FORUM TRIPARTITE DES PARTENAIRES SECURITAIRES POUR VAINCRE LE TERRORISME A BENI (RDC). Proposition de l'ambassadeur de la paix Serge Mapendano d'APA asbl/RDC. Lubumbashi, 20 août 2016. !
Mesdames et messieurs,
Autorités publiques de la RDC et commandement des opérations Usalama;
Leaders des coordinations de la société civile de Beni, des mouvements des jeunes, tous les habitants de Beni et tout le peuple congolais en général;
Dirigeants de la Monusco et tous les partenaires de la presse ;
Mes chers compatriotes, amis et partenaires de la paix ;
A tous les militants contre les massacres à Beni; la présente proposition citoyenne et non partisane concerne chacun de vous.
C'EST L'HEURE D'ACCEPTER LE DIALOGUE SOCIAL. LA RUE A PARLÉ PACIFIQUEMENT EN DEPIT DE QUELQUES DERAPAGES, ET REPRESSIONS POLICIERES, LE MONEY ENTIER A ECOUTÉ MAINTENANT LA PROFONDE SOUFFRANCE DE BENI, NOS CONCITOYENS ARRETÉS ONT ETÉ RELAXÉS,
MAINTENAN, LA TABLE DOIT EVALUER ET DECIDER DES NOUVELLES STRATEGIES D'ENSEMBLE AFIN DE VAINCRE LE TERRORISME.
HIER,TOUTE LA NUIT, LA POPULATION A DIT NON AU COUVRE-FEU;
C'EST LE MOMENT D'ECOUTER LES REVENDICATIONS DE CE PEUPLE MEURTRI AFIN D'OBTENIR SON SOUTIEN POUR LE SUCCES DE L'OPERATION MILITAIRE EN COURS.
Nous saluons la lutte pacifique et non violente de la Jeunesse de Beni et Butembo, et d'ailleurs declenchée 4 jours après les terribles massacres de nos frères et sœurs de Rwangoma.
Maintenant, il faut accepter de cooperer entre partenaires civilo-militaires pour que les extremistes jouant au jeu de l'ennemi n'en profite pas de la rue pour semer davantage division et confusion.
Nous reconnaissons tous la faible capacité d'anticipation de nos services de securité face aux massacres et les appelons à ameliorer,
Reconnaissons égalements les efforts et sacrifices de nos soldats Fardc, casques bleus et civils pisteurs;
Dénonçons tout de même tout de même toute complicité qui serait parmi les 3 partenaires,
Saluons le debut des audiences publiques pour que la justice nous révele la vérité et que le droit soit dit; Evaluons et agissons ensemble pour vaincre le terrorisme à Beni.
Voilà pourquoi, nous proposons la convocation d'un FORUM DE COHESION SECURITAIRE POUR VAINCRE LE TERRORISME A BENI.
BUTEMBO:
Le couvre-feu initié par le maire de Butembo s'annonce mal. Un garçon qui faisait entrer des chèvres dans la maison a été arrêté à Mutiri hier soir à 21 heures. Dans la même parcelle, un autre garçon qui se lavait les pieds à l'extérieur a été aussi, arrêté. Leurs père qui dormait a été levé et porté par ces hommes et son mousticaise a été déchiré. À en croire des rumeurs, le maire Sikuli Vasakamaka et Richard MBAMBI de la police ferait ce couvre-feu pour inciter la population de Butembo au soulevement envue de tirer sur les manifestants. Selon les mêmes rumeurs, ces deux hommes auraient été blamés par leurs hiérarchie pour avoir permis les marches pacifiques du 13 et du 17 août 2016 en ville de Butembo. Pour montrer à leurs hiérarchies qu'ils sont aussi capables du mal, ils cherchent par tout moyen à inciter la population à une marche de colère dans laquelle ils tueront sur les manifestants. Oui, ils réussiront puisque nous manifesterons pour protester contre ce couvre-feu qui limite notre liberté.
Beni ville : Des étudiants exigent le départ effectif de la MONUSCO pour « inefficacité et négligence dans la réalisation de sa mission »
Les étudiants de la ville de Beni se disent consternés par les massacres répétitifs dans cette contrée. Ils regrettent que leurs alertes lancées en temps utiles n’aient pas été prises en compte par les services de sécurité.
Ces étudiants appellent à la mobilisation nationale et internationale. Dans leur déclaration lu par leurs représentant, les étudiants de la ville de Beni ont demandé le départ effectif de la MONUSCO en ville de Beni.
« Nous exigeons le départ de la MONUSCO en décans 72 heures vue son inefficacité et sa négligence dans la réalisation de sa mission de protéger les civiles. Nous interdisons en outre toute circulation des véhicules de la MONUSCO et des organisations du système des Nations Unies sur l’ensemble de la ville et du territoire de Beni, faute par elle d’observer cette mesure, elle engage sa responsabilité », menacent-ils.
Ces étudiants vont loin jusqu’à exiger le relèvement de toutes les unités des FARDC issues du brassage et du mixage pour d’autres provinces de la RDC pour éviter toute suspicion sur leur complicité avec l’ennemi qui massacre la population de la province du Nord-Kivu.
Ils exigent aussi une enquête internationale et indépendante et impartiale pour établir les responsabilités autour de ces événements macabres dans la région.
De leur part, les étudiants YIRA de KISANGANI présentent leurs sincères condoléances à toutes ses familles qui en ont été victimes. Ces futurs cadres ont donné une série des recommandations au gouvernement avant de se décider de quitter KISANGANI pour Beni si la solution n’est pas trouvée.
