L’opposant historique Étienne Tshisekedi débarque son numéro deux, en République Démocratique du Congo, où on assiste à un climat des tensions politique ce dernier temps, avant les élections prévu àla fin novembre del'année en cours dans ce pay d'Afrique centrale . !

Bruno Mavungu, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a été démis de ses fonctions. On lui reproche une trop grande complaisance vis-à-vis du camp du président Joseph Kabila.
Deux semaines après son retour réussi à Kinshasa, Étienne Tshisekedi reprend en main son parti. Selon plusieurs cadres de l’UDPS interrogés par Jeune Afrique, le secrétaire général du parti, Bruno Mavungu, en a fait les frais.
Il lui était notamment reproché, son attitude pendant l’exil médical de Tshisekedi à Bruxelles. Pendant cette période, il avait plusieurs fois pris des positions en contradiction avec l’entourage d’Étienne Tshisekedi. L’organisation du parti s’était également en partie délitée pendant cette période. Mais ce sont surtout ses positions, jugées trop accommodantes vis-à-vis du camp du président Joseph Kabila, que paie Mavungu. La fois passé, le secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, avait coupait-court à toutes les rumeurs selon lesquelles Félix Tshisekedi veut succéder à son père Etienne Tshisekedi toujours en convalescence en Belgique. Mavungu a aussi démenti les informations selon lesquelles lui et Félix sont à la base de la megestion du parti. Tout cela n’est que ragot ! B. Mavungu l’a affirmé, au cours d’un point de presse, jeudi 20 novembre dernier au siège de l’UDPS dans la Commune de Limete.
D’après le SG de l’UDPS, il n’y a pas eu, une crise au sein de sa famille politique. Et, le parti évolue normalement. Mavungu a ensuite précisé que, les membres qui attisent le feu en réclamant notamment son départ du secrétariat général de l’UDPS et qui accusent Félix d’usurpation, étaient exclus du parti par Etienne Tshisekedi. Cela signifie que, le mémo des pseudo-fédéraux est u pétard mouillé. Mavungu, reste bel et bien aux commandes du parti jusqu’à preuve du contraire. Quant au voyage de Félix Tshisekedi à l’intérieur du pays, Mavungu a fait savoir que, c’est ces voyages ne visent qu’une seule chose la redynamisation du parti. Cette charge incombe à tous les membres du parti a-t-il précisé. Il se félicite d’ailleurs de l’initiative de F. Tshisekedi qui a mené, cette campagne de redynamisation avec ses propres sous.
A propos des diabolisations que subit Mavungu pour avoir scellé un pacte avec l’UNC, Mavungu répond que, l’acte s’inscrit dans le cadre de l’intérêt supérieur de la nation. Partciper aux marches anti-révision notamment avec l’UNC de Vital Kamerhe ne constitue en aucun cas une déviation selon le SG de l’UDPS.
Après les élections du novembre 2011, Bruno Mavungu Puati était, confirmé par Étienne Tshisekedi à ce poste en remplacement de Jacquemin Shabani.
Face aux critiques qui fusaient de partout par rapport au fonctionnement du parti déserté par ses nombreux cadres, Étienne Tshisekedi a cru le moment propice pour opérer, quoiqu’en retard, les changements tant attendus au niveau des organes dirigeants. Suite à sa décision n°104/UDPS/PP/012, le « lider maximo » vient de procéder à une série de nominations à différents postes au sein de son parti. Certains ont été confirmés à leurs anciennes affectations et d’autres relevés purement et simplement de leurs fonctions pour insuffisance de résultats.
Le moins qu’on puisse dire de ces nominations est que la page Jacquemin Shabani, ancien secrétaire général accusé de malversations, est définitivement tournée. Ce poste sera désormais occupé par celui qui assumait jusque-là son intérim en la personne de Bruno Mavungu Puati. Ce dernier était secondé, par quatre secrétaires généraux adjoints, en l’occurrence, Me Tshibala Bruno, Ébamu François, Iliba Willy et Tabu Jean Félix. Dans le lot des nominations, on retrouve également des secrétaires du parti et chefs des départements. Tshilombo Tshisekedi Félix garde sa place au département des relations extérieures. Kapay Anatole, Kapika Joseph, Mulumba Corneille et Kamulombo Sylvain s’occuperont respectivement de l’organisation, de la communication, information et mobilisation, du plan et des finances du parti.
Ces chefs de département seront secondés, par neuf adjoints avec des tâches spécifiques. Mantuila Léon et Ilunga Tshilombo se chargeront respectivement du département de la sécurité et des renseignements tandis qu’à la trésorerie générale, le dévolu a été jeté sur la personne de Muwala Désiré.
Ces nominations ont été saluées, dans les milieux de l’UDPS dans la mesure où, elles sont censées insuffler un nouveau dynamisme dans cette formation politique qui ne s’est pas encore remise de sa défaite électorale à la présidentielle de novembre 2011. Depuis lors, cette deuxième force politique du pays aura traversé une zone de turbulence caractérisée par une vague de départ de ses cadres en rupture de ban avec les idéaux du parti. D’aucuns pensent que ces nouvelles nominations consacrent un nouveau départ pour l’UDPS appelée à revoir ses stratégies de lutte, ses méthodes de gestion et, surtout, sa conception du leadership pour prétendre gérer, un jour, la destinée du pays.

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