En RDC, les populations ont, à travers certains médias, suivi l'invitation, voire des tracts lancés par, le Rassemblement, structure regroupant certaines forces acquises au changement, invitation et tracts par lesquels ces ennemis de la RD Congo les appelaient à observer une journée "ville morte" ce mardi. Un acte qui, par son sens illégal, initié par des gens irresponsables, s'est affiché, depuis ce matin 23 août 2016, comme un coup d'épée dans l'eau. Comme l’on pouvait bien s’y attendre, tout Congolais épris de bons sens ne devait pas suivre ces vendeurs de vent au moment où le train du Dialogue inclusif convoqué par le chef de l'Etat vient déjà de quitter la gare. !

Voilà pourquoi chaque Congolais a fait échec à ce plan diabolique boutiqué par ceux qu'il convient d'appeler "ennemis" de la patrie. Fonctionnaires de l'Etat, agents et cadres des entreprises du Portefeuille, opérateurs du secteur privé, chauffeurs des taxis, des taxis-bus, motocyclistes appelés " Wewa ", ont fixé rendez-vous chacun au travail, car, comme l'avait dit Bernard Dadié " Le travail assure l'indépendance".
La Rdc ne sera pas sauvé par des opérations villes mortes mais par le travail
La RDC, ce pays promis à un avenir radieux et destiné à relever le niveau des autres pays africains, s'il décolle, est en butte à des difficultés le plus souvent sinon tout le temps voulues par ses propres fils, spécialement les assoiffés du pouvoir.
Les alentours du marché central de Kinshasa ce mardi avant-midi !
Ceux-ci ont l'oreille, l'œil et le cœur hors de leur pays. Cela leur permet de capter les appels de pied des ennemis de la RDC, ses envieux qui tiennent à la maintenir dans le sous développement et par là le reste de l'Afrique.
C'est en effet depuis la colonisation que l'on a découvert ce pays avec toutes les richesses qui en font un véritable eldorado. Le "Revolver Afrique" avec la gâchette au Congo veut dire que le développement de l'Afrique partira du Congo Kinshasa. Est-ce possible de nos jours? Oui et non !
Oui si les Congolais deviennent sérieux, qu'ils s'aiment au lieu de se haïr en prétendant aimer l'homme mais reprouver sa politique. Dans ce pays où l'on a cultivé avec acharnement les antivaleurs, on est arrivé à un tel déficit de confiance que personne ne croit en son frère, même Joseph Kabila Kabange ne parvient plus facilement à faire passer son discours.
Chacun considère son voisin comme un menteur fieffé, un voleur, un corrupteur ... Bref," je suis seul à être bon, tous les autres s'ont mauvais". Ou l'enfer c'est les autres. A cette allure on ne peut pas avancer. Il faut repartir de zéro et changer de méthode. Il faut que tout le monde comprenne 
que chacun construit la société là où il se trouve et grâce au travail qu'il abat chaque jour.
Non! Malheureusement quand on ne participe pas à l'effort, que l'on prend plaisir notamment à briser l'élan de la communauté par des actions négatives comme les villes mortes qui occasionnent des manques à gagner colossaux et découragent les investisseurs.
C'est comme quand vous appelez un chien alors que vous avez le bâton levé prêt à le frapper. Ça ne va pas non? Pourquoi lancer des appels pressants aux investisseurs étrangers quand vous les ruinez par des arrêts de travail inattendus et non autrement explicables que parce que l'on tient à prendre le pouvoir ?
Cela est d'autant plus vrai que les préalables qui étaient brandis par l'Opposition sont aujourd'hui balayés grâce à la volonté politique du chef de l'Etat qui tient mordicus à la réussite de ce forum dont dépend l'avenir de notre beau et cher pays.
Il était donc hors de question d'appeler nos concitoyens à la désobéissance civile car ce n'est pas de cette façon qu'on pourra amener notre pays vers l'émergence. Surtout que cette journée " Ville morte" est prévue un jour ouvrable, mardi, jour déjà programmé par les uns et les autres pour aller à une activité pouvant permettre à notre pays de décoller.
Ce pouvoir, va-t-on continuer à le prendre par la force? N'est ce pas que le pouvoir n'est plus au bout du fusil? Dans ce cas on abolit les élections ou pas? Si on ne les abolit pas, à quoi servent ces villes mortes? A mesurer sa popularité? Non soyons sérieux! La popularité ne se mesure qu'aux élections qui alignent les candidats à la présidence de la République ou à la députation.
Ce n'est pas la rue qui détruit qu'il faut prendre la considération comme créneau conduisant vers la prise du pouvoir? En janvier 2015, que s'est-il passé? Des Kuluna chassés de Kinshasa vers le Congo Brazza qui les a chassés à son tour à la faveur de l'opération " Mbata ya mukolo " se sont rués sur les magasins des Chinois qui ne font pas de politique plutôt que s'attaquer aux politiques eux-mêmes.
Des Kuluna qui se sont trouvés autorisés de se relancer dans leurs vilains jeux. Ce sont les Kuluna et autres délinquants qui ont brulé des pneus sur les routes sans aller plus loin. A part ceux qui ont cerné le Sénat qui a eu la souplesse de rejeter les propositions d'amendement des articles à problème sur le recensement.
Quoi qu'il en soit, en 2016 on ne devrait plus recommencer avec la politique des années 90. Elle a conduit aux pillages qui ont détruit l'économie encore branlante de la RDC. Ces pillages lancés par Mobutu n'ont pas été condamnés par Tshisekedi, le chef de fil de l'USORAL.
Les deux leaders sont donc condamnables à ce point de vue. Il est donc temps d'abandonner cette politique rétrograde qui n'apporte que ses lots de malheur. La République Démocratique du Congo ne sera pas sauvée par des opérations villes mortes mais par le travail. Aussi clair et simple que cela !

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