La société civile du Nord-Kivu participe aux travaux du dialogue politique, affirme Thomas d’Aquin MWITI, un membre de cette stricture citoyenne, d'après une source dela Radio Moto, implanté à OICHA, chef lieu du térritoire de Beni, àl'Est dela République Démocratique du Congo. !

Dans son cahier de charge seule la question sécuritaire à l’Est de la RDC sera déposée sur la table de ce forum.
«Ecoutez, le dialogue semblait être l’apanage des seuls citoyens qui vivent à Kinshasa, ça n’a pas été compris de la même manière par nous qui sommes en provinces. Nous nous sommes battus pour obtenir au moins 10 personnes pour la société civile des provinces, on a tenu compte de notre revendication. Au compte de la société civile du Nord-Kivu je suis seul. Je me suis battu pour obtenir un délégué de Beni, ce qui était déjà accepté mais ça été refusé à la dernière minutes et nous n’avons plus eu gue de cause pour que Beni soit représenté et ; voilà.[Radio Moto Oicha : Quelle est le contenu de votre cahier de charge ?]
Thomas d’Acquin : Mon cahier de charge est essentiellement constitué des questions liées à la sécurité, à la paix dans notre province. Le reste je suis entrain d’y travailler mais en tenant compte de ma préoccupation majeure : la paix, la sécurité, point bas»,a-t-il expliqué.
La société civile du Nord-Kivu participe bel et bien aux travaux du dialogue politique qui se tiennent depuis le 1er septembre à Kinshasa. Confirmation de Monsieur Thomas d’Acquin MWITI, président de la coordination provinciale de forces vives au Nord-Kivu. Dans un entretien téléphonique ce dimanche 11 septembre avec Radio Moto Oicha, THOMAS D’ACQUIN a cependant reconnu qu’il s’était posé des problèmes d’accréditations pour les délégués de toutes les provinces de la RDC.
Malheureusement, regrette-t-il, la province du Nord-Kivu est représentée par un seul individu. Tous ses efforts pour obtenir la participation d’un délégué de Beni n’ont pas payé.
La Société civile dans sa «diversité» exhorte les membres de la Majorité présidentielle, de l’opposition et de la société civile à prendre part au dialogue pour la tenue des élections apaisées en RDC.
La coordinatrice de cette structure, Kathy Kalanga Kasesula a lancé cet appel, dimanche 24 janvier, au cours de la cérémonie d’échange de vœux entre acteurs sociaux, à Kinshasa.
Elle estime nécessaire que les acteurs politiques et sociaux se mettent autour d’une table afin d’épargner le pays des troubles:
«Nous lançons le message auprès de nos frères et sœurs de la majorité, opposition et société civile de se mettre autour d’une table parce qu’il y a un problème. Ceci ne se règle pas dans les médias, où les uns se mettent dans un coin et les autres dans l’autre coin en train de se méfier mutuellement. Nous disons: tolérance mutuelle. Ensemble pour l’intérêt du peuple».
Pour Kathy Kalanga, tout Congolais a le devoir d’aider le pays à relever ses défis en 2016: le processus électoral apaisé, le maintien de la sécurité sur l’ensemble du territoire et le renforcement de la cohésion nationale.
«La société civile est appelée, en ce moment historique de notre pays, à jouer son rôle de conciliateur et de conservateur des intérêts vitaux de notre peuple à la base et favoriser l’interaction entre filles et fils du pays dans la recherche de solutions aux problèmes qui se posent», a-t-elle poursuivi.
A l’occasion, Kathy Kalanga a salué les Nations unies et l’Union africaine pour leur implication en faveur de la tenue du dialogue en RDC.
L’Union africaine (UA) a désigné, depuis une semaine, l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo pour mener des consultations en vue du dialogue national, annoncé par le chef de l’Etat.
Arrivé à Kinshasa depuis le 19 janvier courant, cet émissaire africain avait échangé avec les présidents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de l’Assemblée nationale avant de discuter avec le chef de l’Etat congolais, à Kinshasa.
Dans le cadre de sa mission, Edem Kodjo prévoit des entretiens avec les membres de la classe politique congolaise et différentes composantes de la nation.
La Ligue nationale pour les élections libres et transparentes (Linelit), la Ligue du Peuple, le Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo, Congo débout et la Ligue des Electeurs appellent les acteurs politiques au dialogue pour aplanir leurs divergences et planifier un processus électoral apaisé.
Ces organisations de la Société civile ont lancé cet appel à travers un document intitulé « Manifeste de la Société civile pour le salut de la Nation par le dialogue citoyen », rendu public mardi 27 octobre.
Selon Me Sylvain Lumu, Secrétaire exécutif de la Ligue des électeurs, le dialogue est la voie qui permet aux différents protagonistes d’analyser les questions fondamentales de la nation, pour consolider la paix acquise au prix du sang dans notre pays.
«Nous en appelons aux politiques de la majorité et de l’opposition parce que le processus électoral est dans l’impasse. Des fléaux comme la corruption, l’impunité, les situations des droits de l’homme méritent d’être examinés au cours de ce forum», indique Sylvain Lumu.

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