YouTube pourrait être un service de choix pour accueillir le réseau social tant rêvé par Google après les échecs complets ou relatifs de Buzz, Plus et Spaces. !

Google et les réseaux sociaux, c’est une grande frustration. Le champion de la recherche, devenu un pilier inébranlable du web entre autres conquêtes, n’a jamais réussi à percer dans le web social. Les plus informés se souviendront de Google Buzz, qui a rapidement disparu. Les autres connaissent à n’en pas douter Google +, la tentative sociale la plus aboutie de Mountain View mais qui n’a jamais réussi à convaincre le grand public. Enfin, les amateurs de projets undergroundse rappellent encore du récent Spaces (on l’a déjà désinstallé).
Google va-t-il pour autant abandonner le terrain du social, déclarant la guerre définitivement perdue ? À en croire VentureBeat, pas du tout. Et le prochain service à être socialisépourrait être nul autre que YouTube. Le service de streaming de vidéos semble être un candidat bien plus adapté à une stratégie sociale : les likes et les commentaires existent déjà, des groupes de fans se sont créés, les marques ont toutes un compte ( nous aussi), les communautés se sont agrégées naturellement… bref, le terreau est là, reste à semer les bonnes fonctionnalités.
Ces fonctionnalités pourraient être de plusieurs natures. Le projet Backstage se fonderait sur trois piliers : le texte, la photo et les sondages. On imagine que ces fonctionnalités, ajoutées aux chaînes YouTube, permettraient à leur propriétaire de communiquer avec leurs communautés et de poursuivre les discussions ailleurs que dans les commentaires. C’est tout un système entre le microblog et le partage traditionnel de contenus qui pourrait alors se mettre en place sur le service de streaming.
En quelques sortes, comme VentureBeat le présente, Backstage ressemble à Facebook à l’envers : quand le géant bleu cherche à s’émanciper du texte pour aller vers le tout vidéo, Google cherche à ajouter à son service de vidéo des fonctionnalités plus classiques de communication. Et vu le succès de YouTube en tant que plateforme communautaire, même sans avoir les bons outils, peut-être que cette direction est enfin la bonne.
Backstage pourrait débarquer avant la fin de l’année, dans une phase de test réservée à certains comptes influents.
YouTubeuses françaises mode et beauté : pourquoi il ne faut pas les mépriser
C’est sous un ciel pluvieux que je me suis rendu samedi dernier à GetBeauty, le « premier salon des youtubeuses mode et beauté en France », comme l’indiquait sa communication sur les réseaux sociaux. Un univers qui m’étais encore largement étranger, comme à l’ensemble de la rédaction de Numerama. Il s’agit toujours pour nous, quel que soit notre sujet, …
Ce samedi se tenait à Vincennes GetBeauty, le tout premier salon des youtubeuses mode et beauté. Avaient rendez-vous avec leur public hystérique Safia, Emma CakeCup, Shera, Horia... en tout, soixante-dix célébrités de l'étrange monde YouTube. Un univers de l'apparence, bien plus complexe et rassurant qu'en apparence.
C’est sous un ciel pluvieux que je me suis rendu samedi dernier à GetBeauty, le « premier salon des youtubeuses mode et beauté en France », comme l’indiquait sa communication sur les réseaux sociaux. Un univers qui m’étais encore largement étranger, comme à l’ensemble de la rédaction de Numerama.
Il s’agit toujours pour nous, quel que soit notre sujet, de tenter de comprendre les mutations de nos sociétés et de ses médias numériques. Pris entre la fascination et le scepticisme devant l’inconnu qu’est pour nous le monde du tutoriel beauté, nous ne pouvions, piqués d’une saine curiosité, rater le premier salon entièrement dédié aux Youtubeuses qui aiment se faire (et rendre) belles.
Le GetBeauty, organisé au Parc Floral de Paris à Vincennes, là où se tiennent régulièrement festivals et salons, était le premier rendez-vous français du genre. En convoquant 70 véritables célébrités du monde parallèle des vidéastes girly, Rimmel, le sponsor officiel, a su toucher particulièrement juste. Alors qu’il s’agissait de la première édition de la rencontre,pas moins de 10 000 billets ont été écoulés.
Il est difficile d’établir le profil type du public des YouTubeuses beauté sans tomber dans le mépris d’un artisanat numérique plus complexe qu’il n’y paraît. Toutefois, à titre personnel, je ne crois pas regarder le phénomène avec mépris. Naturellement ouvert aux évolutions de ma génération, j’ai tenté, à plusieurs âges de ma vie, de comprendre.
Déjà en 2012, alors que la tendance était encore balbutiante, je me souviens avoir regardé, impressionné par son assurance devant une caméra, une certaine EnjoyPhoenix. Encore loin d’être la vendeuse de best-seller et la personnalité du petit écran qu’elle est devenue par la suite, elle donnait alors, souriante et enthousiaste, des conseils pour se faire des amis et passer une bonne rentrée scolaire.

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