Un homme identifié à un présumé égorgeur du groupe des rébélles del' ADF-NALU, a été arrêté, dans la journée du lundi 29 août 2016, par la PNC de la commune rurale de MANGINA, dans le quartier MASIMBEMBE situé, dans la partie Ouest du térritoire de Beni, àl'Est dela République Démocratique du Congo. D'après les premières sources d'infos, le concerné était entrain de prendre un verre de boisson alcoolique. Suite à l'ivresse, le présumé ADF-NALU a déclaré devant les autres être en mission de venir investiguer le milieu pour que les opérations des tueries débutent dans cette jeune commune du territoire. Nous croyons qu'il y a lieu d'informer les autorités en place en vue d'éviter les purs. Source: Point focal d'ONG de défence des droits del'homme la CRDH Convention pour le réspect des droits del'homme noyau de Mangina. !

Le territoire de Beni connaît des massacres des populations civiles dépuis deux ans.
Dernièrement, une cinquantaine de personnes y ont été tuées en dépit d'une visite du président Joseph Kabila dans la région, où il avait promis de tout mettre en œuvre pour « imposer » la paix et la sécurité.
Le gouvernement accuse les rebelles ougandais des ADF d’être auteurs de ce nouveau massacre. Pour les autorités congolaises, ces combattants constituent un groupe islamiste radicalisé ou djihadiste. Face à cette situation, la société civile demande également au gouvernement congolais de renforcer les effectifs des FARDC et de mettre à leurs dispositions des moyens pour sécuriser les populations civiles.
Le révérend pasteur Gilbert Kambale, président de la société civile de Beni, a invité le Gouvernement à renforcer les hommes de troupes et la logistique dans les zones insécurisées.
Cette structure demande également aux autorités de Kinshasa de déclarer la ville et le territoire de Beni comme zone sinistrée en vue des« retombées sociales.»
A. considérant que la situation de la République démocratique du Congo en matière de sécurité ne cesse de se détériorer dans le Nord-Est du pays, où des dizaines de groupes armés continuent d'agir, et qui, selon de nombreux témoignages, est le théâtre de massacres, de l'enrôlement et de l'utilisation d'enfants par des groupes armés ainsi que de violences sexuelles et sexistes largement répandues;
B. considérant qu'entre octobre 2014 et mai 2016 dans les territoires de Beni, Lubero et Butembo, plus de 1 160 personnes ont été sauvagement assassinées, plus de 1 470 personnes ont disparu, beaucoup de maisons, de dispensaires et d'écoles ont été brûlés et nombre de femmes, d'hommes et d'enfants ont été victimes de violences sexuelles;
C. considérant que de nombreux villages situés dans ces territoires sont désormais occupés par des groupes armés;
D. considérant que l'inaction et le silence du gouvernement de la République démocratique du Congo face à ces atrocités, qui seraient commises aussi bien par les groupes armés rebelles que par les forces armées nationales, suscitent un mécontentement croissant;
E. considérant que des assassinats d'une extrême violence ont été perpétrés, pour partie à proximité immédiate de positions tenues par l'armée congolaise (FARDC) et de bases de la mission de maintien de la paix des Nations unies (Monusco);
F. considérant que ces massacres se sont heurtés à l'indifférence de la communauté internationale et au silence des médias;
G. considérant que le président de la RDC est constitutionnellement chargé d'être le garant de l'intégrité et de l'indépendance nationales, de la sécurité des personnes et des biens, ainsi que du fonctionnement normal des institutions du pays, et qu'il est le commandant en chef des forces armées congolaises;
H. considérant que les tensions politiques sont extrêmement palpables en République démocratique du Congo, où le président Kabila, au pouvoir depuis 2001 et tenu selon la Constitution de démissionner le 20 décembre 2016, n'a toujours pas déclaré son intention de s'exécuter;
I. considérant que l'armée congolaise et la Monusco sont présentes dans la région pour maintenir la stabilité, lutter contre les groupes armés et protéger les civils;
J. considérant que le mandat de la Monusco a été reconduit et renforcé;
K. considérant que l'absence généralisée de poursuites des auteurs des violations des droits de l'homme devant les tribunaux favorise le climat d'impunité et la perpétration de nouveaux crimes;
L. considérant que les timides efforts de la République démocratique du Congo pour démobiliser des milliers de combattants rebelles, soit en les intégrant dans l'armée nationale, soit en facilitant leur retour à la vie civile, ont largement hypothéqué le rétablissement de la paix;
M. considérant que, d'après les acteurs humanitaires, 7,5 millions de personnes auraient actuellement besoin d'aide; considérant que le conflit et les opérations militaires en cours ont également entraîné le déplacement à l'intérieur du pays de 1,5 million de personnes et contraint plus de 400 000 autres à fuir le pays;
N. considérant que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies a signalé une augmentation des enlèvements et des agressions de travailleurs humanitaires et des attaques commises contre les convois humanitaires, phénomène qui a contraint les organisations humanitaires à retarder l'acheminement de l'aide et à suspendre leurs activités;
O. considérant que les massacres perpétrés dans l'Est du Congo sont le résultat des liens entre les politiques régionales et nationales, de l'instrumentalisation des tensions ethniques et de l'exploitation des ressources;
1. est vivement préoccupé par l'escalade de la violence et la dégradation d'une situation humanitaire déjà alarmante en RDC du fait des conflits armés dans les provinces orientales, qui durent désormais, dépuis plus de trente ans, dans la région.

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