JOURNÉE DE DEUIL À BENI VILLE, APRÈS UNE NOUVEL MASSACRE CONTRE LES HABITANTS CIVILS, DANS LA NUIT DU MERCREDI À JEUDI 20 SEPTEMBRE DEL'ANNÉE, EN COURS, DANS LA PARTIE NORD DELA PROVINCE DU NORD-KIVU, ÀL'EST DEL RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO : LA COORDINATION URBAINE DE LA SOCIETE VILLE DE BENI DECRETE UNE JOURNÉE DE DEUIL CE VENDREDI 22 SEPTEMBRE 2016. D'APRÉS KIZITO BIN HANGI VICE PRESIDENT DE CETTE STRUCTURE CITOYENNE C'EST UNE FAÇON DE COMPATIR AVEC LES FAMILLES VICTIMES DU REÇENT MASSACRE PERPETRE PAR PRÉSUMÉ ADF À KASINGA UNE PARTIE RURALE DE LA COMMUNE RUWENZORI C'EST EN VILLE DE BENI. !

Depuis plus deux ans, à nos jours, les massacres des civils se succèdent dans la région de Beni, à l'est de la République démocratique du Congo, voisine de l'Ouganda. Régulièrement, la population est frappée par des tueries à l'arme blanche, jamais revendiquées, et qui ont déjà provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes, selon l'ONU.
Les attaques de miliciens sont devenues, la norme dans la région.
CET ENIEME CARNAGE A COUTÉ LA VIE À SEPT CIVILS DONT TROIS COUPLES, QUATRE PERSONNES DISPARUS ET PLUSIEURS MAISONS INCENDIÉS DANS LA NUIT DU MERCREDI 21 AU JEUDI 22 SEPTEMBRE DANS LA BANLIEU DE BENI.
Le bilan de cette incursion est de, 7morts côté civils et plus 30 maisons incendiées, par les égorgeurs au quartier munzambay kasinga et des dégats important, dans la ville de beni. les adf-nalu venaient a tambours et sifles en crépitant des balles apartir de 21heures de mercredi au jeudi. voilà le bila provisoir jusqu'en dans la journée du jeudi. Selon un membre dela société civile de Butembo ville, pourq'oi nos autorités politico-millitaire, ne veulent pas essayer d'appliquer certaines requêtes de la Société Civile du Grand Nord? C'est comme par exemple:
1) Eloigner du Nord-Kivu tous les militaires et policiers originaires ou qui y ont lontemps oeuvré ou encore qui y étaient comme rebelles ou comme agresseurs au compte des pays voisins
2) Eloigner du Nord-Kivu tous les officiers suspects ou cités dans certains rapports (ou mêmes dans des dénonciations ou déclarations)
3) Arrêter le mouvement des migrants massifs d'origine floue puis identifier, surveiller et faire retourner ceux qui se sont déjà installés.
4) Etc.
Finalement comment les civils peuvent encore apporter leur contribution pour sa sécurité? Ne nous amener pas à penser autrement SVP.
Pendant cette nuit, del'événement malheux, La population prise de panique fuit dans tous les sens ! Elle ne sait plus quelle direction prendre. Car pendant qu’elle fuit, elle voit des militaires boucler la zone, commencer à bruler les maisons ainsi que le camp des militaires et tuer ceux qu’ils trouvent sur leur passage. Le centre-ville est alerté. On entend des crépitements des balles. Les réseaux sociaux annoncent l’incursion des égorgeurs ! Des hélicoptères de la Monusco continuent à survoler la zone. Oui, c’est la confusion totale !
La colère de la population contre l’armée et la Monusco!
Pour la population, l’armée est complice. Ils interdisent l’accès à la zone pour camoufler les preuves de leur implication dans le génocide du peuple Yira, altérer l’information et dévier l’attention de la population.
Cette nuit, notre correspondant nous a alertés sur l’incursion des égorgeurs en pleine ville de Beni dans la Commune du Rwenzori, à Buili et Kasinga !
C’est l’horreur à l’aurore !
Très tôt le matin, les gens se rendent sur place pour vouloir savoir ce qui se passe. A l’entrée de Kasinga, on découvre des maisons incendiées. Des corps de sept victimes sans vie sont découverts ; il s’agit de : Katuba, Mr Mbiyombiyo, Mme Mbiyombiyo, Kasaki, Mme Pako, Pako, Mr Bifalo. Plus on approche de la zone, plus ils se heurtent aux militaires qui interdisent tout accès à la zone. La raison officielle, c’est que les ADF sont encore dans la zone et l’on procède au ratissage de la zone. Pendant ce temps, un hélicoptère décolle de la zone sans qu’on l’ait aperçu atterrir ! Ce qui suscite questions et commentaires de tout genre… !
Des hélicoptères de la Monusco survolent la zone avant les massacres
À en croire la population, avant les massacres, les hélicoptères de la Monusco ont survolé la zone de Kasinga où se trouvent deux camps des FARDC. Certains affirment même qu’ils les auraient vus atterrir et décoller. Pour rappel, Kasinga n’est pas loin de l’hôtel Okapi Palace de Julien Paluku et de la carrière de Sinohydro.
Le refrain est connu en avance : « ce sont les ADF qui ont perpétré ces massacres ! Ils sont cachés au milieu de la population. Nous demandons à la population de collaborer avec l’armée et la Monusco ». Mais la population n’est plus dupe ! Qui qu’il soit, personne, même un enfant de l’école primaire, ne peut comprendre comment l’ennemi peut entrer dans la ville pendant que la ville est ceinturée par des militaires lourdement armés et renforcés ! Elle a vu les égorgeurs. Ils étaient vêtus en nouvelle tenue des militaires congolais, quelques minutes pendant la relève… Les égorgeurs sont aussi bien en ville que dans les champs.
La tension monte en ville
Comme toujours, ces soi-disant autorités administrativeset militaires trouvent de l’énergie et des stratégies pour empêcher la population d’aller vers le lieu de drame constater les dégâts, qui sont certainement plus lourds. Non seulement ils n’interviennentpas en faveur de la population, sinon qu’en plus ils l’empêchent de pouvoir s’occuper de ses morts.
Trop c’est trop ! Pour manifester sa colère, les élèves de l’école primaire descendent dans les rues. Au lieu d’aller se battre contre l’ennemi dans la région de Beni.

Commentaires