Des morts et des blessés dans l’offensive des FARDC contre les maï-maï MAZEMBE tôt le matin du samedi 04 septembre 2016, en territoire de Lubero, selon une source dela Radio Moto Butembo Beni. !

L’opération a été lancée samedi 3 septembre dernier à KATEKU, en groupement IKOBO. Ce, avant de se poursuivre ce dimanche 4 septembre à BISIMBA entre KIMAKA et BULEUSA, des villages situés à cheval entre le territoire de Lubero et Walikale au Nord-Kivu.
On énumère des morts et des blessés dans les deux parties. La population qui habite cette région se déplace en masse vers MIRIKI, LUOFU et KAYNA pour se sécuriser. Un geste qui ne répond pas à l’appel du fonctionnaire délégué du gouverneur à Buleusa demandant aux habitants de regagner leur milieu depuis l’après midi de ce dimanche.
Cette offensive rendre dans le cadre de la traque des groupes armés qui écument la paisible population dans la province du Nord-Kivu, affirment des sources militaires, contactées par notre correspondant de Kirumba.
Mambasa : Les FARDC reprennent le foyer minier de MUCHACHA.
Les forces armées de la RDC de la 31ièmebrigade de défense basée en territoire de MAMBASA contrôlent depuis début septembre 2016 le foyer minier de MUCHACHA en province de l’Ituri.
Ce gisement se trouve dans la réserve de faune à Okapi, à cent 60 kilomètres au sud ouest de Bunia. Ils ont, donc, délogé la coalition des maï-maï SIMBA qui régnaient dans ce carré minier, considéré comme leur ancienne source de ravitaillement.
Les habitants de MUCHACHA, longtemps sous le joug de ces miliciens, célèbrent la victoire des forces loyalistes.
Les responsables militaires de la région invitent tous les citoyens de MAMBASA à se désolidariser des groupes armés.
L’ONG Convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH) juge négatif le bilan du couvre-feu, instauré pendant deux semaines à Butembo (Nord-Kivu).
Le maire de la ville l’avait instauré pour sécuriser la ville contre les incursions de présumés rebelles ADF ainsi que des bandits armés.
«Le bilan de ce couvre-feu est largement négatif parce que le pouvoir public n’est pas en mesure de nous dire combien de bandits urbains qu’il a pu arrêter, combien de présumés égorgeurs de la population qu’il a pu arrêter, à part certains leaders d’opinion, notamment les membres de la société civile, les acteurs des droits de l’homme, les membres des mouvements des jeunes dans la ville de Butembo et certains musiciens locaux qui ont été arrêtés par le service de sécurité», a déclaré samedi 3 septembre Jean-Paul Paluku, président de la CRDH.
Il a estimé nécessaire que les responsables politiques associent la population dans la prise de décision sur les questions sécuritaires.
«Les responsables du pouvoir travaillent pour le peuple et ils doivent chaque fois associer la population dans la prise de décision même pour les questions sécuritaires parce que la population, est partout au même moment», a-t-il soutenu.
Pour sa part, le maire de la ville de Butembo estime que le bilan du couvre-feu est positif. Il affirme que la population vaque librement à ses occupations et le pouvoir public continue à renforcer la sécurité dans la ville.
Le Gouverneur de province du nord Kivu l’honorable Docteur Julien Paluku Kahongya, poursuit son congé annuel à Kinshasa aux côtés de sa famille.
C’est ce qu’a annoncé dans sa communication ce samedi 3 septembre 2016 le vice-gouverneuret gouverneur intérimaire de province du nord Kivu Me Feller Lutaichirwa Mulwahale au cours du conseil extraordinaire du gouvernement provincial du nord Kivu tenu en la salle des réunion du gouvernorat de province.
RDC: Massacres de Beni, le GADHOP recommande la formation des autorités de base en techniques d’alertes rapide !
Dans un communiqué rendu public le 18 aout 2015, le GADHOP appelle les élus de Butembo à plaider pour l'amélioration des conditions de travail des agents de sécurité pour leur éviter des mordre à l'appas des auteurs de l'insécurité dans la ville. Aussi GADHOP appelle-t-il les élus à plaider pour le renforcement de l'équipement de la police dans la Ville. Butembo, plus grand que GOMA et comptant près d'un million d'habitant ne dispose que de 3 jeeps opérationnelles pour intervenir dans les 4 communes de la ville étendues sur 192km2. En l'espace d'une semaine plus de 15 cas d'insécurité dont 3 assassinats ont été enregistrés dans la Ville de Butembo.
Du côté de la société civile de Beni, on pense également que ça pourrait être une opération de représailles. « Il aurait fallu après l’attaque de Mwalika, les FARDC prennent des mesures pour protéger la population »
Dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 15 aout 2016, encore sous le choc, le GADHOP, réseau d'ONG des droits humains lance un appel à toute la communauté nationale et internationale pour mettre fin aux massacres de civils. GADHOP recommande aussi la relève des unités dont la langue prête à confusion avec l'ennemi. Le GADHOP recommande aussi la dotation des services de protection civile des moyens logistiques pour éviter des traitements dégradants et violents la dignité humaine comme cela a été le cas de corps des victimes de Rwangoma entassé dans des jeeps militaires comme des sticks.

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