Lambert Mende le porte parole du gouvernement dela République Démocratique du Congo, répond àla critique de Thomas Periello: « de quoi je me mêle » Alors que Thomas Periello, l'envoyé spécial des Etats-Unis dans les Grands Lacs pense qu'il faut organiser l'élection présidentielle en RDC "dans le délai constitutionnel", Lambert Mende, le Porte-parole du gouvernement congolais adresse un "de quoi je me mêle" à l'officiel américain. La Rédaction @politicocd. !

Passe d’armes entre Lambert Mende, le Porte-parole du gouvernement congolais et Thomas Periello, le représentant du gouvernement américain dans la région des Grands Lacs, qui a rendu une visite mardi à Kinshasa au président de la Commision Electorale Nationale Independante (CENI), Cordneille Nangaa.
A l’issue de celle-ci, M. Pariello s’est, une fois de plus, confié sur le dossier des élections en RDC. Pour lui, « il faut tout faire pour organiser les élections, particulièrement, l’élection présidentielle pour respecter l’esprit de la constitution« . Une déclaration qui ne semble pas plaire au gouvernement de la République démocraitque du Congo.
Joint au téléphone par Politico.cd, le Ministre Lambert Mende s’étonne de l’intervention de l’officiel américain.
« Ça regarde Periello en quoi? Lui, il est américain, c’est une affaire entre congolais, en quoi est-ce que ça le regarde (…) il n’est même pas membre du Comité de Soutien (au Dialogue)« , s’interroge le Ministre Mende.
Pour le Porte-parole du gouvernement congolais, c’est au Groupe international de soutien à la Facilitation de se «charger des telles questions« .
En effet, la position de l’officiel américain contraste avec celle Said Djinnit, l’envoyé de Ban Kin-Moon pour les grands Lacs, également, membre du Groupe de Soutien à la facilitation, qui a affirmé qu’il n’était « plus possible d’organiser les élections dans les délais« .
« Monsieur Periello est là pour d’autres problèmes où les Etats-Unis nous assistent, notamment ceux de l’insécurité dans l’Est du pays et au Sud-soudan« , déclare Lambert Mende.
La majorité et la frange de l’opposition qui participe au dialogue se sont mises d’accord mercredi 14 septembre sur la séquence des élections.
Les deux parties ont convenu que la présidentielle, les législatives nationales et provinciales aient lieu le même jour. Ces élections seront couplées aux locales si les moyens techniques et financiers le permettent. La date à laquelle se tiendront ces scrutins n’a pas été fixée.
1 accord pour la poursuite du Dialogue national inclusif: élections présidentielle, législatives nationales et provinciales le meme jour.
— Edem Kodjo (@EdemKodjoRDC) 14 septembre 2016
« Un accord a été trouvé sur la question de la séquence des élections. Et à la suite de cela, nous pouvons espérer continuer nos travaux », a déclaré devant la presse le facilitateur Edem Kodjo.
Cette question de l'ordre des scrutins divisait les deux parties depuis lundi. L’opposition avait suspendu sa participation au dialogue.
A (re)Lire: RDC: le dialogue politique toujours dans l’impasse
Satisfait de l’accord, Edem Kodjo a annoncé que les travaux du dialogue vont reprendre le jeudi 15 septembre dans l’après-midi.
@EdemKodjoRDCsatisfait de l'accord trouvé par les parties prenantes au Dialogue national inclusif
— Edem Kodjo (@EdemKodjoRDC) 14 septembre 2016
Convoqué par le chef de l’Etat Joseph Kabila, le dialogue politique est censé permettre la tenue d’élections « crédibles » et « apaisées ». Ce forum, boudé par une partie de l’opposition, a débuté le 1er septembre dernier.
Un des membres du Mouvement des compagnons du héros national Mzee Laurent-Désiré Kabila, Raphael Ghenda, a estimé mardi 13 septembre que le dialogue politique qui se tient à Kinshasa, devrait se muer en Assemblée constituante.
«Cette démarche de fonds implique la conception d’une nouvelle constitution qui cadre véritablement avec les réalités et les réalités profondes de notre société dans toute sa diversité», a indiqué Raphaël Ghenda.
A cet effet, selon lui, la période de transition à définir pourrait se ressembler au schéma suivant:
«Une Assemblée constituante –Parlement de transition, faisant fonction de pourvoir législatif et composé des délégués au dialogue national inclusif.
« Le Palu n’a pas quitté le Dialogue », affirme Lugi Gizenga!
Le Parti Lumumbuiste n'a pas suspendu sa participation au Dialogue politique qui se tient actuellement à Kinshasa. C'est en tout cas ce qu'a affirmé Luigi Gizenga, Secrétaire permanent et porte-parole de ce parti allié du Pouvoir congolais.
Cette précision est faite alors que le bateau du Dialogue est sécoué par des vagues de retrait total ou simple suspension de participation de certaines composantes politiques. Parmi elles, l’opposition menée par Vital Kamerhe, mais aussi la Diaspora congolais. En cause, la sequence proposées des élections qui place la priorité sur les locales.
Sur ce point, ce natif de Monusco dans l’ex-URSS, a admis que son parti « préfère se ranger du côté de son allié de la MP « qui donne priorité aux élections locales.
Lugi Gizenga a toutefois laissé entendre que le Palu « opte pour une décision consensuelle. »
« Nous ne nous sommes pas retirés du dialogue » a-t-il insisté sur les ondes de la radio Top Congo Fm.
M. Gizenga a toutefois reconnu que son parti a rappelé ses délégués du Dialogue.
« C’est un rappel pour avoir des instructions auprès du sécretaire général« . Cela, « au moment ou le dialogue est là.

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