Les Députés de la Majorité Parlementaire du Grand Nord-Kivu ont, tenu le dimanche 28/08/2016 un meeting populaire à Kasindi, une cité, situé à la frontière Congolo Ougandaise dans la partie Sud-Est du térritoire de Beni, vers l'Est dela République Démocratique du Congo. Apres près de 3 heures d' échanges, le meeting à été suspendu, à 19heure locale, suite à l 'obscurité et reprendra ce lundi 29/8/2016 pour répondre à la cinquantaine de questions posées. Les 5 Députés Nationaux de la délégation sont: Yere Yere Kisaka, vahamwiti jean Chrysostome, Wanzavalere Timothee. Kandukima Albert, Boris Maelezo. Nous encourageons cette initiative. !

Dépuis plus d'un an et demi, les massacres de civils se succèdent dans la région de Beni, à l'est de la République démocratique du Congo, voisine de l'Ouganda. Régulièrement, la population est frappée par des tueries à l'arme blanche, jamais revendiquées, et qui ont déjà provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes, selon l'ONU.
L'armée congolaiseannonce régulièrement des plans d'attaque contre le groupe des rebelles islamistes ougandais de l'ADF (Alliance des forces démocratiques), sans que jamais ces hommes, présents sur le territoire de RDC depuis plus de 20 ans, ne soient totalement chassés. Les forces armées congolaises sont pourtant accompagnées par 3 000 hommes de la Monusco, la plus grande mission de l'ONU au monde. La fois passé, les vingt-sept députés élus du Nord-Kivu, qui ont, boycotté ce dernier temp, les séances plénières à l’Assemblée nationale, et ont menacés de quitter définitivement l’hémicycle, si le gouvernement ne trouve pas de solution à l’insécurité qui sévit dans la région de Beni, en proie des massacres à répétion. Dans une déclaration faite mercredi 18 mai 2016 à Radio Okapi, ils disent accepter « d’être égorgés avec les autres ».
« Nous, les élus du Grand Nord, sommes en train d’examiner la demande de la société civile du Nord-Kivu selon laquelle il faut que nous puissions démissionner. Si l’insécurité à Beni n’inquiète personne, il y a possibilité de quitter Kinshasa et aller vivre dans nos villages », a affirmé le président du caucus des députés nationaux du Grand Nord, Jérôme Lusenge.
Les députés du Nord-Kivu ont déplorés, le silence des institutions publiques face à cette situation alors que, les populations de Beni, Kanyabayonga, Erengeti, Butembo et Lubero ont observé mercredi une journée de deuil, de leurs propre initiative.
« Si nous continuons à voir que ça n’inquiète personne et bien, nous allons accepter qu’on nous égorge avec les autres car la question n’est pas ethnique», a martelé Jérôme Lusenge.
Ces députés reprochent également à l’Assemblée nationale de ne pas privilégier les problèmes des habitants de la partie Est de la RDC.
Dernièrement, ces 27 députés avaient boycotté la plénière à l’Assemblée nationale pour protester, contre l’insécurité dans cette province où de nouveaux massacres des civils ont été enregistrés.
Des députés d’autres provinces avaient accompagné, ceux du Nord-Kivu dans cette démarche pour exprimer, leurs solidarité à toute la population de Beni. Après le nouveau massacre perpétré, dernier dans la partie Est de Beni, les députés nationaux élus de Beni, Lubero et Butembo au Nord-Kivu réclament une enquête approfondie « pour démasquer les vrais auteurs de ces massacres à répétition ».
« Nous continuons à exiger qu’une enquête approfondie soit menée afin que les vrais auteurs des massacres soient clairement identifiés et neutralisés au lieu des accusations précipitées et politiciennes », a dénoncé le porte-parole de ces députés, Jérôme Lusenge Bonane, dans une déclaration faite lundi 15 août à la presse.
Ce massacre a été perpétré dans la nuit de samedi à dimanche 14 août à Beni. Trente-six personnes ont été tuées, selon des sources officielles. La société civile a donné un bilan d'une cinquantaine de morts. Le gouvernement de la RDC accuse les rebelles ougandais des ADF d’être les auteurs de cette nouvelle tuerie.
Face à cette situation, dans journée du 27 août 2016, un aéronef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo, MONUSCO a passé son temps à survoler plusieurs contrées du territoire de Beni supposées abriter le retranchement des terroristes ADF, en train de larguer un tract.
Ce tract est une grande leçon morale que FARDC et MONUSCO se sont mises ensemble pour rédiger en Français à l’intention des terroristes ADF, comme s’il était possible de voir un homme quitter son village pour aller parler à un lion qui, de sa jungle, est habitué à venir dévorer ses chèvres, le mettant en garde et que ce lion l’écouterait et se soumettrait, rien qu’en écoutant cette exhortation. En effet, étant des anglophones, il serait insensé de s’adresser aux ADF en Français, à moins qu’on ait volontairement choisi d’établir un dialogue des sourds. Un message sérieux devrait être formulé en Anglais ou en Swahili ou tout au moins en Luganda qui sont des langues de leur provenance. Bien plus, en leur qualité de terroristes musulmans, d’après l’identité que leur confère le gouvernement congolais, l’Arabe leur conviendrait davantage. Par ailleurs, depuis quand le monde (les Nations Unies) a-t-il instauré un programme de DDRRR en faveur des terroristes? Depuis quand ce programme existe-t-il typiquement pour le cas de la RD Congo? Oui, un tel programme avait été mis en marche pour des groupes armés nationaux et pour l’unique rébellion étrangère de FDLR qui n’ont jamais revêtu l’identité de terroristes, malgré les crimes qui leurs sont reprochés.
« Dirigeants et combattants ADF, sortez de la brousse le plus vite.

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