Bruno Mavungu : un seul acteur politique del'opposition politique présent, dans les débats du dialogue politique national, en République Démocratique du Congo ! L’ancien secrétaire général de l’Udps, Bruno Mavungu à refusé de quitter les travaux du dialogue. L’opposant se dit non concerné par l’option levée par sa composante de suspendre la participation des travaux dans toutes les commissions thématiques. L’homme, au lieu de défendre la constitution, se perd dans des considérations subjectives. On parle de l’élection présidentielle comme la base du respect du délai constitutionnel. Lui pense que VK n’a pas le pouvoir, ni la qualité d’engager l’opposition. Mais Mavungu oublie que c’est Kamerhe, le co-moderateur pour le compte de l’opposition. Des voix se sont élevées pour dénoncer les dérives de cet ancien cadre du Rassemblement. !

D’ailleurs, ses amis ont ironisé que l’ancien numéro 2 de l’Udps est resté dans la logique des accords de Venise et Ibiza où il était l’un des cerveaux moteurs. De toutes les façons, Mavungu seul ne saura rien faire à moins qu’il intègre par la grande porte la mouvance présidentielle.
Pour le président de l’UNC, la priorité doit être accordée à la présidentielle d’abord. Et non débuter par les locales comme le souhaite la Majorité présidentielle. Sans nier la constitutionnalité des locales, Vital Kamerhe estime que la crise actuelle découle de la non organisation de la présidentielle dans le délai constitutionnel. Et donc c’est autour de celle-ci que l’on doit accorder la priorité selon l’Opposition. Ci-dessous le communiqué de l’Opposition politique.
Patrick Nkanga, cadre du PPRD, Conseiller au Collège politique du cabinet du Chef de l’État État et délégué de la Majorité au Dialogue National et Inclusif s’est confié le lundi 12 septembre à la rédaction de 7SUR7.CD sur les questions brûlante de la RDC. Dans l’interview nous a accordée, Patrick Nkanga souhaite un Compromis politique pour éviter le chaos au pays. Selon lui ce compromis doit être fait des concessions mutuelles entre l’opposition et la majorité présidentielle. Il souhaite que le Rassemblement participe au Dialogue. Il aussi réagi à la suspension par l’Opposition de sa participation au Dialogue. Selon lui, «la facilitation et le groupe de soutien devront jouer leurs rôles afin de concilier les vues divergentes». Ci-dessous l’intégralité de l’entretien..
1. Le Dialogue a démarré sans le Rassemblement, frange la plus importante de l’Opposition, quel crédit aura ses résolutions car non inclusif? N’iront-elles pas à la poubelle comme bon nombre de celles issues des Concertations nationales?
P.N: La non participation du rassemblement n’est pas une cause de non inclusivité du dialogue. Encore que le Rassemblement, ce n’est que l’ UDPS, les autres partis ne représentent pas grand chose dans l’échiquier nationale. Il sied de préciser que le dialogue est inclusif, du fait de sa composition, les blocs électoraux, ce qu’on pourrait appeler les « swing state » de la RDC sont présents, nous parlons de l’Est et de l’Ouest, quel est ce parti au Rassemblement qui est plus significatif à l’Est que l’ UNC, l’AFDC, le PANADER, quel est ce parti au Rassemblement qui est plus ancré, à l’Ouest, que le Palu, le CCU, l’UFC, etc…. Je me réserve de dire l’importance du PPRD, au niveau national. Donc, dire que le dialogue n’est pas inclusif, relève purement d’une posture politicienne, et de clore que la porte n’a jamais été fermée au « Rassemblement »
2. Pourquoi est-il si difficile à la majorité présidentielle de rencontrer les préalables de l’Opposition, notamment libération des prisonniers politiques et réouverture des médias ainsi que l’abandon des poursuites fiscales et judiciaires contre Katumbi et Fayulu? Au nom de la paix, la MP avait refusé de poursuivre Bosco Ntanganda?
P.N: il est important de préciser qu’ en RDC, il n’existe pas des prisonniers politiques, cela veut dire que l’on arrête pas les personnes à cause de leur opinion politique. Nous sommes le pays d’ Afrique, au sein duquel la population s’exprime librement sur les questions politiques. Vous n’avez qu’à prendre un transport en commun pour vous rendre compte de cette donne. Il existe cependant, des hommes politiques en prison, comme cela est plausible en Europe, pour des faits tout autre que politiques et des mesures de décrispation ont été prises pour, sous réserve de certaines conditions, que plusieurs de ces acteurs recouvrent la liberté, c’est dans cet ordre d’idées que nos amis de la LUCHA, FILIMBI ont été libérés. Plusieurs cas sont encore en étude au niveau du Ministère de la Justice. Cependant, le Dialogue ne doit pas tomber dans le piège de faire du Congo, un État de non droit.
3. Comment Evoloko a-t-il pu être libéré alors qu’il purgeait une peine de 5 ans pour viol. Diomi pour des faits similaires demeure en prison?
P.N: Je ne suis pas du pouvoir judiciaire, je ne peux donc établir la similarité des faits. Tout ce que l’on puit dire, d’aucune manière, nous pouvons faire l’apologie du viol. Si le cas Diomi est éligible aux mesures de décrispation, la Commission que dirige le Ministre Tambwe, à ce sujet, nous le fera savoir .
4. Pourquoi tenez-vous tant, vous de la Majorité, à commencer par les élections locales sachant qu’elles sont les plus complexes à organiser alors qu’elle ne cristallise pas l’attention de l’opinion publique congolaise?
P.N: Ce n’est pas un projet de la majorité ou une idée qui provient de notre regroupement politique. C’est la volonté du Constituant originel, qui exige que nous ayons des animateurs politiques à tous les niveaux. Depuis 2006, cette volonté n’est pas mise en œuvre. Et de préciser que la Constitution du 18 février 2006, est aussi le compromis entre deux grands blocs, les Unitaristes et les Fédéralistes, voilà pourquoi nous avons un État Unitaire.

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