Le géant d'internet américain Google est visé de nouveau, par une enquête antitrust en Corée du Sud. Des médias coréens indiquaient récemment que le géant de la recherche en ligne était scruté sur des allégations d'abus de position dominante avec son système d'exploitation pour smartphone Android - Shutterstock Le gendarme de la concurrence sud-coréen examine lui aussi les pratiques du géant américain. Une nouvelle bataille sur ce terrain pour Google. !
Innocenté en 2013
La KFTC avait déjà enquêté sur Google par le passé. En 2013, elle a innocenté l'entreprise après deux ans d'investigation. La firme américaine était soupçonnée de faire pression sur les fabricants de smartphones afin qu'ils pré-installent ses applications sur les appareils Android, et les siennes uniquement.
Les moteurs de recherche locaux s'étaient plaints que Google utilisait injustement son système d'exploitation mobile pour bloquer ses concurrents. En statuant en faveur du géant américain, la KFTC avait alors déclaré que la part de marchéde Google sur la recherche en Corée du Sud n'était pas assez importante pour menacer la concurrence loyale.
Dans ce pays d'Asie, Google est effectivement un acteur mineur. Il possède moins de 10% de part de marché face à des services locaux comme Naver et Daum Kakao, qui contrôlent respectivement environ 70% et 20% du marché. Cependant, le système d'exploitation mobile Android de l'entreprise américaine a une présence très importante en Corée du Sud, étant largement utilisé par des fabricants de smartphones locaux comme Samsung et LG.
Les pratiques de Google sont-elles anticoncurrentielles en Corée du Sud, marché clef pour l'entreprise américaine en Asie ? La Korea Fair Trade Commission (KFTC), gendarme de la concurrence du pays, se pose sérieusement la question, et a reconnu ce vendredi, à travers un communiqué, que le géant du web américain était visé par une enquête antitrust.
L'organisme n'a pas donné de détails quant à la portée de son enquête. Toutefois, les médias locaux rapportent que le régulateur se penche particulièrement sur la politique publicitaire de Google après une plainte d'agences de publicité locales déposées en 2014, rapporte le Financial Times.
L'annonce de la KFTC, qui souligne que son enquête est toujours en cours, intervient le jour où le journalSeoul Economic Dailya fait savoir qu'elle s'apprêtait à blanchir Google de ces accusations.
Abus de position dominante avec Android ?
D'autres médias coréens indiquaient de leur côté récemment que le géant de la recherche en ligne était scruté sur des allégations d'abus de position dominante avec son système d'exploitation pour smartphone Android. Google est accusé d'obliger les constructeurs d'appareils mobiles sous Android de faire de son moteur de recherche celui utilisé par défaut.
C'est une nouvelle bataille pour Google, qui a déjà été visé par des procédures similaires dans plusieurs pays et notamment de la part de la Commission européenne, l'une des trois procédures lancées par Bruxelles à son encontreconcernant justement Android.
Les Etats-Unis regardentaussi si l'entreprise abuse de sa position dominante avec Android. La firme de la Silicon Valley a d'ailleurs été condamnée jeudi à une amende de six millions d'euros par les autorités russes de la concurrence pour ce motif.
La KFTC avait déjà enquêté sur Google par le passé. En 2013, elle a innocenté l'entreprise après deux ans d'investigation. La firme américaine était soupçonnée de faire pression sur les fabricants de smartphones afin qu'ils pré-installent ses applications sur les appareils Android, et les siennes uniquement.
Les moteurs de recherche locaux s'étaient plaints que Google utilisait injustement son système d'exploitation mobile pour bloquer ses concurrents. En statuant en faveur du géant américain, la KFTC avait alors déclaré que la part de marchéde Google sur la recherche en Corée du Sud n'était pas assez importante pour menacer la concurrence loyale.
Dans ce pays d'Asie, Google est effectivement un acteur mineur. Il possède moins de 10% de part de marché face à des services locaux comme Naver et Daum Kakao, qui contrôlent respectivement environ 70% et 20% du marché. Cependant, le système d'exploitation mobile Android de l'entreprise américaine a une présence très importante en Corée du Sud, étant largement utilisé par des fabricants de smartphones locaux comme Samsung et LG.
Les pratiques de Google sont-elles anticoncurrentielles en Corée du Sud, marché clef pour l'entreprise américaine en Asie ? La Korea Fair Trade Commission (KFTC), gendarme de la concurrence du pays, se pose sérieusement la question, et a reconnu ce vendredi, à travers un communiqué, que le géant du web américain était visé par une enquête antitrust.
L'organisme n'a pas donné de détails quant à la portée de son enquête. Toutefois, les médias locaux rapportent que le régulateur se penche particulièrement sur la politique publicitaire de Google après une plainte d'agences de publicité locales déposées en 2014, rapporte le Financial Times.
L'annonce de la KFTC, qui souligne que son enquête est toujours en cours, intervient le jour où le journalSeoul Economic Dailya fait savoir qu'elle s'apprêtait à blanchir Google de ces accusations.
Abus de position dominante avec Android ?
D'autres médias coréens indiquaient de leur côté récemment que le géant de la recherche en ligne était scruté sur des allégations d'abus de position dominante avec son système d'exploitation pour smartphone Android. Google est accusé d'obliger les constructeurs d'appareils mobiles sous Android de faire de son moteur de recherche celui utilisé par défaut.
C'est une nouvelle bataille pour Google, qui a déjà été visé par des procédures similaires dans plusieurs pays et notamment de la part de la Commission européenne, l'une des trois procédures lancées par Bruxelles à son encontreconcernant justement Android.
Les Etats-Unis regardentaussi si l'entreprise abuse de sa position dominante avec Android. La firme de la Silicon Valley a d'ailleurs été condamnée jeudi à une amende de six millions d'euros par les autorités russes de la concurrence pour ce motif.
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