« Rester à KISANGANI pour les études pendant que les massacres perdurent chez eux à la maison, cela sera impossible étant donné que les frais académiques et d’autres objets de valeur viennent de Beni térritoire.
Autorités publiques de la RDC et commandement des opérations Usalama;
Leaders des coordinations de la société civile de Beni, des mouvements des jeunes, tous les habitants de Beni et tout le peuple congolais en général;
Dirigeants de la Monusco et tous les partenaires de la presse ;
Mes chers compatriotes, amis et partenaires de la paix ;
A tous les militants contre les massacres à Beni; la présente proposition citoyenne et non partisane concerne chacun de vous.
C'EST L'HEURE D'ACCEPTER LE DIALOGUE SOCIAL. LA RUE A PARLÉ PACIFIQUEMENT EN DEPIT DE QUELQUES DERAPAGES, ET REPRESSIONS POLICIERES, LE MONEY ENTIER A ECOUTÉ MAINTENANT LA PROFONDE SOUFFRANCE DE BENI, NOS CONCITOYENS ARRETÉS ONT ETÉ RELAXÉS,
MAINTENAN, LA TABLE DOIT EVALUER ET DECIDER DES NOUVELLES STRATEGIES D'ENSEMBLE AFIN DE VAINCRE LE TERRORISME.
HIER,TOUTE LA NUIT, LA POPULATION A DIT NON AU COUVRE-FEU;
C'EST LE MOMENT D'ECOUTER LES REVENDICATIONS DE CE PEUPLE MEURTRI AFIN D'OBTENIR SON SOUTIEN POUR LE SUCCES DE L'OPERATION MILITAIRE EN COURS.
Nous saluons la lutte pacifique et non violente de la Jeunesse de Beni et Butembo, et d'ailleurs declenchée 4 jours après les terribles massacres de nos frères et sœurs de Rwangoma.
Maintenant, il faut accepter de cooperer entre partenaires civilo-militaires pour que les extremistes jouant au jeu de l'ennemi n'en profite pas de la rue pour semer davantage division et confusion.
Nous reconnaissons tous la faible capacité d'anticipation de nos services de securité face aux massacres et les appelons à ameliorer,
Reconnaissons égalements les efforts et sacrifices de nos soldats Fardc, casques bleus et civils pisteurs;
Dénonçons tout de même tout de même toute complicité qui serait parmi les 3 partenaires,
Saluons le debut des audiences publiques pour que la justice nous révele la vérité et que le droit soit dit; Evaluons et agissons ensemble pour vaincre le terrorisme à Beni.
Voilà pourquoi, nous proposons la convocation d'un FORUM DE COHESION SECURITAIRE POUR VAINCRE LE TERRORISME A BENI.
BUTEMBO:
Le couvre-feu initié par le maire de Butembo s'annonce mal. Un garçon qui faisait entrer des chèvres dans la maison a été arrêté à Mutiri hier soir à 21 heures. Dans la même parcelle, un autre garçon qui se lavait les pieds à l'extérieur a été aussi, arrêté. Leurs père qui dormait a été levé et porté par ces hommes et son mousticaise a été déchiré. À en croire des rumeurs, le maire Sikuli Vasakamaka et Richard MBAMBI de la police ferait ce couvre-feu pour inciter la population de Butembo au soulevement envue de tirer sur les manifestants. Selon les mêmes rumeurs, ces deux hommes auraient été blamés par leurs hiérarchie pour avoir permis les marches pacifiques du 13 et du 17 août 2016 en ville de Butembo. Pour montrer à leurs hiérarchies qu'ils sont aussi capables du mal, ils cherchent par tout moyen à inciter la population à une marche de colère dans laquelle ils tueront sur les manifestants. Oui, ils réussiront puisque nous manifesterons pour protester contre ce couvre-feu qui limite notre liberté.
Beni ville : Des étudiants exigent le départ effectif de la MONUSCO pour « inefficacité et négligence dans la réalisation de sa mission »
Les étudiants de la ville de Beni se disent consternés par les massacres répétitifs dans cette contrée. Ils regrettent que leurs alertes lancées en temps utiles n’aient pas été prises en compte par les services de sécurité.
Ces étudiants appellent à la mobilisation nationale et internationale. Dans leur déclaration lu par leurs représentant, les étudiants de la ville de Beni ont demandé le départ effectif de la MONUSCO en ville de Beni.
« Nous exigeons le départ de la MONUSCO en décans 72 heures vue son inefficacité et sa négligence dans la réalisation de sa mission de protéger les civiles. Nous interdisons en outre toute circulation des véhicules de la MONUSCO et des organisations du système des Nations Unies sur l’ensemble de la ville et du territoire de Beni, faute par elle d’observer cette mesure, elle engage sa responsabilité », menacent-ils.
Ces étudiants vont loin jusqu’à exiger le relèvement de toutes les unités des FARDC issues du brassage et du mixage pour d’autres provinces de la RDC pour éviter toute suspicion sur leur complicité avec l’ennemi qui massacre la population de la province du Nord-Kivu.
Ils exigent aussi une enquête internationale et indépendante et impartiale pour établir les responsabilités autour de ces événements macabres dans la région.
De leur part, les étudiants YIRA de KISANGANI présentent leurs sincères condoléances à toutes ses familles qui en ont été victimes. Ces futurs cadres ont donné une série des recommandations au gouvernement avant de se décider de quitter KISANGANI pour Beni si la solution n’est pas trouvée.
« Rester à KISANGANI pour les études pendant que les massacres perdurent chez eux à la maison, cela sera impossible étant donné que les frais académiques et d’autres objets de valeur viennent de Beni térritoire.
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