Microsoft rachète Beam, un concurrent de Twitch Beam bam boum. Société ! Microsoft a annoncé hier soir le rachat de Beam, un tout jeune concurrent de Twitch. La plateforme ouverte en janvier dernier a pour principale caractéristique de miser sur l'interactivité entre joueurs et spectateurs. Dans le domaine du streaming en direct de jeux vidéo, deux ogres se partagent le gros du marché : Twitch, qui est propriété d'Amazon depuis maintenant deux anset YouTube Gaming, soutenu par Google. Pendant ce temps, d'autres acteurs comme Dailymotion ou Ustream (récemment racheté par IBMmais boudé par Sony) tentent ou ont essayé de se faire une place au soleil. !

Dans tous les cas, le protocole développé par Beam, ainsi que son lecteur vidéo HTML5 seront autant d'éléments que Microsoft pourrait rapidement exploiter dans le cadre de ses applications Xbox, ou surXbox One.
Publiée le 12/08/2016 à 11:30
Kevin Hottot
Journaliste spécialisé dans l'univers du jeu vidéo. Passionné par le Dogecoin, le financement participatif. Ne se déplace jamais sans son poney. Microsoft entre dans la danse
Microsoft n'avait pas encore pris place dans ce juteux marché, c'est désormais chose faite. Le père de la Xbox vient en effet d'annoncer l'acquisition de Beam, une start-up ayant lancé une plateforme de streaming dédiée au jeu vidéo en janvier dernier. Le montant de la transaction n'a pas été divulgué.
Si le géant de Redmond a craqué pour la jeune structure, plutôt que de se lancer dans la création de son propre service de diffusion, c'est parce qu'elle dispose d'un atout un peu particulier dans sa manche. Beam permet en effet aux spectateurs d'interagir directement avec ce qu'ils voient à leur écran. Beam propose en effet aux diffuseurs d'ajouter des boutons en dessous de leur fenêtre de vidéo, actionnables par les spectateurs.
Ceux-ci peuvent remplir divers rôles. Certains s'en serviront comme d'une simple boîte à sons permettant aux spectateurs de jouer des bruitages sur la diffusion. D'autres proposent des boutons pour directement interagir sur le jeu, à la façon d'un Twitch Plays Pokémon, sans avoir à supporter un canal de discussion défilant à la vitesse de la lumière. Une possibilité offerte par le protocole de diffusion FTL développé par la société, vantant une latence d'environ 200 ms contre plusieurs secondes pour les solutions concurrentes.
Une monétisation un peu particulière
Pour générer ses revenus, Beam compte bien évidemment sur la publicité, sur laquelle les diffuseurs partenaires touchent une part. Les diffuseurs peuvent aussi imposer un coût en « étincelles » sur certaines actions, qui leur apporteront un complément de rémunération.
Pour l'heure il semble impossible d'acheter des étincelles auprès de la plateforme, mais celles-ci sont générées automatiquement pour chaque utilisateur à raison de deuxpour chaque minute de programmes regardées, à condition de ne pas utiliser de bloqueur de publicité.
Vers une intégration au Xbox Live
Microsoft ne détaille pas sa stratégie vis-à-vis de Beam, mais il y a fort à parier que la plateforme fera rapidement son apparition sur les consoles du fabricant, la Xbox One utilisant pour le moment Twitch. Il sera intéressant de voir si les jeux maison tireront partie d'une manière ou d'une autre des options d'interactivités offertes par Beam. Microsoft évoque vaguement le cas deMinecraftoù les spectateurs pourraient choisir l'arme utilisée par le diffuseur afin de lui faciliter ou lui compliquer la tâche. En début d’année, Microsoft annonçait que les systèmes fonctionnant avec les processeurs Intel de dernière génération ne seraient plus pris en charge pleinement sous Windows 7 et 8. Le groupe revient finalement sur sa décision.
Plus tôt dans l’année, Microsoft faisait une annonce qui avait fait beaucoup parler d’elle. L’éditeur avait annoncé que, pour profiter pleinement des fonctionnalités des processeurs de dernière génération d’ Intel, la sérieSkylake, les PC devraient obligatoirement être équipés de Windows10. A partir de juillet 2017, les machines équipées d’un de ces processeurs, fonctionnant sous Windows 7 ou 8, recevraient toujours les mises à jour critiques mais ne bénéficieraient plus d’un support étendu. Finalement, la firme de Redmond annonce avoir abandonné cette idée.
Le support des systèmes Skylake sous Windows 7 et 8 sera assuré
Peut-être dans le but de faire passer toujours plus d’utilisateurs à Windows 10, Microsoft avait annoncé la fin du support étendu de Windows 7 et 8 à partir du mois de juillet 2017 sur les PC et tablettes équipés d’un processeur Skylake. Cette annonce avait fait scandale en début d’année.
Quelques semaines plus tard, la firme de Redmond rallongeait la durée de ce support jusqu’en juillet 2018. Si les utilisateurs voulaient ensuite bénéficier d’un support total, il leur fallait installer Windows 10 sur leur machine. Non pas que leur PC cesserait de fonctionner mais ils ne recevraient plus toutes les mises à jour, seulement celles critiques et ne compromettant pas la stabilité du système.
Face au mécontentement des utilisateurs, et notamment les entreprises dont la migration vers Windows 10 ne peut être planifié dans des délais aussi courts, Microsoft revient sur sa décision. Le support sera donc assuré selon le calendrier établi avant ce changement de politique. A savoir que la fin du support étendu pour Windows 7 est fixé au 14 janvier 2020 et pour Windows 8 au 10 janvier 2023.
Windows 10 « obligatoire » pour la prochaine génération de processeurs
En revanche, la firme de Redmond maintient que pour exploiter pleinement les processeurs de prochaine génération, que ce soit les Intel Kabylake.

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