Entente en Rdc, sur la nécessité d’un accord politique pour assurer la continuité de l’Etat en cas de non élection. Les participants aux travaux du comité préparatoire du dialogue national ouverts mardi, se sont entendus sur la nécessité d’un accord politique. Il s’agit notamment, selon un rapport des travaux publié jeudi dans la soirée, d’assurer la continuité de l’Etat, puisque l’élection présidentielle ne se tiendra pas selon les délais prévus par la Constitution. En revanche, la discorde persiste sur l’inclusion du terme alternance politique dans la feuille de route. !

URGENT – La nécessité d’un accord politique en cas de glissement du calendrier électoral sera discutée au dialogue ! Les participants aux travaux du comité des travaux du comité préparatoire du Dialogue ont décidé ce jeudi 25 août 2016 d’inclure dans l’agenda du dialogue « la nécessité d’un...
Les participants aux travaux du comité des travaux du comité préparatoire du Dialogue ont décidé ce jeudi 25 août 2016 d’inclure dans l’agenda du dialogue « la nécessité d’un accord politique en cas de glissement.
« Toutes les parties sont aussi d’accord pour ajouter un nouveau thème dans l’agenda : Nécessité d’un accord politique et les mécanismes de sa mise en œuvre. Ce sujet traitera aussi du point relatif à la continuité de l’état au cas l’élection présidentielle ne se tiendra pas selon les délais de la constitution, » dit le rapport de la deuxième journée des travaux qui se sont déroulés à huis clos.
Toujours ce jeudi, toutes les parties se sont mis d’accord pour inclure deux thèmes à l’agenda : Evaluation du processus électoral, dont le fichier électoral est un des éléments et un code de bonne conduite pour tous les partis qui seront engagés dans les élections
Les parties prenantes ont, après un débat âpre, déterminé le nombre des délégués. Ainsi donc on aura, 68 délégués pour la Majorité présidentielle,68 pour l’opposition, 39 pour la société civile et 25 pour d’autres personnalités.
Rapport au complet
Le débat de fond sur le projet de la feuille de route s’est focalisé sur les points suivants :
Majorité et opposition se sont confrontées sur l’introduction ou non de la notion : alternance politique dans l’alinéa qui stipule : « la détermination des parties prenantes à renforcer l’état de droit par le respect des valeurs de la démocratie, de la bonne gouvernance, de la tolérance et de la justice ; Aucun consensus ne s’est dégagé à ce niveau , car pour l’opposition c’est bien de l’alternance politique qu’il faut discuter au dialogue parce que le président a terminé ses deux mandats. Pour la majorité, le dialogue doit discuter de l’organisation des élections qui pourrait aboutir à l’alternanceAu chapitre de l’agenda du dialogue : Toutes les parties sont d’accord pour inclure deux thèmes à l’agenda : Evaluation du processus électoral, dont le fichier électoral est un des éléments et un code de bonne conduite pour tous les partis qui seront engagés dans les électionsToutesles parties sont aussi d’accord pour ajouter un nouveau thème dans l’agenda : Nécessite d’un accord politique et les mécanismes de sa mise en œuvre Ce sujet traitera aussi du point relatif à la continuité de l’état au cas l’élection présidentielle ne se tiendra pas selon les délais de la constitutionLesparticipants toute tendance confondue sont d’accord qu’une disposition du projet de la feuille de route précise que les participants du comité préparatoire sont d’office délègues au dialogueAu chapitre de la représentativité des délégués au dialogue, une divergence fondamentale a éclaté entre d’une part les partis politiques (MP et opposition) et la société civile d’autres parts. Deux concertations de plus 1h 30 minutes entre les protagonistes pour arriver à un consensus minimal accepté par la société civile : 68 délégués pour la MP ; 68 pour l’opposition, 39 pour la société civile et 25 pour les personnalités.Sur la représentativité des femmes et jeunes au dialogue, un consensus : un nombre raisonnable de femmes et jeunes et le facilitateur est chargé de veiller au respect auprès des différentes partiesLes partis politiques (MP et opposition) sont d’accord pour faire référence aux instruments juridiques internationaux et nationaux, notamment la Résolution 2277 dans le contexte.
Selon le rapport, la notion de l’alternance reste le point central des confrontations entre la majorité et l’opposition.
L’opposition tient à ce que ce terme soit inclus dans le projet de feuille de route. Les délégués de la majorité, eux, s’y opposent farouchement, estimant que le dialogue doit discuter plutôt de l’organisation des élections, en vue de l’alternance.
Les deux camps s’accordent cependant à ce que le dialogue traite de l’évaluation du processus électoral, dont le fichier électoral et un code de bonne conduite pour tous les partis qui seront engagés dans le processus.

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