Facebook: Bientôt une activation du «safety check» par les internautes ? «Nous y travaillons», a affirmé lundi Mark Zukerberg lors d’une conférence de presse à Rome (Italie)... !

Les utilisateurs de Facebook pourraient bientôt, activer eux-mêmes le « safety check ». « Oui, nous y travaillons », a affirmé lundi Mark Zukerberg lors d’une conférence de presse à Rome (Italie), en réponse à une question du public.
Le dispositif, qui permet aux internautes, en cas de catastrophe, de signaler en un clic sur le réseau social qu’ils sont sains et saufs, est pour l’instant mis en place par les équipes de Facebook.
Facebook critiqué dans la gestion du dispositif.
« La prochaine chose que nous devons faire est de mettre cela en place pour que les communautés puissent le déclencher elles-mêmes en cas de catastrophe », a poursuivi le milliardaire. En juin, le réseau social avait déjà affirmé travailler sur son dispositif pour le rendre plus réactif.
Une nouvelle fonction qui pourrait aussi permettre de lever les critiques faites au réseau social dans sa gestion du « safety check ». Normalement utilisé pour les catastrophes, comme dernièrement lors du tremblement de terre qui a frappé l’Italie, il a été étendu à d’autres situations d’urgence comme les attentats (Paris, Nice, Orlando). Mais on reproche au réseau social de « choisir » les événements pour lesquels appliquer le dispositif. Vendredi, à la suite des attentats de Paris, Facebook a lancé son application Safety Check, permettant aux utilisateurs de rassurer leurs proches...
Vendredi soir, les fusillades se sont succédé à Paris,et les terribles bilans ont plu sur les chaînes d’information en continu. A sa manière, Facebooka souhaité apporter du soulagement aux personnes inquiètes pour leurs proches.Son dispositif, baptisé « Safety Check », a été utilisé par « 5,4 millions de personnes » pour informer leur famille et leurs amis qu’ils étaient en sécurité, indique le réseau social ce dimanche. Ainsi, « 360 millions de personnes ont été notifiées que leurs amis étaient en lieu sûr », ajoute Facebook. Les attaques de Paris ont également suscité les réactions de « plus de 120 millions de personnes dans le monde » et généré « plus de 320 millions d’interactions », souligne le réseau social.
La première fois pour ce genre d’événement
« C’est la première fois que nous utilisons le dispositif Safety check pour ce type d’événement », notait Facebook samedi, qui précise que c’est la cinquième fois que l’application est mise en place cette année. En lançant ce service fin 2014,la firme de Mark Zuckerberg tenait à rassurer le plus possible ses utilisateurs lors d’événements dramatiques. A l’aide de la géolocalisation, l’application vous demande comment vous allez, si vous êtes localisé dans un secteur à risque. Vous pouvez alors cliquer sur « en sécurité » et alerter vos amis que vous allez bien.
Un service pensé pour le Japon
Les quatre fois précédentes où « Safety Check » a été utilisé concernaient des catastrophes naturelles, comme des typhons ou des tremblements de terre. « C’est le tremblement de terre et le tsunami de 2011qui nous ont inspiré cette fonction dont la première version a été construite pour le Japon », avait expliqué en octobre 2014 le président de Facebook.
« Nous avons activé Security Check après le tremblement de terre du 25 avril. Plus de 150 millions d’amis ont alors été notifiés et plus de 7 millions renseignés comme "en sécurité" ». Profil bleu-blanc-rouge
Pour compléter son implication, le réseau social a lancé samedi une autre application, à l’image de ce qu’elle avait déjà mis en place lors de la Gay Pride : en un clic, l’utilisateur de Facebook peut colorer sa photo de profil. Aux couleurs de l’arc-en-ciel naguère pour soutenir les homosexuels, et samedi, en bleu-blanc-rouge pour soutenir les victimes des attentats parisiens. Dimanche, le réseau social ne disposait pas encore de chiffres à communiquer sur l’utilisation de cette fonctionnalité. Le porte-parole de l'organisation a sans doute été tué lors d'une frappe de la coalition dans la province d'Alep...
Abou Mohamed al-Adnani était l’un des plus hauts dirigeants de Daesh, l’un de ses membres de la première heure, qui officiait comme porte-parole et était soupçonné d'en être son «ministre des attentats». Mardi, l’organisation terroriste a annoncé sa mort dans la région d’Alep, en Syrie, via Amaq, son organe de propagande. Dans la soirée, Washington a indiqué que des frappes l'avaient visé, avec des résultats « en cours d’évaluation. »
L'Etat islamique #EIannonce la mort d'un de ses plus hauts dirigeants, son porte-parole Abu Mohamed al Adnani pic.twitter.com/bInQhGBipb— David Thomson (@_DavidThomson) August 30, 2016
Selon le communiqué, al-Adnani a été tué dans des opérations militaires alors qu’il réalisait une inspection des troupes. Amaq ne précise pas la date de sa mort ni les circonstances exactes. Mais mardi soir, le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, a confirmé dans un communiqué que « les forces de la coalition ont mené aujourd’hui une frappe de précision près d’Al-Bab, Syrie, ciblant Abou Mohammed al-Adnani, l’un des plus hauts dirigeants de l’EI ».

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