ENCORE UN NOUVEAU CAS DE LA JUSTICE POPULAIRE AUJOURD'HUI MERCREDI 24 AOÛT 2016 À VILLE DE BUTEMBO, SITUÉ DANS LA PARTIE NORD DELA PROVINCE DU NORD-KIVU, VERS L'EST DELA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO. QUELQUES PASSAGERS SONT BRÛLÉS VIF, ET DES DÉGATS MATÉRIEL SONT AUSSI, ENRÉGISTRÉ DE PLUS. LA POLICE EST ARRIVÉ UN PLUS TARD, SUR LE LIEU DU DRAME. !

Les habitants de cette ville sont, dans un climat des tensions, qui envahissent les rues de part et d'autres.
À vrai dire qui est àla base de cette événement malheureux !
Pour cause, un engin roulant d'un bus moyen dans le quel se trouvaient, des migrant, identifié au peuple d'éxpression Rwandophone venant de Goma en voyage vers le sud dela province del'Ituri, a été intercepté, par les taximains moto qui l'ont attaqué, et les obligés à tous les passagers d'y descendre.
Du coup, ils se sont mis à brûlé certains passagers sur le champs.
Le bilan est lourd !
AUTANT NOUS CONDAMNONS LES MASSACRES À BENI-LUBERO, AUTANT NOUS DISONS NON À LA JUSTICE POPULAIRE CAR EN RÉALITÉ ELLE PROFITE À L'ENNEMI.
LES AUTORITÉS URBAINES DEVRONT IDENTIFIER ET ARRÊTER CE RÉSEAU DE TAXIMEN MOTO QUI S'ILLUSTRE PAR CETTE NOUVELLE FORME DE BARBARIE QUI, EN RÉALITÉ NE RESSOUD PAS LE FLÉAU DU MASSACRE QUI NOUS MENACE MAIS PLUTÔT PROFITE AUX MASSACREURS.
Par ailleurs, le couvre-feu a crée une méfiance entre les agents d l’ordre et les habitants de Butembo. Point de vue de maître MBENZE YOTAMA exprimé dans une déclaration publiée ce lundi.
Butembo : Pourquoi la population a-t-elle brûlé vif un présumé sujet hutu ?
La situation sécuritaire en ville de Butembo empire davantage depuis l’institution du couvre-feu par l’autorité urbaine. Les coups de balle, des sifflets et des clacksons couvrent l’ambiance sonore de la ville.
Les croix avec des statues faites d’étoffes ont orné tous les carrefours. En tout cas, personne ne pouvait plus savoir celui qui assure la sécurité en ville de Butembo entre la population civile et les forces de l’ordre. Visiblement, la loi de la population semble s’imposer. En conséquence, la justice populaire prend place.
Lundi 22 août, alors que les taximen accompagnaient le corps de leur collègue qui a trouvé la mort dans la manifestation de dimanche 21 aout, ils sont tombés sur un inconnu, un jeune garçon de 24 ans que des habitants ont lapidé puis brûlé.
Selon les témoins,« le nommé NGAROKIYE NTARO a déclaré avant sa mort qu’il allait à BUNIA où serait ses familiers. La victime s’est retrouvée à RUGHENDA à la recherche de la route qui mène vers Bunia ».
En d’autres termes, ce qui a couté la vie à cette personne humaine, c’est de n’avoir pas été en mesure de s’exprimer en Kinande, d’avoir cherché la route Butembo-Bunia à Rughenda. Il semble aussi qu’il n’avait pas avec lui une pièce d’identité ou même une carte attestant qu’il est congolais. Il a, selon des témoins oculaires, avoué qu’il est hutu… » Evidemment que cela ne suffit pas du tout pour qu’il soit tué et brulé vif, cela s’appelle justice populaire, clairement condamnée par plusieurs textes.
On constate de plus en plus que l’autorité de l’Etat devient absente dans certains coins de la ville. Pour preuve, certains bureaux de l’Etat n’ont pas ouvert leurs portes lundi 22 aout par peur des jeunes hostiles au couvre-feu décrété par les autorités de Butembo.
COUVRE-FEU A BUTEMBO-BENI
Le vice-gouverneura fait une mise au point. C'est bien. Alors, si ce couvre-feu a pour objectif la sécurité des populations, deux questions restent encore sans réponse:
1. Pourquoi a-t-on limité sa durée? Peut-on nous rassurer qu'en date du 3 septembre, on aura éradiqué complétement la cause de l'insécurité qu'on veut combattre?
2. Pourquoi y a-t-il couvre-feu seulement sur l'axe Butembo - Beni - Oicha et non ailleurs? Les autres coins de Beni-Lubero sont-ils sous contrôle et maîtrise totale?
Le peuple reste et restera vigilant et surtout critique quant à vos actions. La société civile, coordination de Butembo exige à l’autorité urbaine de « lever la mesure instaurant le couvre-feu »
Cette requête est contenue dans un communiqué de presse publié ce lundi par le président des forces vives de Butembo.La société civileappelle les forces de sécuritéà la maîtrise de soilors de l’encadrement de la population et à libérer toutes les personnes arrêtées pendant les heurts.
« La coordination urbaine de la société civile de Butembo exige à l’autorité administrative la levée de la mesure la mesure instaurant le couvre-feu sur l’ensemble de la ville et environs, demande aux autorités militaires et policières de faire preuve de maitrise de soi dans l’encadrement de la population et de s’abstenir de l’usage de tout moyen létal, exige la libération de toutes les personnes arrêtées pendant les échauffourées et la restitution des biens saisis. La société civile invite la population au calme et à la vigilance pour dénicher et dénoncer toute personne suspecte et à s’abstenir de tout acte de violence en l’endroit des forces de l’ordre et des biens publics et privés »,a résumé L’Abbé Professeur Télesphore MALONGA, président des Forces vives de Butembo.
La coordination de la société civile de Butembo se dit très inquiète de la situation qui prévaut en ville depuis l’instauration du couvre-feu. Elle présente ses condoléances à l’ATAMOV et exprime sa proximité à tous les blessés enregistrés ce dimanche.

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