Ancien premier vice- président de l'Assemblée nationale passé à l'opposition, Charles Mwando Nsimba, aujourd'hui président du G7, a accusé dimanche les autorités congolaises de l'avoir empêché d'atterrir à Kalemie où il se rendait « dans le cadre de vacances parlementaires ». « Le pouvoir fait tout pour que je n’aille pas à Kalemie », a expliqué, le 11 septembre à Jeune Afrique, Charles Mwando Nsimba, joint au téléphone à l’aéroport de Bukavu, capitale du Sud-Kivu, dans l’est de la RD Congo, où l’avion de la compagnie aérienne CAA qui devait le conduire dans son fief du sud-est du pays a finalement atterri. !
« Depuis Lubumbashi, les
responsables de la CAA m’ont
confié qu’ils subissaient des
pressions pour ne pas
m’embarquer, poursuit le
leader du G7, ce groupe de
sept partis frondeurs expulsés
de la majorité au pouvoir
pour s’être opposé à tout
éventuel prolongement du
mandat du président Joseph
Kabila. Mais en absence d’un
document officiel
m’interdisant de me rendre à
Kalemie, j’ai décidé de
monter à bord. »
Fin janvier, Charles Mwando
Nsimba, ancien vice-président
de l’Assemblée nationale et
leader de l’Union nationale
des démocrates fédéralistes
(Unadef) s’était déjà plaint
d’avoir été empêché de se
rendre à Kalemie, chef-lieu
de Tanganyika, dans l’ex-
Katanga .
« Persistance des
intimidations »
Du côté du Rassemblement
de l’opposition, l’on dénonce
« la persistance des
intimidations et du
rétrécissement de l’espace
politique » en RD Congo.
« Alors que des pourparlers à
sens unique se tiennent à
Kinshasa, les autorités
continuent d’intimider les
opposants qui exigent la
libération des prisonniers
politiques et la cessation des
poursuites contre Moïse
Katumbi avant leur
participation dans un dialogue
politique respectueux de la
Constitution et de la
résolution 2277 », s’insurge
un cadre de la plateforme
politique présidée par
l’opposant historique Étienne
Tshisekedi.
« Sans Étienne Tshisekedi, il
n’y a pas de dialogue
représentatif dans le pays »,
continue de sout. Cette information a été livrée à Radio Okapi par Christian Mwando, député national et membre du G7:
Le G7 accuse le gouverneur du Tanganyika d’avoir donné l’ordre d’interdire l’atterrissage à Kalemie dimanche 11 septembre de l’avion commercial à bord duquel voyageaient le président en exercice de cette plate-forme politique, Charles Mwando Nsimba, et sa délégation. Tout en condamnant cette pratique, cette plateforme de l’opposition demande à la majorité au pouvoir de ne pas transformer le pays en une sorte de prison.
Le vice-président du G7, Pierre Lumbi Okongo, a fermement condamné cet acte.
« C’est la deuxième fois que monsieur Mwando Nsimba, député national, est empêché d’aller à la rencontre des citoyens congolais de sa circonscription. Et cela est inacceptable ! Nous condamnons de la façon la plus ferme ce genre de pratiques, qui n’ont jamais rien arrangé ni pendant l’époque coloniale, ni pendant le règne de Mobutu. Nous espérons que la majorité au pouvoir n’est pas en train de transformer notre pays en goulag», a-t-il déclaré.
Au moment où « on parle à tue-tête d’inclusivité» du dialogue politique en RDC, il y a «sur terrain, des actes d’exclusion de la part de la majorité au pouvoir qui se multiplient au quotidien», a poursuivi l’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat congolais en matière de sécurité.
Selon lui, « ces pratiques ne sont pas de nature à apporter la décrispation et l’apaisement que le G7 et le Rassemblement appellent de tous leurs vœux comme préalables à tout dialogue sérieux».
Pierre Lumbi Okongo accuse ainsi la majorité de persévérer dans la violation de la constitution.
Le vice-gouverneur de la province du Tanganyika, Ali Omari Bin Simukinje, a été contacté par Radio Okapi pour avoir sa version des faits. Il a promis de se prononcer sur ce dossier ce lundi matin. Le G7 accuse le gouverneur du Tanganyika d’avoir donné l’ordre d’interdire l’atterrissage à Kalemie dimanche 11 septembre de l’avion commercial à bord duquel voyageaient le président en exercice de cette plate-forme politique, Charles Mwando Nsimba, et sa délégation. Tout en condamnant cette pratique, cette plateforme de l’opposition demande à la majorité au pouvoir de ne pas transformer le pays en une sorte de prison.
Le vice-président du G7, Pierre Lumbi Okongo, a fermement condamné cet acte.
« C’est la deuxième fois que monsieur Mwando Nsimba, député national, est empêché d’aller à la rencontre des citoyens congolais de sa circonscription. Et cela est inacceptable ! Nous condamnons de la façon la plus ferme ce genre de pratiques, qui n’ont jamais rien arrangé ni pendant l’époque coloniale, ni pendant le règne de Mobutu. Nous espérons que la majorité au pouvoir n’est pas en train de transformer notre pays en goulag», a-t-il déclaré.
Au moment où « on parle à tue-tête d’inclusivité» du dialogue politique en RDC, il y a «sur terrain, des actes d’exclusion de la part de la majorité au pouvoir qui se multiplient au quotidien», a poursuivi l’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat congolais en matière de sécurité.
Selon lui, « ces pratiques ne sont pas de nature à apporter la décrispation et l’apaisement que le G7 et le Rassemblement appellent de tous leurs vœux comme préalables à tout dialogue sérieux».
