octobre une centaine de personnes dans la région de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo. "Les ADF doivent comprendre que nous allons les vaincre un jour. Ceux qui pensent que nous devons négocier avec les ADF, qu'ils oublient, car la réponse est non. On ne peut pas négocier avec les terroristes", a déclaré en swahili le Chef de l'Etat devant la population de la ville de Beni.
Le chef de l'Etat s'exprimait pour la première fois depuis une série de massacres commis dans le territoire de Beni par de présumés rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), actives dans une zone montagneuse de la région depuis 1995.
"Nous ne devons pas avoir peur, nous devons rester soudés pour bouter hors du territoire congolais les ADF", a insisté le président de la République, arrivé mercredi à Beni, chef-lieu du territoire, situé dans la province riche et instable du Nord-Kivu.
"Nous ne devons pas tomber dans le piège de l'ennemi, qui consiste à stigmatiser les musulmans. L'islam n'est pour rien dans les barbaries qui se font chez nous, à Beni", a rajouté joseph Kabila.
Opposée au président ougandais Yoweri Museveni et composée de musulmans, l'ADF est active depuis 1995 dans une région montagneuse du territoire de Beni. Elle y a commis de graves exactions contre les civils (meurtres, enrôlement d'enfants, pillages) et se livre à de lucratifs trafics, notamment de bois.
Depuis janvier, l'armée et la Monusco ont lancé plusieurs attaques contre l'ADF, qui en est sortie affaiblie. Cependant, elle a repris l'initiative depuis le décès brutal, en août, du général Jean-Lucien Bahuma, qui menait les opérations contre ces rebelles. dans son adresse, Joseph Kabila avait aussi souhaité, voir la Monusco renforcer sa présence dans cette zone pour faire face aux problèmes d’insécurité. Situation sécuritaire, au Nord-Kivu, Joseph Kabila qui poursuit sa visite dans cette partie du pays a rassuré sur le retour immédiat de la paix à Beni-ville et térritoire.
Le chef de l’Etat s’exprimé à l’hôtel Beni devant les représentants des différentes couches sociales.
Dans son agenda, le président de la république a rencontré les composantes de la société civile, les partis politiques de la Majorité présidentielle et de l’opposition, les opérateurs économiques de Beni et Butembo ainsi que les responsables des confessions religieuses.
Ce dernier temps, la population étaient toujours en colère contre la Brigade d'intervation des Nations-Unies sous le mandat dela MONUSCO présent dans cette partie du pay!
Mercredi 22 octobre, 2015 pour la troisième journée consécutive, des centaines de Congolais ont protesté contre l’inaction de la mission des Nations unies au Congo (Monusco), incapable de les protéger contre les massacres des derniers jours qui ont fait 80 morts. La tension été montée d'un cran, après la mort de deux jeunes, tués par balle mercredi matin.
Jusqu’à la tombée de la nuit, les manifestants ont crié leurs colère. Toute la journée, des centaines d’habitants de Beni mais aussi des localités alentour sont descendus dans les rues. Pneus brûlés, barricades, slogans anti-Monusco, la tension est montée d’un cran en fin de matinée quand plusieurs centaines de manifestants ont tenté de prendre d’assaut l’une des bases des Casques bleus, située à une quinzaine de kilomètres au nord de Beni.
Armés de pierres et pour certains de flèches, les manifestants ont réussi à forcer le portail et à entrer dans la base avant que la Monusco, la police et l’armée ne les dispersent à force de tirs en l’air. Selon la Société civile, neuf personnes ont été blessées dans la bousculade provoquée, dont une par balle. Après une nouvel incursion de ce même rébélles à Oicha samedi dernier, jusque présent beaucoup des gens fuient encore vers d'autres algomérations comme Beni ville, Mutwanga, Mangina, Butembo et autres. Cette population sont victimes des massacres, pillages viols dela part des rébéles Ougandais. Ce groupe islamiste n'a pas toutefois pas de liens apparents disent les experts avec des organisations terroristes étrangères comme les shebabs ou al-Qaïda. En revanche les experts onusiens montrent documents à l'appui que les ADF ont un réseau de soutien, en Ouganda, et au Rwanda qui semble se déplacer librement. Certaines recrues ont joint volontairement la rébellion, parfois même avec leur famille ; pour d'autres,on leur a fait miroiter des opportunités économiques ; d'autres encore ont été enlevées et obligées de suivre une formation militaire. Ceux qui refusaient étaient détenus et menacés jusqu'à céder. On découvre aussi les Bazana les civils kidnappés qui devenaient les esclaves personnels du chef des ADF et qui étaient forcés de se convertir à l'islam.

Commentaires