Deux policiers tués à Kinshasa, la capital dela République Démocratique du Congo, lors d'un manifestation, des acteurs politique del'opposition qui a été annulée, par les autorités nationaux, selon AFP, après avoir été dispersés, par la police à gaz lacrymogène, dans l'avant du lundi 19 septembre 2016 ! Des policiers sur l'avenue Landu le 7/12/2011 dans la commune de Bumbu à Kinshasa, après la dispersion des manifestants. Deux policiers ont été tués lundi à Kinshasa dans des violences survenues avant une manifestation d'opposition hostile au président congolais Joseph Kabila et ayant poussé les autorité à annuler ce rassemblement, a-t-on appris de source officielle. "Deux policiers ont été tués" dans l'attaque d'une permanence du parti présidentiel à Limete (centre-ouest de la capitale de la République démocratique du Congo), a déclaré à l'AFP Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais. A la suite de ces violences, "on a annulé la manifestation", a-t-il ajouté. Une religieuse catholique a déclaré à l'AFP avoir vu "brûler vif" un policier commis à la garde de cette permanence politique.

L'opposition chassée de la rue à Kinshasa ! Faisant état de plusieurs pillages ou incendies criminels visant des cibles politiques, M. Mende a accusé l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le principal parti de l'opposition, d'être à l'origine de ces violences. La police de la République démocratique du Congo a fait lundi matin usage de grenades lacrymogènes pour disperser plusieurs jeunes de l’opposition qui manifestaient dans les rues de Kinshasa en lançant des pierres aux forces de l’ordre, a-t-on constaté sur place.
Les jeunes qui cherchaient à se rendre au Palais du peuple, le Parlement, ont été devancés plus tôt dans ce cycle de violences par d’autres manifestants.
"Il y a eu des pillages ciblés", a déclaré M. Mende, "il y a des gens qui se sont préparés pour faire tout ce désordre".
"Ils ont trompé le gouverneur" de Kinshasa sur le caractère pacifique de leur manifestation, a ajouté M. Mende, pour justifier l'annulation de l'autorisation de manifester accordée par les autorités locales.
Réuni autour du fondateur de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, un "Rassemblement" des principaux partis d'opposition a appelé à manifester lundi dans tout le Congo pour signifier à M. Kabila son "préavis", trois mois avant l'expiration de son mandat, le 20 décembre, et exiger la convocation de la présidentielle censée avoir lieu avant cette date.
A Kinshasa, la manifestation devait commencer à 13h00 (12h00 GMT), mais plusieurs heurts ont opposés de jeunes manifestants armés de pierre à la police antiémeutes dans la matinée. Des échauffourées opposent depuis ce lundi 19 septembre dans la matinée des manifestants de l'opposition à des policiers dans certains quartiers de la ville de Kinshasa. L’opposition a appelé à une marche pour exiger à la commission électorale de convoquer l’électorat pour l’élection présidentielle, comme prévu dans la constitution.
A la place Echangeur à Limete, des heurts ont opposé des groupes de manifestants et des policiers. Certains jeunes amassés le long du boulevard Lumumba ont brûlé des pneus sur la chaussée. Ils ont été poursuivis par des policiers.
Plusieurs autres manifestants tentent de rejoindre le boulevard triomphal où la manifestation devait avoir lieu.
Des cas de pillages et vandalisme sont signalés entre le boulevard Lumumba et le boulevard triomphal. Des véhicules ont été brûlés sur la chaussée.
Des témoins font état des tirs des gaz lacrymogènes notamment dans les communes de Ndjili, Lemba, Limete et Bandal.
L’AFP évoque également des jeunes qui lançaient des pierres sur des policiers qui répliquaient à coup de grenades lacrymogènes vers 10h15 (heure locale) sur le boulevard Lumumba.
Dans la commune de Kasa-Vubu, des jeunes brûlent des pneus sur la chaussé entre l’avenue Force et la Place Victoire. Des policiers, présents sur place, tirent en l’air pour disperser les manifestants.
A Ndjili, des témoins indiquent qu’une station essence et un commerce ont été incendiés.
Des Coups de feu ont été entendus à Lemba au niveau de l’arrêt de bus appelé « Super Lemba ».
Beaucoup d’autres manifestants rejoignent dans le calme le lieu de rassemblement sur le boulevard Triomphal. Ils portent ders banderoles sur lesquelles on peut notamment lire : « Respect de la constitution ».
Activités paralysées au centre-ville
Au centre-ville de Kinshasa, plusieurs entreprises publiques et privées et écoles n’ont pas ouvert.
Dans plusieurs ministères notamment aux Affaires étrangères, les bureaux sont vides.
Le collège Boboto, le lycée Bosangani et l’athénée de la Gombe sont restés fermés.
Au grand marché de Kinshasa, les commerces n’ont pas ouvert.
La circulation sur les principales artères de la ville est fluide. Peu de véhicules sont en circulation.
En milieu de matinée, plusieurs bus Transco étaient en stationnement sur le boulevard avant d’être escorté par la garde Républicaine. La police congolaise a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants réclamant la démission du président Joseph Kabila, ce lundi, à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Les manifestants ont érigé des barricades sur des artères de la ville et ont incendié des voitures sur l'une des principales routes.
La police les a empêchés de se rendre au siège de la commission électorale pour réclamer à ses responsables un calendrier électoral précis.
Les cours n'ont pas eu lieu ce lundi, dans plusieurs écoles de la capitale, où de nombreux magasins sont fermés.
L'opposition accuse Joseph Kabila de retarder l'organisation de l'élection présidentielle, afin de rester au pouvoir au-delà de la durée de son second mandat.
Ce lundi, la commission électorale nationale devait annoncer une date pour le scrutin présidentiel, qui devait se tenir en novembre prochain, selon le calendrier électoral.
Selon les dirigeants de cette commission et les autorités gouvernementales, le scrutin présidentiel sera probablement retardé en raison des difficultés à l'organiser avant la fin de cette année.

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