Procès des présumés ADF à Beni : Des personnalités de part et d'autres pourraient être citées dans l’affaire des tuerries, vols, incendies, en cours à répétion dans la région de Beni, où des civils sont de plus en plus victimes des actes de térrorisme dépuis octobre 2014 à nos jours. !
Dans ce vaste territoire, la population subit des massacres depuis 2014, symboles d'une guerre sans nom qui fait rage à l'est de la République démocratique du Congo. Le 14 août dernier, le territoire de Beni subissait un nouveau massacre de ses habitants. Pourtant, face à l'ampleur de ces agressions, la réaction de la communauté internationale et du gouvernement congolais reste fantomatique, tout comme on peine à identifier les tueurs. La zone est envahie de centaines de groupes armés violents et subit un trafic illégal de ses richesses qui rend difficile l'identification de ses assaillants. Dans ce contexte, la RDC, que son lourd passé poursuit, subit une guerre silencieuse et sans nom.
La RDC : un État construit sur le modèle de la rébellion
Les violences qui touchent l'est de la RDC ne sont pas nouvelles. La tragédie congolaise qui sévit depuis 20 ans trouve en effet son point de départ dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994. À la suite du massacre, près de 1,2 million de Hutus rwandais, parfois impliqués dans le génocide, ont fui vers le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, territoires du Zaïre, aujourd'hui disparu. En effet, en 1996, l'armée du très décrié président zaïrois Mobutu fait face à l'insurrection de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL). Procès des présumés ADF à Beni : Des personnalités pourraient être citées dans l’affaire
Le procès des présumés ADF, présumés auteurs des massacres de Beni, s’est poursuivi mercredi 24 aout 2016 à la tribune du 8 mars de Beni. Pour cette troisième journée, la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu a cherché à confirmer l’infraction retenue mise en charge des prévenus. Ces prévenus sont poursuivis pour participation à un mouvement insurrectionnel, crime contre l’humanité par meurtre et terrorisme
Ces prévenus sont nommément MUHINDO KABABO Jackson, KAYAGO DJOUMA, SEMBELE MUSUBAO, ISAKA MUHINDO, KASEREKA LUSWIRE, KASEREKA KASIMU ont comparu devant la barre de la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu. Tous ont reconnu avoir été recrutés de gré ou de force dans cette bande de gens qui tuent des innocents à Beni ville et territoire.
La grande révélation allait être dévoilée au grand public lorsque le ministère public a ordonné le check-up des numéros qui correspondaient avec le prévenu ISAKA MUHINDO.
Ce dernier venait de déclarer qu’un officier militaire et une autorité politico-administrative de la même ville contribue au ravitaillement des ADF. Leurs noms n’ont plus été cités en pleine audience pour des raisons d’enquête. « Les vrais tueurs de Beni ne sont pas de l’ADF, il faut une autre appelation », selon le Mwami Saambili Bamukoka
Le chef de la Chefferie des Batalinga, en territoire de Beni a affirmé que « parler de la guerre contre les rebelles ADF dans le territoire de Beni aux jours d’aujourd’hui est un pire mensonge ». Il a fait cette révélation au cours du conseil sécurité élargie organisé mardi 23 août à la mairie de Butembo par les autorités urbaines.
Pour le Mwami SAAMBILI BAMUKOKA, cette guerre a été gagnée depuis longtemps par le Général BAHUMA AMBAMBA, d’heureuse mémoire. Cette autorité coutumière pense qu’il faut chercher un autre mot pour qualifier ceux qui tuent les civils innocents en territoire et ville de Beni.« Mais parler des ADF, c’est perdre la qualification des vrais tueurs »,opine le Chef de la Chefferie des Watalinga.
Cette autorité coutumière a noté que vaincre la guerre qui insécurise les civils, c’est possible. Pour lui, la meilleure arme est la franche collaboration entre la population et les autorités. Il a noté que l’hypocrisie est un signe de trahison qui devra être évitée de chaque côté en privilégiant la paix et la sécurité de tous.
