Google va sanctionner les sites qui affichent des publicités intrusives. Le marché de la publicité en ligne fait, peu à peu, le ménage dans ses pratiques. Et les formats intrusifs pourraient bien être battus en brèche dans les prochains mois. Google a en effet annoncé ce mercredi qu'il allait pénaliser, dans les résultats de son moteur de recherche, les sites proposant des formats « interstitiels », ces publicités qui, lorsqu'elles apparaissent, recouvrent une page Web. !
La mesure sera effective à partir du 10 janvier 2017. A compter de cette date, les éditeurs de sites présentant ce type de publicité risquent de se voir rétrogradés dans les résultats du moteur.
Tous les formats interstitiels ne sont pas concernés. Seuls le sont les plus intrusifs, qui couvrent la majorité de la page, sur mobile, qui s'affichent en transparence au-dessus du contenu original, qui empêchent d'accéder correctement au contenu d'un site, ou qui obligent l'utilisateur à attendre plusieurs secondes avant de voir la publicité disparaître. Les autres pop-up, comme ceux qui apparaissent pour vérifier l'âge de l'utilisateur, ou qui n'utilisent qu'une petite partie de l'écran, pourront subsister, sans nuire à l'éditeur.
Manque à gagner pour les éditeurs
La pression est forte sur le marché, pour mettre de l'ordre dans les formats. Le recours à des bloqueursde publicité atteint des sommets (de 30 à 40 % des internautes dans certains pays européens et asiatiques), les utilisateurs ne pouvant plus supporter certains formats. Résultat : un manque à gagner pour les éditeurs, qui vivent essentiellement de la publicité en ligne. Plusieurs d'entre eux plaident donc pour une autorégulation.
Google joue, lui, un rôle ambivalent : il continue de payer certains bloqueursde publicité, comme Adblock Plus, pour que ses publicités soient visibles par tous les utilisateurs, mais, dans le même temps, pousse pour l'adoption de formats « supportables » par l'internaute, envisageant même de bloquer certaines publicités intrusives dans son navigateur Chrome. Le géant a aussi développé son propre format, AMP, qui permet d'afficher plus rapidement les pages d'un site mobile. Pour lui, l'enjeu est de taille : 60 % de son trafic est désormais mobile.
Tous les formats interstitiels ne sont pas concernés. Seuls le sont les plus intrusifs, qui couvrent la majorité de la page, sur mobile, qui s'affichent en transparence au-dessus du contenu original, qui empêchent d'accéder correctement au contenu d'un site, ou qui obligent l'utilisateur à attendre plusieurs secondes avant de voir la publicité disparaître. Les autres pop-up, comme ceux qui apparaissent pour vérifier l'âge de l'utilisateur, ou qui n'utilisent qu'une petite partie de l'écran, pourront subsister, sans nuire à l'éditeur.
Manque à gagner pour les éditeurs
La pression est forte sur le marché, pour mettre de l'ordre dans les formats. Le recours à des bloqueursde publicité atteint des sommets (de 30 à 40 % des internautes dans certains pays européens et asiatiques), les utilisateurs ne pouvant plus supporter certains formats. Résultat : un manque à gagner pour les éditeurs, qui vivent essentiellement de la publicité en ligne. Plusieurs d'entre eux plaident donc pour une autorégulation.
Google joue, lui, un rôle ambivalent : il continue de payer certains bloqueursde publicité, comme Adblock Plus, pour que ses publicités soient visibles par tous les utilisateurs, mais, dans le même temps, pousse pour l'adoption de formats « supportables » par l'internaute, envisageant même de bloquer certaines publicités intrusives dans son navigateur Chrome. Le géant a aussi développé son propre format, AMP, qui permet d'afficher plus rapidement les pages d'un site mobile. Pour lui, l'enjeu est de taille : 60 % de son trafic est désormais mobile.
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