Tension tôt le matin de ce vendredi 19 août 2016, dans la partie Nord Est de la Ville dela ville de Butembo, situé, dans la province du Nord-Kivu, àl'Est dela République Démocratique du Congo : la police a dispersé des manifestants opposés au couvre feu décidé par les autorités. Des jeunes appartenant à la Véranda Mutsanga, un mouvement citoyen ayant sa base dans ce triangle compris entre les Quartier Kalemire, Kimbulu, Mutiri et de l’Evêché ont brulé des pneus sur la voix publique pour réclamer la libération de 3 d’entre eux arrêtées la nuit par la police. Les 3 personnes arrêtées faisaient parties de plusieurs dizaines d’autres arrêtées par la patrouille mixte Police FARDC en exécution du couvre feu décrété par le Maire de Butembo mercredi 17 aout 2016. Ce couvre feu a été décrété par les autorités pour des raisons de sécurité.
Un calme relatif depuis la mi journée
Des sources de la police attestent d’un calme apparent après que la police a dispersé les manifestants de ce vendredi matin. Au même moment la police a libéré une trentaine de personnes arrêtées, comme les membres de la Véranda Mutsanga, en application du couvre feu. La libération de ces personnes n’a pas été conditionnée par un paiement des amendes, informe une source, afin de sensibiliser la population au respect de cette mesure sécuritaire. Les prochaines nuits de validité de cet arrêté de couvre feu, toutes les personnes arrêtées seront libérées après paiement des amendes s’ils n’affichent pas une culpabilité beaucoup plus grave. Cet avant midi, il y aurait 5 nouvelles interpellations des jeunes accusés d’avoir participé à la résistance sur le Boulevard Mutsanga, mais cette nouvelle n’a pas encore été confirmée par des sources officielles.
Dans tous les cas, le GADHOP appelle les uns et les autres à la retenue, au pacifisme et au respect des libertés publiques garanties à tous les citoyens congolais ; et encourage un esprit de collaboration pour le bien sécuritaire de toute la population.
Tout en reconnaissant que le mouvement (la libre circulation des personnes et de leurs biens) peut être rétréci en des circonstances définies par la loi, telle qu’en cette période de fortes tensions sécuritaires, le GADHOP encourage les autorités dans leurs efforts visant à garantir la sécurité à tous les citoyens mais rappelle que l’Article 60 de la Constitution dispose : « Le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales consacrés dans la Constitution s'impose aux pouvoirs publics et à toute personne » et que donc en quelques circonstances que ce soient, le respect des droits humains doit être un compagnon de tous.
GADHOP
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Après les violents massacres de samedi dernier contre des civils à Rwangoma/Beni, une série des manifestations ont été organisées par plusieurs structures socio politique et cela a fait craindre aux autorités une infiltration et un désordre pouvant occasionner le pire. Le couvre feu devrait aider à déceler les infiltrés, avançaient les autorités. En revanche la Véranda Mutsanga, a annoncé jeudi 18 aout 2016 qu’il s’opposait à cette mesure du couvre feu, estimant que ce couvre feu donnait l’occasion aux suspects de se mouvoir tranquillement dans la ville étant donné que les effectifs de la police et de l’armée ne suffisent pas pour patrouiller dans tous les coins de la ville où ils étaient par moment épaulés par la vigilance de la population. Déjà, la nuit de jeudi à vendredi, certains jeunes de la Véranda Mutsanga sont restés donc dehors en violation dudit couvre feu. Ils en ont été empêchés par les services de l’ordre dont la police et l’armée ont dispersé les jeunes par coups de balles et détruit le siège de ce mouvement citoyen : un espace en plein air, d’une circonférence d’environ 7 m2destinés à recevoir des membres du regroupement pour des échanges citoyens.
Des sources de la police attestent d’un calme apparent après que la police a dispersé les manifestants de ce vendredi matin. Au même moment la police a libéré une trentaine de personnes arrêtées, comme les membres de la Véranda Mutsanga, en application du couvre feu. La libération de ces personnes n’a pas été conditionnée par un paiement des amendes, informe une source, afin de sensibiliser la population au respect de cette mesure sécuritaire. Les prochaines nuits de validité de cet arrêté de couvre feu, toutes les personnes arrêtées seront libérées après paiement des amendes s’ils n’affichent pas une culpabilité beaucoup plus grave. Cet avant midi, il y aurait 5 nouvelles interpellations des jeunes accusés d’avoir participé à la résistance sur le Boulevard Mutsanga, mais cette nouvelle n’a pas encore été confirmée par des sources officielles.
Dans tous les cas, le GADHOP appelle les uns et les autres à la retenue, au pacifisme et au respect des libertés publiques garanties à tous les citoyens congolais ; et encourage un esprit de collaboration pour le bien sécuritaire de toute la population.
Tout en reconnaissant que le mouvement (la libre circulation des personnes et de leurs biens) peut être rétréci en des circonstances définies par la loi, telle qu’en cette période de fortes tensions sécuritaires, le GADHOP encourage les autorités dans leurs efforts visant à garantir la sécurité à tous les citoyens mais rappelle que l’Article 60 de la Constitution dispose : « Le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales consacrés dans la Constitution s'impose aux pouvoirs publics et à toute personne » et que donc en quelques circonstances que ce soient, le respect des droits humains doit être un compagnon de tous.
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