Pierre Lumbi Okongo accuse ainsi la majorité de persévérer dans la violation de la constitution.
Le vice-gouverneur de la province du Tanganyika, Ali Omari Bin Simukinje, a été contacté par Radio Okapi pour avoir sa version des faits. Il a promis de se prononcer sur ce dossier ce lundi matin.
responsables de la CAA m’ont
confié qu’ils subissaient des
pressions pour ne pas
m’embarquer, poursuit le
leader du G7, ce groupe de
sept partis frondeurs expulsés
de la majorité au pouvoir
pour s’être opposé à tout
éventuel prolongement du
mandat du président Joseph
Kabila. Mais en absence d’un
document officiel
m’interdisant de me rendre à
Kalemie, j’ai décidé de
monter à bord. »
Fin janvier, Charles Mwando
Nsimba, ancien vice-président
de l’Assemblée nationale et
leader de l’Union nationale
des démocrates fédéralistes
(Unadef) s’était déjà plaint
d’avoir été empêché de se
rendre à Kalemie, chef-lieu
de Tanganyika, dans l’ex-
Katanga .
« Persistance des
intimidations »
Du côté du Rassemblement
de l’opposition, l’on dénonce
« la persistance des
intimidations et du
rétrécissement de l’espace
politique » en RD Congo.
« Alors que des pourparlers à
sens unique se tiennent à
Kinshasa, les autorités
continuent d’intimider les
opposants qui exigent la
libération des prisonniers
politiques et la cessation des
poursuites contre Moïse
Katumbi avant leur
participation dans un dialogue
politique respectueux de la
Constitution et de la
résolution 2277 », s’insurge
un cadre de la plateforme
politique présidée par
l’opposant historique Étienne
Tshisekedi.
« Sans Étienne Tshisekedi, il
n’y a pas de dialogue
représentatif dans le pays »,
continue de sout. Cette information a été livrée à Radio Okapi par Christian Mwando, député national et membre du G7:
Le G7 accuse le gouverneur du Tanganyika d’avoir donné l’ordre d’interdire l’atterrissage à Kalemie dimanche 11 septembre de l’avion commercial à bord duquel voyageaient le président en exercice de cette plate-forme politique, Charles Mwando Nsimba, et sa délégation. Tout en condamnant cette pratique, cette plateforme de l’opposition demande à la majorité au pouvoir de ne pas transformer le pays en une sorte de prison.
Le vice-président du G7, Pierre Lumbi Okongo, a fermement condamné cet acte.
« C’est la deuxième fois que monsieur Mwando Nsimba, député national, est empêché d’aller à la rencontre des citoyens congolais de sa circonscription. Et cela est inacceptable ! Nous condamnons de la façon la plus ferme ce genre de pratiques, qui n’ont jamais rien arrangé ni pendant l’époque coloniale, ni pendant le règne de Mobutu. Nous espérons que la majorité au pouvoir n’est pas en train de transformer notre pays en goulag», a-t-il déclaré.
Au moment où « on parle à tue-tête d’inclusivité» du dialogue politique en RDC, il y a «sur terrain, des actes d’exclusion de la part de la majorité au pouvoir qui se multiplient au quotidien», a poursuivi l’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat congolais en matière de sécurité.
Selon lui, « ces pratiques ne sont pas de nature à apporter la décrispation et l’apaisement que le G7 et le Rassemblement appellent de tous leurs vœux comme préalables à tout dialogue sérieux».
Pierre Lumbi Okongo accuse ainsi la majorité de persévérer dans la violation de la constitution.
Le vice-gouverneur de la province du Tanganyika, Ali Omari Bin Simukinje, a été contacté par Radio Okapi pour avoir sa version des faits. Il a promis de se prononcer sur ce dossier ce lundi matin. Le G7 accuse le gouverneur du Tanganyika d’avoir donné l’ordre d’interdire l’atterrissage à Kalemie dimanche 11 septembre de l’avion commercial à bord duquel voyageaient le président en exercice de cette plate-forme politique, Charles Mwando Nsimba, et sa délégation. Tout en condamnant cette pratique, cette plateforme de l’opposition demande à la majorité au pouvoir de ne pas transformer le pays en une sorte de prison.
Le vice-président du G7, Pierre Lumbi Okongo, a fermement condamné cet acte.
« C’est la deuxième fois que monsieur Mwando Nsimba, député national, est empêché d’aller à la rencontre des citoyens congolais de sa circonscription. Et cela est inacceptable ! Nous condamnons de la façon la plus ferme ce genre de pratiques, qui n’ont jamais rien arrangé ni pendant l’époque coloniale, ni pendant le règne de Mobutu. Nous espérons que la majorité au pouvoir n’est pas en train de transformer notre pays en goulag», a-t-il déclaré.
Au moment où « on parle à tue-tête d’inclusivité» du dialogue politique en RDC, il y a «sur terrain, des actes d’exclusion de la part de la majorité au pouvoir qui se multiplient au quotidien», a poursuivi l’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat congolais en matière de sécurité.
Selon lui, « ces pratiques ne sont pas de nature à apporter la décrispation et l’apaisement que le G7 et le Rassemblement appellent de tous leurs vœux comme préalables à tout dialogue sérieux».
Pierre Lumbi Okongo accuse ainsi la majorité de persévérer dans la violation de la constitution.
Le vice-gouverneur de la province du Tanganyika, Ali Omari Bin Simukinje, a été contacté par Radio Okapi pour avoir sa version des faits. Il a promis de se prononcer sur ce dossier ce lundi matin.
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