Peuple Congolais : exigez que, la présence de la Mission onusienne au Congo soit conditionnée à la mise en place d'un Tribunal Pénal International Spécial pour le Congo avec l'objectif de juger tous ceux qui ont la responsabilité ultime des crimes de masse commis au Congo... Que ce tribunal ne se limite plus aux crimes décrits dans le Mapping Rapport de l'ONU sur les atrocités au Congo de 1993 à 2003. Qu'il inclut aussi des crimes de masse et des crimes contre l'humanité commis depuis 2003 à ce jour, comme les massacres de Beni... !

CARNAGES À RÉPÉTION DANS LA RÉGION DE BENI : VERS L’IDENTIFICATION DES VRAIS RESPONSABLES ?
La Nouvelle Initiative pour le Congo, une plateforme de l’opposition, a parlé d’une «menace d’occupation des terres». Selon cette plateforma politique, «le problème du Kivu, c’est qu’on veut faire peur à la population […] pour qu’elle quitte [ses terres] et que d’autres viennent les occuper. Exigez aussi que le fait que Joseph Kabila n'ait pas demandé la mise en place de ce tribunal alors que son gouvernement a fait des pressions sur les Nations Unies pour ne pas publier la liste des présumés criminels; et que si Joseph Kabila n'organisait pas des élections constitutionnelles avant la fin de son mandat le 19 décembre comme l'exige la Constitution; exigez que le même Joseph Kabila démissionne de son poste de chef de l'État avant le 18 décembre pour qu'un chef d'État intérimaire ait deux missions précises:
1. Organiser les élections constitutionnelles et démocratiques
2. Obtenir la mise en place d'un Tribunal Pénal International Spécial pour le Congo.
Si on a besoin d'un fameux dialogue, c'est pour obtenir le consensus autour de la personne qui peut jouer l'intérim du poste de chef de l'État après le 19 décembre si les élections ne sont pas organisées...
Aussi longtemps que les responsables ultimes des crimes de masse au Congo ne seront pas face à la Justice, le Congo ne connaîtra jamais la paix... Ni le régime actuel de Kabilas que Kagame présente comme sa fabrication, ni la fameuse Union Africaine et d'autres qui veulent faire du Congo leur cour de jardin et moins encore la fameuse communauté internationale ne veulent de la Justice contre les ultimes responsables des crimes de masse au Congo... Il n'y a qu'au Congo que tout le monde est d'accord contre la Justice en l'encontre des ultimes responsables de crimes de masse...
Le contraire de la Justice est l'Injustice... Comment peut-on prétendre apporter la paix sans la Justice? Comment peut-on assurer une paix lorsqu'on maintient systématiquement un peuple dans l'Injustice?
Peuple Congolais, sachez que personne d'autre ne va vous délivrer de l'esclavage que l'exploitation minière criminelle est entrain d'imposer dans ce pays... La source majeure de cet esclavage est l'Injustice imposée en mode d'exploitation des ressources de ce pays...
Il est temps de vous lever pour faire face à l'Injustice qui fait de ce pays un bastion de misère et de violence... Commencez dès maintenant à organiser des actions pacifiques pour exiger le démission de Joseph Kabila afin d'obtenir un président intérimaire chargé d'organiser des élections et de demander la mise en place de la Justice Internationale pour le Congo...
Aucune disposition constitutionnelle n'interdit la démission du Président de la République... La Cour Constitutionnelle ne peut pas interdire la démission de Joseph Kabila... Et il y a ici des motifs sérieux et suffisants pour le faire démissionner. Qui pourraient être les responsable des massacres de Beni?
Parmi ces populations en déplacement, il pourrait y avoir des infiltrés provenant de certains groupes armés (FDLR, Maï-Maï Nyatura, …) qui pourraient être impliqués dans les massacres de Beni.
C’est dans ce sens que le site benilubero.com souligne que, s’il est vrai que certains résidus des ADF sont toujours actifs dans la région de Rwenzori, cependant, les principaux auteurs des massacres commis à Beni pourraient être l’œuvre de «infiltrés rwandais» qui opèrent avec la complicité de certains officiers de l’armée congolaise provenant de l’ex Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP). Ces infiltrés collaboreraient aussi avec des anciens officiers déserteurs de l’armée congolaise ayant intégré l’ex-Mouvement 23 mars (M23). Le CNDP et le M23 étaient deux groupes armés créés et appuyés par le régime rwandais.
Dans son dernier rapport, le groupe des experts de l’Onu aussi a mis en cause des membres de l’armée congolaise pour leur implication dans les tueries de Beni, en soutenant les responsables des massacres. Pour ce comité d’experts, «des officiers des FARDC (les forces armées de laRDCongo) ont étéimpliqués dans le recrutement,l’armementet le financementde groupes impliqués dans les tueriesde civils».
La poursuite d’un plan d’occupation et de balkanisation
Si cette lecture des faits s’avérait conforme à la réalité, on pourrait parler de la poursuite du plan d’occupation de l’est de la RDCongo par le régime rwandais, avec la complicité du pouvoir congolais. Déplacements collectifs et suspects de populations
– La Société civile dénonce «des déplacements collectifs et suspects des populations mono-ethniques et monolingues d’origine indéterminée avec une intention à peine voilée d’occupation des terres et de balkanisation». Elle craint donc que la population de Beni et de Lubero ne soit vouée à la disparition et que cette partie du territoire congolais ne soit occupée par une population aux origines inconnues, ouvrant ainsi la porte à la balkanisation effective.

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