Google s’essaie au covoiturage avec Waze. Qu’en pense Uber ? Business : Par le biais de son application Waze, Google lance un pilote pour un service de covoiturage à San Francisco. Et les prix annoncés seront inférieurs à ceux d’Uber et Lyft. !

Un nouveau service de covoiturage se lance dans la région de San Francisco. Mais cette fois-ci, il n’est pas piloté par une startup. Au contraire puisqu’il s’agit d’un géant de la Silicon Valley, à savoir Google.
Oui, Google se lance à son tour dans le jeu du covoiturage, même s’il pourrait s’agir plus précisément d’un service de partage de trajets (réguliers). La firme va développer un petit programme pilote où les utilisateurs peuvent se signaler pour un trajet à travers l'application Waze.
Des trajets réguliers, pas un service de chauffeurs
D’après le Wall Street Journal, l'idée consiste à permettre aux utilisateurs de se connecter avec des gens ordinaires qui se trouvent à partager le même trajet. La différence par rapport aux offres d’acteurs comme Uber ou Lyft est notable.
Dans le cadre du pilote, chaque mile parcouru est facturé 54 cents par le chauffeur, et Google ne prélève pas de commission. Selon la firme, à ce prix, les utilisateurs du service ne devraient en principe pas en faire une activité professionnelle de chauffeur. L’argent de la course est censé couvrir les seuls frais du trajet.
Le programme pilote via Waze permet aux utilisateurs de s’enregistrer en tant que passagers ou conducteurs. Les passagers ne peuvent s’enregistrer sur plus de deux trajets par jour. Les conducteurs ne sont pas considérés comme des employés de Google, et d’après la source du WSJ, les conducteurs devraient être sélectionnés en fonction des commentaires des utilisateurs.
Il ne s’agit en fait pas de la première incursion de Wazedans le covoiturage. Google exploite un système de covoiturage similaire en Israël. Et celui-ci s’est avéré suffisamment populaire pour devenir un service à temps plein, opérant dans tout le pays.
Google investit massivement afin de créer une bibliothèque de contenus en vue du lancement de sa plateforme de réalité virtuelle Daydream. Selon les informations de Bloomberg, le géant du web dépense des “centaines de milliers de dollars” afin d’acquérir des contenus originaux, qu’il s’agisse de vidéos, d’applications ou de jeux. Des accords avec Hulu, Netflix, IMAX et des Youtubeurs ont également été scellés.
Rappelons que Daydream est un design de référence et qu’aucun modèle de casque n’a encore été dévoilé. On sait en revanche qu’il faudra posséder un smartphone compatibledoté de la dernière version Android 7.0 Nougatqui vient de sortir. On ignore si Google optera pour une stratégie façon Nexus, avec un ou des modèles de casques Daydream fabriqués par un partenaire, ou si l’on verra des marques proposer leur interprétation. Le lancement de Daydream devrait en tout cas se faire dans les “dans les prochaines semaines”. (Eureka Presse).
Après Spotify, Disney et Coca Colaou encore Home Depot et Snapchat, Google Cloud pourrait bientôt ajouter un nouveau client de très gros calibre à son portefeuille : PayPal. D’après CNBC, la firme de Mountain View serait actuellement la mieux placée pour l’emporter face à la concurrence.
Toutefois, rien ne serait encore signé et PayPal étudierait toutes les options alternatives. Quoi qu’il en soit, l’arrivée de la plateforme de paiement sur le cloud Google ne se fera pas durant le quatrième trimestre, période charnière pour le e-commerce et les transactions en ligne.
Il n’empêche, il s’agirait là d’un magnifique succès pour Google Coud qui fait figure d’outsider face à Amazon Web Services et Microsoft Azure. Cela confirmerait le bien-fondé de la stratégie menée par Diane Greene, co-fondatrice et ancienne patronne de VMware, qui a pris la direction des activités cloud computing de Google en novembre dernier. (Eureka Presse).

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