En République Démocratique du Congo, le parti politique L’UDPS Union des Démocrates et Progrès Sociale dit craindre pour la vie d’Etienne Tshisekedi. L’UDPS dit craindre pour la vie de son président Etienne Tshisekedi. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 7 septembre 2016, ce parti dit dénoncer la présence inhabituelle de... 4 minutes ago  0  11  0 L’UDPS dit craindre pour la vie de son président Etienne Tshisekedi. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 7 septembre 2016, ce parti dit dénoncer la présence inhabituelle de policiers aux alentours de son siège. !

« C’est le troisième jour. Nous ne savons pas s’ils ont appris qu’il y a une guerre ici. Les gens de la MP sont peut-être mécontents de nous étant de donné qu’ils n’ont pas réussi à corrompre notre président à rejoindre le Dialogue. Peut-être qu’ils veulent créent un incident pour fermer la permanence (siège). Nous sommes-là. Nous sommes habitués. Ils cherchent à toucher à la vie de notre chef, » a dit Augustin Kabuya, secrétaire national adjoint, chargé de communication au téléphone ACTUALITE.CD de Stany Bujakera.
Le RCD/KML démet son président intérimaire pour avoir participé au dialogue – AUDIO
Le député Kolo Sumaili a informé ce mercredi 7 septembre le RCD/KML de sa décision de participer aux travaux du dialogue politique pour le compte de l’opposition institutionnelle.
Le député Kolo Sumaili a informé ce mercredi 7 septembre le RCD/KML de sa décision de participer aux travaux du dialogue politique pour le compte de l’opposition institutionnelle. Le parti de Mbusa Nyamwisi dit prendre acte de cette décision qu’il qualifie de contraire à sa position officielle et à celle du Rassemblement. Le RCD/KML considère que Koloso Sumaili ne peut plus l’engager « parce qu’il s’est lui-même déchargé de ses fonctions de secrétaire général et du président intérimaire du parti, » dit un communiqué signé par les secrétaires généraux adjoints Grégoire Lusenge et Grégoire Kiro.
En RDC, le dialogue politique est toujours boycotté par deux des principales forces de l'opposition. Ce mardi, les délégués devaient débattre sur les trois options posées par des experts relatives à la constitution du fichier électoral. Avec la clef, la question du respect des délais constitutionnels, celle qui fâche en RDC. Finalement, aucune décision n'a été prise, mais les débats ont été parfois houleux. La délégation de l'opposition a notamment accusé le camp présidentiel d'avoir tout fait pour maintenir le chef de l'Etat au pouvoir au-delà des délais constitutionnels.
Pour la délégation de l'opposition, il y avait un consensus national né du règlement de la guerre, des accords de paix de Sun City, de la constitution. Si les délais constitutionnels ne sont pas respectés, le premier des responsables serait Joseph Kabila lui-même en tant que garant de la Constitution et des institutions, mais aussi la Commission électorale également dont c'est la mission première.
Et le gouvernement aurait lui aussi joué un rôle pour Jean-Lucien Bussa, porte-parole de l'opposition au dialogue national : « Nous considérons aussi que le gouvernement de la République a créé tous les mécanismes pour éviter que l’élection présidentielle ne se tienne dans les délais convenus par la loi en privant la Céni des moyens nécessaires, mais aussi en créant les mécanismes illégaux : proposition de révision constitutionnelle, proposition de loi d’enrôlement, etc, qui n’ont pas permis de pouvoir capitaliser le temps pour arriver à bon port ».
Pour She Okitundu, le porte-parole de la délégation de la majorité, les responsabilités sont partagées : « La question de la guerre à l’Est a été un véritable gouffre financier, ensuite il y a l’effondrement du cours des matières premières. Il y a aussi une raison fondamentale, c’est qu’on n’a jamais trouvé un consensus sur l’élaboration du calendrier électoral ».
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a présenté mardi, au cours d'une plénière présidée par le co-modérateur Vital Kamerhe de l'opposition politique, trois options à lever par les participants au dialogue national, pour la suite du processus électoral en cours en République démocratique du Congo (RDC).
Il s'agit, en premier lieu, de la validation du fichier électoral actuel jugé "corrompu, infecté et non adapté". M. Nanga a souligné que cette option présente l'avantage du respect de la constitution mais renferme néanmoins des imperfections.
En second lieu, il a évoqué la "révision partielle" du fichier électoral en y incorporant de nouveaux électeurs notamment les nouveaux majeurs et les Congolais de l'étranger.
La troisième et dernière option présentée par le président de la CENI est la refonte totale du fichier électoral. Corneille Nangaa a souligné que, dans tous les cas, il n'est plus possible, aujourd'hui, d'aller aux élections dans les délais constitutionnels.
Selon un participant de l'opposition à ce forum, ces options ne permettront pas le respect de la constitution et l'organisation des élections présidentielles dans le délai constitutionnel.
"Nous présumons que cet accord va non seulement renvoyer l'élection présidentielle au-delà du délai fixé par la constitution, mais aussi prolonger le mandat qui vous a été donné, non pas par la classe politique, mais par le peuple", écrit Jean-Claude Katende dans une lettre adressée mardi au président Joseph Kabila.
Ce mercredi, les participants au dialogue national seront appelés, après avoir auditionné le rapport de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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