Le mwami SAAMBILI BAMUKOKA ajoute que cette guerre faite par les citoyens de différents pays africains frise un terrorisme. Pour résister à ce terrorisme, le mwami BAMUKOKA propose l’unité entre les citoyens congolais et l’arrestation de tous les complices au sein de la population voire dans l’armée. Une question s'impose : selon
vous, EST-CE QUE LE MINISTERE
PUBLIQUE AVAIT RAISON D'ALERTE
LE 1er JUGE PRESIDENT
D'INTERDIR AU PRESUME ADF
NALU DE CITE LE NOM DU
COMMANDITAIRE HABITANT DE
BUTEMBO??? ET D'AILLEUR BIEN
CONNU DANS CETTE VILLE SELON
LE PREVENU ADF NALU.
La RDC : un État construit sur le modèle de la rébellion
Les violences qui touchent l'est de la RDC ne sont pas nouvelles. La tragédie congolaise qui sévit depuis 20 ans trouve en effet son point de départ dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994. À la suite du massacre, près de 1,2 million de Hutus rwandais, parfois impliqués dans le génocide, ont fui vers le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, territoires du Zaïre, aujourd'hui disparu. En effet, en 1996, l'armée du très décrié président zaïrois Mobutu fait face à l'insurrection de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL). Procès des présumés ADF à Beni : Des personnalités pourraient être citées dans l’affaire
Le procès des présumés ADF, présumés auteurs des massacres de Beni, s’est poursuivi mercredi 24 aout 2016 à la tribune du 8 mars de Beni. Pour cette troisième journée, la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu a cherché à confirmer l’infraction retenue mise en charge des prévenus. Ces prévenus sont poursuivis pour participation à un mouvement insurrectionnel, crime contre l’humanité par meurtre et terrorisme
Ces prévenus sont nommément MUHINDO KABABO Jackson, KAYAGO DJOUMA, SEMBELE MUSUBAO, ISAKA MUHINDO, KASEREKA LUSWIRE, KASEREKA KASIMU ont comparu devant la barre de la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu. Tous ont reconnu avoir été recrutés de gré ou de force dans cette bande de gens qui tuent des innocents à Beni ville et territoire.
La grande révélation allait être dévoilée au grand public lorsque le ministère public a ordonné le check-up des numéros qui correspondaient avec le prévenu ISAKA MUHINDO.
Ce dernier venait de déclarer qu’un officier militaire et une autorité politico-administrative de la même ville contribue au ravitaillement des ADF. Leurs noms n’ont plus été cités en pleine audience pour des raisons d’enquête. « Les vrais tueurs de Beni ne sont pas de l’ADF, il faut une autre appelation », selon le Mwami Saambili Bamukoka
Le chef de la Chefferie des Batalinga, en territoire de Beni a affirmé que « parler de la guerre contre les rebelles ADF dans le territoire de Beni aux jours d’aujourd’hui est un pire mensonge ». Il a fait cette révélation au cours du conseil sécurité élargie organisé mardi 23 août à la mairie de Butembo par les autorités urbaines.
Pour le Mwami SAAMBILI BAMUKOKA, cette guerre a été gagnée depuis longtemps par le Général BAHUMA AMBAMBA, d’heureuse mémoire. Cette autorité coutumière pense qu’il faut chercher un autre mot pour qualifier ceux qui tuent les civils innocents en territoire et ville de Beni.« Mais parler des ADF, c’est perdre la qualification des vrais tueurs »,opine le Chef de la Chefferie des Watalinga.
Cette autorité coutumière a noté que vaincre la guerre qui insécurise les civils, c’est possible. Pour lui, la meilleure arme est la franche collaboration entre la population et les autorités. Il a noté que l’hypocrisie est un signe de trahison qui devra être évitée de chaque côté en privilégiant la paix et la sécurité de tous.
Le mwami SAAMBILI BAMUKOKA ajoute que cette guerre faite par les citoyens de différents pays africains frise un terrorisme. Pour résister à ce terrorisme, le mwami BAMUKOKA propose l’unité entre les citoyens congolais et l’arrestation de tous les complices au sein de la population voire dans l’armée. Une question s'impose : selon
vous, EST-CE QUE LE MINISTERE
PUBLIQUE AVAIT RAISON D'ALERTE
LE 1er JUGE PRESIDENT
D'INTERDIR AU PRESUME ADF
NALU DE CITE LE NOM DU
COMMANDITAIRE HABITANT DE
BUTEMBO??? ET D'AILLEUR BIEN
CONNU DANS CETTE VILLE SELON
LE PREVENU ADF NALU.
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