Climat politique très très tendu ce jours en Rdc : pour cause, les départs se multiplient àla cité, de l’UA à Kinshasa, la capital dela République Démocratique du Congo : Le Facilitateur togolais appelé à bien tirer les conséquences. !

Cependant, d’après des radios périphériques émettant de l’étranger sur des questions d’actualité en RDC, le mouvement qui érode dangereusement le dialogue politique piloté par le facilitateur désigné par l’Union africaine s’est intensifié suite aux fortes pressions exercées sur les participants pris individuellement à partir des populations des villes et campagnes, qui commencent déjà à s’organiser comme bases électorales chargées du filtrage systématique des candidats potentiels.
Cette semaine qui commence pourrait donc être déterminante pour faire du dialogue conduit par Edem Kodjo un vrai dialogue avec toutes ses implications d’inclusivité, mais aussi et surtout de souveraineté dans ses résolutions opposables à tous ou alors d’une montagne appelée à accoucher d’une souris ! D’où la question troublante ci-après, qui mérite d’être posée immédiatement après le départ impromptu de Léon Kengo wa Dondo et Tutti quanti, à qui le tour ?
De nombreux spécialistes tentent de répondre à la question posée en affirmant que les rangs de la prétendue opposition qui siège aux côtés des inconditionnels de la Majorité présidentielle vont se dégarnir davantage mais cette famille politique passée maîtresse en débauchage et en montages de toutes sortes va certainement tenter un remplissage en dehors de la procédure normale de validation de mandats de délégués qui ne se fera plus étant donné que le temps imparti au dialogue tire déjà à sa fin !
Avec le vide créé par l’opposition qui vient de claquer la porte la crédibilité de ce forum tant sur le plan national qu’international est sérieusement entamée. Il faut dans ce cas penser à un autre dialogue. Un vrai dialogue celui là qui connaîtra la participation de l’opposition dans laquelle se reconnait l’ensemble de Congolais d’ici et d’ailleurs. Bienvenue à tous les prisonniers politiques et d’opinion et à tous les exilés volontaires et, ou, forcés.
A défaut des Nations unies, c’est finalement l’Union africaine (UA) qui a désigné le facilitateur du dialogue national politique inclusif convoqué par le président Joseph Kabila. Le Togolais Edem Kodjo a reçu mandat de l’UA pour aider la RDC à baliser la voie au dialogue. Les lignes étant inchangées, la tâche qui attend l’ex-secrétaire général de l’OUA ne sera pas de tout repos. Sur sa route, des obstacles quasi-infranchissables l’attendent. Déjà, le G7 et la Dynamique de l’Opposition, plateforme anti-dialogue, redoute sa présence à Kinshasa. La désignation de Kodjo est un pas vers la décrispation. Tous ont intérêt à lui donner une dernière chance, en mettant de côté les a priori négatifs.
Un pas vient d’être franchi dans la convocation du dialogue politique, voulu national et inclusif par le chef de l’Etat, Joseph Kabila. On attendait les signaux de New-York ; c’est finalement d’Addis-Abeba, siège de l’Union africaine, que le facilitateur a été déniché. Sur décision de la présidente de la Commission de l’UA, le Togolais Edem Kodjo a reçu mission de travailler pour la facilitation du dialogue politique national.
En effet, par cette désignation, l’UA vient d’accéder à une demande de l’Opposition. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, partisan de l’initiative de Kabila, ne jurait que par un dialogue piloté par la communauté internationale. Pour Etienne Tshisekedi et son parti, c’est l’expérience du passé qui les met sur leurs gardes. Le leader de l’UDPS n’entendait donc pas se faire dribbler par ses partenaires comme ce fût le cas à l’après Sun city.
Dans la classe politique, on prédit déjà un calvaire pour le diplomate togolais. « L’expérience éprouvée d’Edem Kodjo – grande figure de la politique africaine – sera mise à rude épreuve à Kinshasa » a twitté Olivier Kamitatu, membre du G7.
Lambert Mende, porte-parole de la Majorité, ne s’est pas montré tendre avec la désignation d’un médiateur international.
Alors que le moment était venu pour les observateurs politiques de tous les horizons de procéder à une évaluation, à mi-parcours des travaux du dialogue politique ouvert il y a une semaine avec empressement par le Togolais Edem Kodjo pour le compte de la famille politique à laquelle appartient Joseph Kabila, un événement des plus inattendus vient tout remettre en question. Il s’agit du désengagement massif des » opposants » de ce forum, qui faisait déjà craindre le pire à l’opinion nationale et internationale !
En effet, tirant toutes les leçons de leur fourvoiement en rejoignant le président de la République sortant et sa majorité au dialogue du camp Tshatshi, les suiveurs identifiés comme opposants au régime politique en place viennent de claquer la porte à cette rencontre qui a tout d’un véritable conciliabule, rapportent des observateurs avisés. D’après des milieux proches de la plate-forme politique dénommée » Opposition républicaine « , c’est l’autorité morale de celle-ci en la personne de Léon Kengo wa Dondo, qui aurait pris la direction de cette sortie au nom de ses pairs, sans plus.

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