OICHA SOUS TENSIONS D'UNE MARCHE PACIFIQUE INITIÉ, PAR LA SOCIÈTÉ CIVILE D'OICHA CONTRE LES TUERRIES DE CES DERNIERS JOURS DANS LA RÉGION DE BENI : TÔT LE MATIN DE CE MERCREDI LA PRÉSENCE DES POLICIERS LOURDEMENT ARMÉS ÉTÉ VISIBLE AU ROND-POINT D'OICHA CENTRE : Peut être dans l'objectif d'encadrer , cette marche pacifique ! Mais, c'est vers 11heures locale que, les manifestants à majorité des enfants, garçons, et quelques filles avec des banderoles à leurs têtes, ont pris d'assaut, la Route N0-4! Ils disent qu'ils vont aller, jusqu' en Beni ville. D'autres préssise que, ils vont s'attaquer, àla base dela monusco, situé àl'Aéroport de Mavivi, à six km du centre ville de Beni. Donc un climat des tensions est très tendu dans la journée de ce mercredi, à Beni ville et Oicha, chef lieu du térritoire de Beni. Toutes activités reste paralysés, dans tout les quartiers d'Oicha ! Les portes des boutiques, pharmacies, kiosques, petit commerce, restent fermés ! Le grand marché centrale dela place ne fonctionne pas comme d'abitude pendant cette journée. Alors les organisateurs de la marche crachait déja, sur la main de la population de Oicha et environs. Venue en grand nombre pour marcher pacifiquement comme JP Ngahangondi et le président de la SOCIV, Monsieur Bonne Année, ces gens, frustrés par la présence de la police pour les accompagner et encadrer, ils ont jugé utile de replier et se cacher. Le Prés de la soc civile, peureux plus que la peur elle même a jugé bon, d'éteindre même son téléphone. Des étudiants et autres couches qui le cherchaient afin qu'il les accompagne, se sont butés à un tel hors périmètre cellulaire. Nous avons été obligé de retourner chez comme des brebis sans berger. Quelle désolation. Merci à la police qui était déjà prête pour nous encadrer.

La population a répondu, au mot d’ordre de la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu. Au même moment, la campagne pour faire échec au plan de l’ennemi, s’ accentue dans toutes les organisations sérieuses de la société civile comme l’ église. Selon Jean Paul, le président, nationale d'ONG CRDH et quelques analystes craignent l’idée de la balkanisation puisse être inculquer au sein de la population. Selon plusieurs activistes de Butembo, cette opération a été lancée en réaction aux initiatives populaires et à la colère de plus en plus vive des populations, alors que de plus en plus d’habitants de Beni continuent à s’organiser, à s’entraîner et à s’armer pour aller eux-mêmes traquer les criminels. Des analystes qui redoutent que les adeptes de la balkanisation soient eux-mêmes, auteurs présumés de ce massacre et de l’insécurité à l’ Est du pays, cherchant à profiter de cette situation pour mettre à jour leur plan. Nord-Kivu s’ est transformée en journée ville morte à Oicha, Beni, Butembo et Lubero. Boutiques, magasins, banques et stations-services n’ont pas ouvert lundi.
Tout en respectant le deuil national de trois jours décrété par le gouvernement congolais, les habitants de cette partie de la province se sont abstenus de travailler avant l’enterrement des victimes de l’ attaque meurtrière perpétrée dans la nuit de samedi à dimanche par des présumés ADF.
Devant tous les bureaux officiels, le drapeau national est resté en berne. Sur décision gouvernementale, les radios locales ont accompagné cette journée par des cantiques religieux de consolation. Mias il faut dire qu’ au lendemain de cette attaque, des scènes de panique se sont multipliées à Beni. A chaque fois, il s’ agissait d’ une rumeur ou d’ une fausse alerte.
« Nous en avons marre, nous voulons que la paix règne dans notre territoire comme dans d’autres provinces. Nous demandons au gouvernement de prendre cette question au sérieux », déclare un habitant contacté par www.groupelavenir.org. Il est temps que, le gouvernement centrale se mette en œuvre, avec des actions de grande envergures et cela devrait être accompagnées par la brigade tant attendue de la Monusco qui a beaucoup trainé », a indiqué le président de la société civile de Beni, Eddy Kataliko dans le dernier époque à Beni térritoire. Les quatres coordinations des sociétés civiles du Nord-Kivu ont lancé, lundi dernier 15 août 2016, trois Journées ville morte dans les territoires de Beni, Butembo et Lubero au Nord-Kivu. D’après leurs communiqué publié le lundi dernier, c’est une façon pour la population de cette province d’honorer la mémoire de plus de mille civils massacrés depuis deux ans dans le grand nord de cette partie Est de la RDC.
La commune rurale d’Oicha, les localités d’Eringeti et Mbau, à Lubero-centre ainsi que les villes de Beni et Butembo ont suivi les recommandations de ces trois journées de deuil.
À Oicha, chef-lieu du territoire de Beni qui ressemble à une ville fantôme, renseignent les sources locales, les trois radios locales n'émettent pas depuis ce matin. Une station-service privée qui fournit le carburant à ces radios a décidé de respecter l'appel lancé par la société civile. Par signe de deuil envers les civils massacrés dans le territoire de Beni, la société civile de Beni – Lubero a lancé une opération ville-morte sur 3 jours, qui a débuté aujourd’hui.
À Butembo (Nord-Kivu), ce sont de jeunes activistes qui ont donné le ton tout au long de la journée. Particulièrement remontés, ces groupes, à l’image du collectif, prône depuis des semaines l’auto-défense contre« les égorgeurs »face à l’incapacité de l’Etat à assurer leur protection. Peu avant midi, certains jeunes, qui se lançaient à la recherche des auteurs des tueries, afin de rendre justice eux-mêmes, s’en sont pris à un véhicule de la MONUSCO en lui lançant des pierres avant de tenter de l’incendier.
Pour la deuxième journée ville-morte, la Véranda Mutsanga a lancé un appel à« radicaliser le mouvement », invitant notamment« les taxis qui n’ont pas respecté cette journée ville-morte »à se rattraper. A Butembo par exemple, toutes les activités ont été paralysées. Des boutiques, écoles et universités ont fermé leurs portes.
A Goma, a décrété une grève de 3jours consécutifs allant du 15 août au 17 août del'année en cours. De nombreuses associations de jeunes veulent notamment voir le mouvement s’étendre sur l’ensemble du Nord-Kivu, jusque dans la ville de Goma, où les actions de solidarité en faveur de la population, de Beni sont, courantes.
Les activités sont aussi paralysées à Butembo. Mais le maire de cette ville parle de manipulation à cause des tracts ramassés mercredi matin dans plusieurs quartiers de la ville demandant à la population de respecter cet appel.
La fois passé, une délégation de douze députés provinciaux du Nord-Kivu, invitée par la société civile des territoires de Beni, Lubero et Butembo, est arrivée à Beni pour évaluer la situation sécuritaire dans la zone de Beni.

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