« J’ai tué deux personnes civile àla machette », dans la région de Beni ce dernier temp, sélon un ancien des ADF qui a témoigné, lors de procès en cours à Beni ville, àl'Est dela République Démocratique du Congo : C'était le 1er septembre, 2016 dans la tribune du huit mars à face du Merie de Beni ville ! mr Mustapha Mulonda et, le jeune Kasereka Sindani, la trentaine, est un ancien otage des ADF. Après une formation accélérée, il devient « égorgeur » dans les rangs de cette milice qui a de nouveau endeuillé la ville de Beni dans la soirée du samedi 13 août 2016. !

Après une formation accélérée, il devient « égorgeur » dans les rangs de cette milice qui a de nouveau endeuillé la ville de Beni dans la soirée du samedi 13 août. Ils ont décapité à la machette et à la hache des citoyens.Kasereka Sindani raconte ici comment il est devenu « Batshindja », un égorgeur qualifié.
Kasereka Sindani a été capturé après des tirs croisés entre l’armée congolaise (FARDC) et les ADF. C’est ainsi, qu’il a réussi à quitter ce groupe terroriste pour se retrouver entre les mains des autorités.
Le jeune homme aurait été kidnappé en juin dernier pendant qu’il entretenait sa rizière à Mangolikene. Un village situé à environ 7 km à l’Est de la ville de Beni. Il est ensuite emmené dans le parc national des Virunga où est érigé le maquis de la milice.
Après trois mois de formation dans la brousse, Kasereka Sindani devient alors égorgeur. Ses supérieurs lui avaient appris à tuer. « Ils nous montraient les parties du corps où l’on devait frapper pour donner la mort… Ma première expérience, c’était le récent massacre de Rwangoma ! »
« Je n’avais pas le choix »
Après la théorie, Kasereka Sindani doit passer à la pratique et faire ses preuves. Il est obligé de tuer pour la première fois… « Je n’avais pas le choix. En cas de refus, la mort s’en suivait. Cette soirée-là, j’ai tué deux personnes. Une femme et un homme », témoigne-t-il sans montrer le moindre remord.
Faudra-t-il le condamner aussi ?
Après cette attaque macabre à Beni par les ADF, certains suspects sont attrapés par les services de sécurité parmi lesquels figurent des hommes, des enfants mais aussi des femmes. Beaucoup d’habitants de Beni en colère étaient prêts à les lapider. Personnellement, je pense que rien ne se résout par la violence, même envers les auteurs présumés de ces crimes atroces. C’est à la justice de faire son travail et de décider ce qu’il adviendra d’eux.
Mais la situation à l’Est est complexe. Certains, soulèvent la complicité du gouvernement qui entretiendrait l’insécurité au pays pour élargir son mandat.
Mais ce ne sont que des rumeurs alors voyons la réalité en face et apportons une solution ! Quant à la communauté internationale,elle ne doit pas aussi rester si impuissante et silencieuse face à cette série de massacres. 1000 personnes lâchement abattues ! C’est trop, beaucoup trop…
Révélations accablantes : L’ADF et la MONUSCO ont momentanément collaboré à Beni, à en croire les sources du député WANZAVALERE Timothée
Il a fait ces révélations accablantes au cours d’une réunion de toutes les vérités organisée jeudi 1erseptembre entre 5 députés du Grand Nord et les animateurs des entités de base. Le député KASEREKA WANZAVALERE Timothée, élu de Beni, a raconté aux participants les propos tenus par des éléments ADF arrêtés à Beni.
Parmi les rebelles en prison, l’on trouve des rendus et des capturés de force par les FARDC. Selon la même source, un certain ADF a avoué que cette rébellion avait momentanément collaboré avec la MONUSCO. Les ADF donnaient de l’or et de l’ivoire aux onusiens pakistanais. En échange, ces casques bleus leur fournissaient des armes, avait reconnu un certain HERI, rendu ADF.
Selon cet élu du peuple, à la question de savoir qui tue les civils à Beni, les habitants de Beni ont donné six hypothèses.
« La première hypothèse est telle que le tueur de Beni, c’est l’ADF, la deuxième c’est que le tueur, serait les FARDC qui sont en train de massacrer les habitants qu’ils sont pourtant censés protéger, la troisième hypothèse consiste en ce que le tueur serait les hutus en migration vers la province Orientale, la quatrième c’est que le tueur serait les Nande qui s’entretuent, la cinquième hypothèse consiste en ce que le tueur serait l’ICCN qui est dans le parc où l’ennemi reste, la sixième hypothèse, le tueur serait la communauté internationale à travers le MONUSCO présente en RDC… », a indiqué le député WANZAVALERE Timothée.
Mais en réalité, ceux qui tuent à Beni sont des EL shebab. Ces derniers, n’étant pas différents de ceux qui tuent dans d’autres pays africains, voudraient massacrer les non-musulmans, a révélé l’élu de Beni. Les autres députés nationaux présents dans la salle sont BALIESIMA KADOKIMA, Boris MAELEZO, Daniel YEREREYE tous élus de Beni et VAHAMWITI MUKESYAYIRA Jean-Chrysostome de Lubero.
La marche de solidarité envers les victimes de Beni, la manifestation contre le couvre-feu, mais surtout le lynchage à mort de deux voyageuses, auront causé un renforcement strict des mesures de sécurité à Butembo.
Tembos Yotama, leader de la Véranda Mutsanga.
Après une deuxième moitié du mois d’août chaotique dans la ville, les forces de police et l’armée ont fermement repris les choses en main avec des patrouilles, mais surtout une grande vague d’arrestations dans les milieux militants de Butembo. Alors que l’artiste local, Mayaya Santa, a été arrêt et transporté vers une destination floue (certains disent Kinshasa, d’autres Goma), les leaders de la Véranda Mutsanga, sont tous obligés de vivre cachés.

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